Carlo Scorza

journaliste et politicien italien
Carlo Scorza
Carlo Scorza.
Fonctions
Ministre du parti national fasciste
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Conseiller à la chambre des Corporations
XXXe législature du royaume d'Italie
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Député
XXIXe législature du royaume d'Italie
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Député
XXVIIIe législature du royaume d'Italie
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Député
XXVIIe législature du royaume d'Italie
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Carlo ScorzaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Grade militaire
Conflits
Distinctions

Carlo Scorza, né le à Paola et mort le à San Godenzo, est un journaliste et homme politique italien.

Biographie modifier

Au début de la Première Guerre mondiale, il s'engage comme volontaire dans les bersagliers, puis dans ces commandos appelés Arditi. Au cours du conflit, il atteint le grade de lieutenant et reçoit par trois fois la médaille de bronze de la Valeur Militaire[1]. Le 14 décembre 1920, il s'engage dans les Fasci di Combattimento, noyau du futur Parti National Fasciste (PNF). Simultanément, il s'improvise journaliste dans la presse d’opinion.

En tant que chef de la milice de Lucques, il est responsable de l’agression mortelle du député Giovanni Amendola en juillet 1925. Ce député libéral, auquel Scorza avait pourtant garanti l'immunité moyennant sa démission immédiate de Montecatini, fut néanmoins violemment pris à partie par les chemises noires à la sortie d'une auberge[2]. Agonisant, il trouva refuge en France, à Cannes, où il mourut de ses blessures.

Devenu directeur de l'hebdomadaire fasciste L'Intrepido, Scorza fonda Il Popolo Toscano et prit en 1931 la direction de la Gioventù italiana del littorio. En 1928, il est nommé président de la Federazione Nazionale Arditi d'Italia, puis même commissaire extraordinaire du parti pour la fédération de Forlì. Il sera l'ultime secrétaire du Parti national fasciste (PNF), du 19 avril au .

Le , il est l'un des huit membres du Grand Conseil du fascisme à s'opposer à l'ordre du jour Grandi. Après l'Armistice de Cassibile, Scorza fut arrêté par les autorités de la république de Salò pour avoir failli dans la défense contre les antifascistes[3], mais fut acquitté par le tribunal d'exception en avril 1944.

Il se réfugie en Argentine pour fuir le procès que lui ont intenté les autorités alliées, et est condamné par contumace à trente ans de prison. Amnistié en 1955, il retourne en Italie.

Il meurt en 1988 à l'âge de 91 ans[3].

Publication modifier

  • La notte del Gran Consiglio, 1969

Bibliographie modifier

  • Carlo Rastrelli, Carlo Scorza, l'ultimo gerarca, 2010

Notes et références modifier

  1. (it) Carlo Rastrelli, Carlo Scorza, l'ultimo gerarca., Milan, Mursia, (ISBN 9788842546054)
  2. (it) Giorgio Amendola, Una scelta di vita, Milan, B. Univ. Rizzoli, (réimpr. mai 2001), 264 p. (ISBN 8817126101)
  3. a et b « Carlo Scorza, 91, Dies; Wartime Fascist Chief », The New York Times,‎ (lire en ligne) — Via agence Reuters.

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