Canton de Maisons-Alfort-Sud

canton français

Ancien canton
de Maisons-Alfort-Sud
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement(s) Arrondissement de Créteil
Chef-lieu Maisons-Alfort
Code canton 94 18
Histoire de la division
Création 20 juillet 1967
Disparition 22 mars 2015
Démographie
Population 27 043 hab. (2010)
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 00″ nord, 2° 26′ 00″ est
Subdivisions
Communes 1 fraction

Le canton de Maisons-Alfort-Sud est une ancienne division administrative française située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France.

Le canton a été supprimé lors du redécoupage cantonal de 2014 en France et son territoire intégré dans le nouveau canton de Maisons-Alfort.

Histoire modifier

Le canton de Maisons-Alfort-Sud, qui comprenait une partie de la commune de Maisons-Alfort, a été créé lors de la mise en place du département du Val-de-Marne par le décret du 20 juillet 1967[1].

Un nouveau découpage territorial du Val-de-Marne entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 17 février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans le Val-de-Marne le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25[2].

Dans ce cadre, les deux cantons de Maisons-Alfort sont supprimés pour permettre la création du canton de Maisons-Alfort[2].

Administration modifier

Liste des conseillers généraux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1967 juin 1989
(démission)[4]
René Nectoux RI puis UDF-PR Contrôleur principal à la S.N.C.F[5]
Maire de Maisons-Alfort (1965 → 1992)
Conseiller régional
juin 1989[6] 1998 Michel Herbillon[7] UDF Cadre supérieur
Député du Val-de-Marne (1997 → )
Maire de Maisons-Alfort (1992 → 2017)
1998[8] 2011 François Duluc UDF-DL puis UMP Adjoint au maire de Maisons-Alfort
2011 2015 Marie-France Parrain UMP Conseillère départementale du canton de Maisons-Alfort (2015 → )

Composition modifier

Le canton de Maisons-Alfort-Sud comprenait « la partie Sud de la commune de Maisons-Alfort délimitée au Nord par l'allée des Arbres (côtés pair et impair, jusqu'à la rue Jean-Jaurès), l'axe de la rue Jean-Jaurès (jusqu'à la rue Pierre-Curie), l'axe de la rue Pierre-Curie et l'axe de l'avenue du Général-Leclerc, jusqu'à la limite de la commune de Créteil[1] ».

Le surplus de la commune était rattaché au canton de Maisons-Alfort-Nord.

Communes Population
(2012)
Code
postal
Code
Insee
Maisons-Alfort, commune entière 51 103 94 700 94 046

Démographie modifier

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2009
----29 01127 399-
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
Population municipale à partir de 2006
(Sources : INSEE et cassini)

Notes et références modifier

  1. a et b « Décret n°67-592 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Val-de-Marne », Journal officiel de la République française,‎ , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
  2. a b et c Décret no 2014-171 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Val-de-Marne.
  3. Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code électoral.
  4. « Six élections cantonales partielles " Statu quo " dans l'indifférence », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « Réélu maire de Maisons-Alfort et déjà conseiller régional, M. René Nectoux, UDF-PR, a dû abandonner le conseil général, où il siégeait depuis 1967. Il avait été réélu au premier tour des élections cantonales de 1985 par 5 432 voix (56,29 %), contre 1 839 (19,05 %) à M. Annovazi, PS, 1171 (12,13 %) à M. Boudy, FN, 856 (8,87 %) à M. Lederman, PC, et 352 (3,64 %) à M. Dingreville, div. g., sur 15 703 inscrits, 9 897 votants (abst., 36,97 %) et 9 650 suffrages exprimés) »

    .
  5. « Dans les cabinets ministériels », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. « Six élections cantonales partielles " Statu quo " dans l'indifférence », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. « Les nouveaux élus », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « Michel Herbillon UDF-PR (Val-de-Marne, 8e) : Né le 6 mars 1951 à Saint-Mandé, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, cadre dans une entreprise de recrutement, Michel Herbillon est devenu maire de Maisons-Alfort en 1992 après avoir été premier adjoint de 1989 à 1992. Il représente le canton de Maisons-Alfort-Sud au conseil général. Il préside le Parti républicain du Val-de-Marne »

    .
  8. « Élections cantonales - VAL-DE-MARNE (25 +[1]) », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier