Canon de 450 mm/45 modèle 1920
Canon de 450 mm modèle 1920 A de 45 calibres | ||||||||
Caractéristiques de service | ||||||||
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Type | Artillerie navale | |||||||
Service | 1928 | |||||||
Utilisateurs | France | |||||||
Production | ||||||||
Année de conception | 1919-1923 | |||||||
Constructeur | Schneider et Cie | |||||||
Exemplaires produits | 1 | |||||||
Caractéristiques générales | ||||||||
Poids du canon seul | 128 t[1] | |||||||
Longueur du canon seul | 20,26 m | |||||||
Longueur en calibre | 45 | |||||||
Longueur du canon et de l'affût | 21,07 m | |||||||
Calibre | 450 mm | |||||||
Vitesse initiale | 875 m/s[1] | |||||||
Portée maximale | 51 900 m | |||||||
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Le canon de 450 mm /45 modèle 1920 est le canon naval du plus gros calibre conçu pour les cuirassés de la Marine nationale française au XXe siècle. Il devait être installé sur une classe de cuirassés de 40 000 tonnes.
Conception modifier
Ce canon de marine est étudié par la section technique de l'Artillerie navale[2] afin d'être monté sur une classe de cuirassés de 40 000 tonnes selon un éventuel plan d'armement de 1921[1]. Les plans du canon et de la culasse sont datés de 1919 à 1923[2], la première mention pour ce modèle étant Canon de 45 c/m Mle 1920A[1].
Le traité naval de Washington signé en 1922 annule ce projet de cuirassé.
Fabrication et utilisation modifier
Le canon de 450 mm/45 calibres modèle 1920 a été construit à la fonderie du Creusot sous le nom de Creusot no 1 1928[3]. Il est utilisé sur le polygone de tir de Gâvres, à proximité de Lorient, pour tester différents projectiles de 450 mm, un obus à fausse ogive courte de 1 380 kg et un autre à fausse ogive longue de 1 397 kg. Les essais en 1929, avec un angle de tir de 50°, donnent une portée de 51,92 km.
Ce matériel ne connaît pas de développement ultérieur.
Exemplaires conservés modifier
Le berceau du canon est présent au polygone de Gâvres en 2010[4], et les matériels d'artillerie présents font alors l'objet de travaux pour transfert ou destruction[5].
Notes et références modifier
- Friedman 2011, p. 206.
- Discepoli et Crespin 2009, p. 51&n°123.
- Selon les renseignements de Guy François [1], général français et historien militaire traitant des matériels d'artillerie, le canon de marine de 450mm Mle 1920?, ALVF ven. juil. 30, 2010 9:23 pm
- Crazy_defender_2, décembre 16, 2016 dans Hors-sujet
- Gildas Jaffré, Les canons de Gâvres ne veulent pas mourir, 26/09/2013, Ouest-France
Bibliographie modifier
- (en) Norman Friedman, Naval Weapons of World War One : Guns, Torpedoes, Mines and ASW Weapons of All Nations, Seaforth Publishing, [détail de l’édition]
- Bénédicte Discepoli et Emmanuel Crespin, Centre des archives de l’armement et du personnel. SÉRIE 2 I 7. Fonds de la direction des constructions navales de Ruelle. DIRECTION DES CONSTRUCTIONS NAVALES RUELLE, ARTILLERIE DE MARINE, PLANS DE CANONS ET DE NAVIRES 1866 – 1951. Répertoire numérique no 896, Châtellerault, Ministère de la Défense, Service historique de la Défense,
Voir aussi modifier
Liens externes modifier
- « Dispersion des canons de Gâvres, p. 1, AVLF », sur atlantikwall.superforum (consulté le )
- « le canon de marine de 450mm Mle 1920?, ALVF ven. juil. 30, 2010 9:23 pm », sur forum.pages14-18.com (consulté le )
- « Gildas Jaffré, Les canons de Gâvres ne veulent pas mourir, 26/09/2013, Ouest-France », sur www.ouest-france.fr (consulté le )
- « Crazy_defender_2, décembre 16, 2016 dans Hors-sujet », sur forum.worldofwarships.eu (consulté le )
- « 40 000 tonnes, 450 mm, Le marquis de Seignelay, 7 décembre 2018 », sur lefauteuildecolbert.blogspot.com (consulté le )