Cap Froward
Vue du cap Froward prise au Seno Magdalena.
Vue du cap Froward prise au Seno Magdalena.
Localisation
Pays Drapeau du Chili Chili
Région Magallanes et Antarctique chilien
Coordonnées 53° 53′ 46,1″ sud, 71° 17′ 52,8″ ouest
Détroit Détroit de Magellan
Géolocalisation sur la carte : Patagonie australe
(Voir situation sur carte : Patagonie australe)
Cap Froward
Géolocalisation sur la carte : Chili
(Voir situation sur carte : Chili)
Cap Froward

Le cap Froward, connu auparavant sous le nom de « Morro de Santa Águeda »[1], est un cap situé au Chili, sur la péninsule de Brunswick, et est le point le plus méridional de la partie continentale de l'Amérique du Sud. Il a été nommé par le navigateur britannique Thomas Cavendish, qui le passe le , à la suite d'une météorologie extrêmement difficile, avec de forts vents et pluies. Le nom signifie en ancien anglais « pénible », « lassant » et « ennuyeux ».

Géographie modifier

Le cap appartient administrativement à la province de Magallanes de la région de Magallanes et de l'Antarctique chilien, à 30 kilomètres au sud de Fort Bulnes et à 90 kilomètres au sud de Punta Arenas.

Le cap Froward est situé à environ 15 600 kilomètres de Point Hope, en Alaska, soit la plus grande distance entre deux points situés sur un même continent.

La Croix des Mers modifier

Une grande croix métallique de plusieurs mètres de haut construite au sommet du cap, appelée la Croix des Mers (en espagnol : Cruz de los Mares, en anglais : Cross of the Seas), en hommage à la visite du pape Jean-Paul II au Chili, en 1987. Cette croix remplace d'autres construites depuis le début du XXe siècle.

Littérature modifier

Dans son roman Les Enfants du capitaine Grant, paru en 1868, Jules Verne écrit :

« C'est au cap Froward que finit véritablement le continent américain, car le cap Horn n'est qu'un rocher perdu en mer sous le cinquante-sixième degré de latitude[2]. »

Dans Qui se souvient des hommes..., Jean Raspail écrit :

« Depuis le cap Froward les contours dentelés des vallées semblent prêts à se refermer comme les mâchoires d'un piège mortel. Nulle part, l'œil ne peut se reposer. »

Francisco Coloane, auteur chilien du vingtième siècle, y fait également référence dans sa nouvelle "El témpano de Kanasaka", publiée en 1968 :

« Una noche de temporal, al pasar del cabo Froward al canal Magdalena, lo vi fiero. »

Notes et références modifier

  1. Cf. le rapport du lieutenant de vaisseau Andrés Baleato de 1803, conservé aux Archives générales des Indes.
  2. Jules Verne, Les enfants du capitaine Grant : voyage autour du monde, 1868, [lire en ligne], p. 64

Voir aussi modifier

Source et bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier