Cauterets

commune française du département des Hautes-Pyrénées
(Redirigé depuis Cambasque)

Cauterets
Cauterets
La mairie en 2014.
Blason de Cauterets
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Jean-Pierre Florence
2020-2026
Code postal 65110
Code commune 65138
Démographie
Gentilé Cauterésiens
Population
municipale
866 hab. (2021 en diminution de 7,18 % par rapport à 2015)
Densité 5,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 53′ 20″ nord, 0° 06′ 52″ ouest
Altitude Min. 503 m
Max. 3 298 m
Superficie 156,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Cauterets
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Cauterets
Liens
Site web http://www.ville-cauterets.fr https://www.cauterets.com

Cauterets [kotʁɛ] est une commune française située dans le sud-ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave de Pau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros », « Péguère, Barbat, Cambalès » et « Gaube, Vignemale ») et douze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Cauterets est une commune rurale qui compte 866 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 989 habitants en 1881. Ses habitants sont appelés les Cauterésiens ou Cauterésiennes.

C’est à la fois une station thermale et une station de sports d'hiver.

Géographie modifier

 
Vue générale du village depuis le pic du Cabaliros.

Localisation modifier

Cartographies de la commune
 
  La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
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  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

La commune de Cauterets se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon)[I 1].

Elle se situe à 41 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 13 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Viscos (6,1 km), Grust (6,6 km), Chèze (7,1 km), Sazos (7,2 km), Estaing (7,6 km), Saligos (7,6 km), Sassis (8,0 km), Soulom (8,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Cauterets fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays de rivière de Saint-Savin, de part et d’autre du gave de Cauterets[4].

Commune très étendue, Cauterets est limitrophe de l'Espagne (Aragon) au sud et de treize communes françaises. Les communes limitrophes sont Uz, Arcizans-Avant, Arras-en-Lavedan, Chèze, Estaing, Gavarnie, Gavarnie-Gèdre, Grust, Luz-Saint-Sauveur, Saint-Savin, Sazos, Soulom, Villelongue, Viscos, Sallent de Gállego, Panticosa et Torla-Ordesa.

 
La vallée de Cauterets.

Entourée de hautes montagnes des Pyrénées, la commune de Cauterets s’étale dans l’étroite vallée du gave de Cauterets, torrent de montagne prolongeant le gave de Jéret et le gave du Marcadau ainsi que leurs affluents, le gave de Lutour et le gave de Gaube. Le village donne accès à de nombreux sentiers de randonnées qui desservent des sites naturels touristiques, comme le Péguère, le lac de Gaube, le Petit Vignemale (3 032 m), le pont d'Espagne, village à flanc de montagnes traversé par une cascade ou encore le petit massif de la Fruitière.

L’altitude minimale, 503 m, se situe au nord, là où le gave de Cauterets quitte le territoire communal et entre sur celui de Soulom. L’altitude maximale avec 3 298 m correspond au point culminant des Pyrénées françaises, le Vignemale, marquant la frontière avec l’Espagne.

Hydrographie modifier

 
Pont sur le gave de Cauterets.

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le gave de Pau, le gave de Cauterets, le gave de Lutour, Gave de Cambasque, Gave de Gaube, Barrancou d'Ardiden, un bras du Gave des Oulettes de Gaube, un bras du Gave du Marcadau, le gave d'Arratille, le gave de Cambalès, le riou de Lassègues, le Rioutou, le ruisseau d'Anapéou, qui constituent un réseau hydrographique de 186 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, après avoir traversé 88 communes[9].

Le gave de Cauterets, d'une longueur totale de 26,3 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Soulom, après avoir traversé 5 communes[10].

Le gave de Lutour, d'une longueur totale de 12,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord pour se jeter dans le gave de Cauterets sur le territoire communal[11].

Climat modifier

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1954 à 2015 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records CAUTERETS - CENTRE-VILLE (65) - alt : 917 m 42° 53′ 30″ N, 0° 06′ 54″ O
Records établis sur la période du 01-04-1954 au 31-12-2015
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,3 −0,3 1,9 3,7 6,8 9,8 12 12,1 9,5 6,6 2,5 0,4 5,4
Température moyenne (°C) 3,6 4,1 6,5 8,2 11,5 14,7 17 17 14,3 11,1 6,6 4,2 9,9
Température maximale moyenne (°C) 7,6 8,4 11,1 12,6 16,3 19,6 21,9 21,9 19,1 15,6 10,7 8 14,4
Record de froid (°C)
date du record
−13,5
15.01.1960
−18
11.02.1956
−14
01.03.05
−7
12.04.1958
−3,5
14.05.1995
−1
09.06.1965
3
03.07.1979
3
29.08.1986
−1
24.09.1979
−4
25.10.1964
−9,5
23.11.1988
−15
12.12.1967
−18
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
21,5
30.01.02
24
28.02.1960
26
12.03.1957
27
30.04.05
30,5
17.05.06
35
25.06.01
36
20.07.1989
36,3
18.08.12
32
10.09.1962
29,5
02.10.01
23
08.11.15
21
10.12.1978
36,3
2012
Précipitations (mm) 128 91,5 99,7 122,2 108,1 79,6 72,1 72,5 86,3 111,7 135,4 131,1 1 238,2
Source : « Fiche 65138001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 2]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[15],[16],[17]. Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « retenue d'eau de Puydarrieux », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 268,10 ha[18] ;

Réseau Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

  • « Péguère, Barbat, Cambalès », d'une superficie de 4 651 ha, abrite des ensembles de pins à crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget)[21] ;
  • le « moun Né de Cauterets, pic du Cabaliros », d'une superficie de 3 703 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et substrats siliceux[22] ;
  • les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », d'une superficie de 482 ha, sont un site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des réseaux linéaires sélectionnés pour leurs capacités d'accueil du saumon Salmo salar[23] ;
  • « Gaube, Vignemale », d'une superficie de 7 378 ha, constitue un paysage glaciaire remarquable. Ce site forestier présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et sur granite, avec des ensembles de pins à crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget)[24].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Neuf ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[25] :

  • le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ha), couvrant 15 communes du département[26] ;
  • les « Gaves d'Arrens, d'Estaing et de Cauterets » (121 ha), couvrant 5 communes du département[27] ;
  • le « massif d'Ardiden au Gave de Gavarnie » (3 958 ha), couvrant 6 communes du département[28] ;
  • le « massif du Vignemale et vallées du Marcadau, de Gaube et de Lutour » (13 415 ha), couvrant 8 communes du département[29] ;
  • les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » (7 764 ha), couvrant 11 communes du département[30] ;
  • le « vallon de Cestrède » (2 292 ha), couvrant 4 communes du département[31] ;
  • les « vallons d’Ossoue et d’Aspé » (6 992 ha), couvrant 3 communes du département[32] ;
  • le « versant est du Viscos » (1 484 ha), couvrant 6 communes du département[33] ;
  • le « versant ouest du Viscos » (917 ha), couvrant 4 communes du département[34] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 5],[25] :

  • la « Haute vallée du Gave de Pau : vallées de Gèdre et Gavarnie » (24 593 ha), couvrant 8 communes du département[35] ;
  • le « val d'Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » (35 378 ha), couvrant 22 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées[36] ;
  • les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du département[37].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Cauterets est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[38],[I 2],[39]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (52,8 %), forêts (28,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,9 %), zones urbanisées (0,9 %), prairies (0,6 %), eaux continentales[Note 7] (0,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[40].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports modifier

Cette commune est desservie par la D920, ancienne N 21c et auparavant par la ligne de tramway de Pierrefitte à Cauterets.

Toponymie modifier

 
 
Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Cauterets.
 
 
 
 
 
 
 
 

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[41] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

  • Caldarez, (v. 1060, cartulaire de Saint-Savin ; 1077-1078, ibid. ; v. 1094, ibid.) ;
  • vallem Caldarensem, latin (1083-1094, ibid. ; 1317, Meillon, cartulaire Saint-Savin) ;
  • in valle Caldarea, latin (1094-1118, ibid.) ;
  • de Cautereis, latin (1168, bulle d’Alexandre III) ;
  • Cautares, (1285, Montre Bigorre) ;
  • De Cauteresio, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
  • De Cautaresio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
  • Cauteres, (1429, censier de Bigorre) ;
  • Cauterez, (1614, Guillaume Mauran) ;
  • Cauterés, (1790, Département 1) ;
  • Cauterez, (1790, Département 2) ;

On notera également la dénomination Caulderets dans l'oeuvre Heptameron[42] de Marguerite de Navarre, écrit au milieu du XVe siècle.

Étymologie : la signification ne pose pas de problème : du latin (villa / vallis) caldarensis = (villa ou vallée) où il y a des bains chauds, en gascon « los cautarers ».

Nom occitan : Cautarés.

Microtoponymie modifier

  • L'Arraillère, ou La Raillère par mécoupure, du gascon Arralhère / Arralhèra 'éboulis'[43] (le radical est arr- 'pierre') ;
  • Bourdalats, du gascon bourdalà / bordalar ou bourdalat / bordalat 'hameau', 'lieu de bordes' ;
  • Catarrabes, du gascon catarrabe 'lieu abrupt'[43],[44] ;
  • Le Lis ou Lys, un hydronyme fréquent dans le Sud-Ouest ;
  • Costabère, du gascon costa : 'pente' bèra : 'grande' , 'la grande pente' ;
  • La Fruitière (entrée de la vallée de Lutour).

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

De nombreux vestiges préhistoriques et protohistoriques ont été trouvés dans les vallées au-dessus de Cauterets : onze cromlechs, quatre tumulus-cromlechs, six tumulus simples et cinq dolmens. Les cromlechs sont plutôt situés dans la vallée du Marcadau et quelques plats et pâturages[45].

On a peu de traces de la période qui précède la conquête romaine. De l’époque gallo-romaine, on a retrouvé des vestiges d’utilisation thermale des eaux de Cauterets tels qu’une piscine. Sur le balcon de Saint-Savin, un castrum fut édifié ainsi que la villa Palatium Aemilianum. La villa Bencer était située sur l’emplacement actuel du bourg de Cauterets.

Moyen Âge modifier

Au VIIIe ou au IXe siècle, un moine du nom de Sabinus serait venu vivre en ermite dans la vallée. Futur saint Savin, ses miracles et sa canonisation font affluer des pèlerins. Une abbaye est construite autour de son ermitage. Elle possède l’hôpital de Cauterès, nommé ainsi dans une bulle papale du XIIe siècle ainsi que des territoires donnés par divers seigneurs comme Charlemagne et le comte de Bigorre. L’abbaye fut pillée et détruite par les Normands.

De 1059 à 1078, Bernard III, abbé de Saint-Savin, fait aménager une piscine dénommée « bain d’en-haut ». Des cabanes d’habitations se groupent autour de ce bassin. C’est le début du village de Cauterets (Caouteres).

Au XIIe siècle, un conflit opposa les habitants du Lavedan et ceux de la vallée d'Aspe pour un vol de bestiaux ; la conséquence fut la mort de plusieurs Aspois. L’évêque de Comminges, Bertrand, excommunia les Bigourdans, qui se repentirent ensuite, et furent condamnés à payer à perpétuité et annuellement une amende le jour de la Saint-Michel dans l’église de Saint-Savin. Elle fut régulièrement payée jusqu’en 1789 : elle s’appelait le tribut des Médailles.

Il existait alors trois bains autour des différentes sources d’eau chaude et on comptait vingt feux dans le village. Gaston Fébus vint soigner sa surdité à Cauterets en 1380.

Temps modernes modifier

Le retour à des valeurs « antiques » au cours de la Renaissance favorise le retour aux bains et aux thermes. Les multiples visites de Marguerite de Navarre au cours de ce siècle vont donner à Cauterets sa véritable renommée.

Au XVIe siècle, l’abbaye de Saint-Savin perd de son prestige et se délabre par manque d’entretien. Pendant les guerres de religion, le thermalisme s’arrête à la suite des destructions et des guerres contre l’Espagne.

La construction de routes carrossables au XVIIIe siècle jusqu’à la Raillère aide au développement de la vallée ; la Raillère devient la source à la mode grâce à des éditions de livres sur les sources de Cauterets. À la fin du XVIIIe siècle, l’établissement thermal Bruzaud est construit.

Période contemporaine modifier

Le XIXe siècle ou l’âge d’or du thermalisme modifier

Les Thermes de César, le Grand hôtel d’Angleterre, le Grand hôtel Continental…, aux façades monumentales, sont autant de témoins d’un XIXe siècle, âge d’or du thermalisme. Parmi ses visiteurs fameux, George Sand s’y rend en 1825, Chateaubriand en 1829 et Victor Hugo en 1843. L’écrivain et poète allemand Heinrich Heine séjourne en cure à Cauterets durant l’été 1841; ce séjour pyrénéen lui inspire son épopée humoristique en vers „Atta Troll“. Mais les mondains ne sont pas les seuls à fréquenter Cauterets : Bernadette Soubirous, atteinte d’asthme, y est allée à plusieurs reprises en 1858 et 1859.

La vogue du thermalisme au XIXe siècle fait venir de nombreuses personnalités dont des membres de la famille Bonaparte. Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, fille de l’impératrice Joséphine et épouse de Louis Bonaparte, roi de Hollande, séjourne à Cauterets du 18 juin au 10 août 1807. Le 25 juillet 1807, la Reine accompagnée des guides Clément, Lacrampe et Martin, fait la traversée Cauterets - Gavarnie par la Hourquette d'Ossoue[46]. En 1822, Vincent Chausenque, réalisa la première ascension de la pointe qui désormais porte son nom, à 3 205 mètres d’altitude. Le comte Henry Russell et d’autres célèbres alpinistes viennent réaliser de nombreuses ascensions dans la vallée. Du 8 au 22 mai 1858, Bernadette Soubirous, visionnaire de Lourdes, y est envoyée se reposer. Le 8 septembre 1859, Napoléon III et l’impératrice Eugénie visitent Cauterets.

 
Hortense de Beauharnais, Vue du pont d'Espagne près de Cauterets, 1807, musée Paul-Dupuy, Toulouse.

La Raillère est construite en pierre entre 1818 et 1828.

 
Gravure d’A. M. Perrot, 1834.

Les infrastructures de transport se développent fortement, notamment la ligne ferroviaire entre Lourdes et Pierrefitte qui ouvre en 1871, puis une ligne électrique Pierrefitte-Cauterets en 1899, et un tramway Cauterets - la Raillère mis en service le 2 août 1897.

Le , un drame survient au lac de Gaube : partis en barque sur les eaux, les époux Pattison, un couple de jeunes mariés britanniques, meurent noyés. Ce fait divers banal, rapporté et mis en lumière par de nombreux écrivains de passage à Cauterets dans les années qui suivent, fait naître une légende, tandis qu'un monument à leur mémoire est érigé[47].

Le XXe siècle : vers une société de loisirs modifier

Au début du XXe siècle, Louis Falisse est l’un des pionniers du ski dans les Pyrénées. Avec Henri Sallenave et Louis Robach, il réalise les premières ascensions du Vignemale et de l’Aneto en ski. Le pic Falisse (2 765 m), proche de la Grande Fache lui rend hommage. Le club de ski de Cauterets est créé en 1907. En 1910, le championnat de France de ski est organisé aux Eaux-Bonnes et à Cauterets. En 1918, l’un des premiers gardiens du refuge Wallon était Pantet ; le pic R.-Pantet (2 867 m) porte son nom.

En 1937, l’idée d’un téléphérique pour développer le ski est lancée mais remise à plus tard à cause de la Seconde Guerre mondiale.

Dans les années 1950, lors de la construction de nombreux barrages hydroélectriques, Cauterets refusa l’implantation de plusieurs retenues au pont d’Espagne[48].

Le 18 juin 2013, une inondation catastrophique a détruit plusieurs constructions du village. La route départementale 920, route d’accès à Cauterets depuis Pierrefitte-Nestalas, a été emportée par le gave. Les services du Conseil général des Hautes-Pyrénées ont fait réaliser en un temps record une nouvelle section de route de plusieurs centaines de mètres tracée à flanc de montagne, au moyen d’une succession de lacets spectaculaires qui permettent de contourner la zone effondrée.

Politique et administration modifier

Intercommunalité modifier

Cauterets fait partie de la communauté de communes de la Vallée de Saint-Savin, créée en décembre 1997, qui réunit sept communes.

Tendances politiques et résultats modifier

 
La mairie en 2021.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1981   Justin Longue    
         
mars 2006
(réélu en mars 2014)
mars 2020 Michel Aubry[Note 8]    
mars 2020 en cours Jean-Pierre Florence    

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].

En 2021, la commune comptait 866 habitants[Note 9], en diminution de 7,18 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6596006727201 0019561 0541 2691 301
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3761 4571 6111 5551 7861 9891 9411 6851 594
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5471 4161 4241 3741 3001 5771 2531 0121 242
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0341 1301 0651 1051 2011 3051 1071 1091 118
2014 2019 2021 - - - - - -
941878866------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La commune de Cauterets dispose de deux écoles, l'école élémentaire publique Alphonse Meillon et l'école maternelle publique de Cauterêts. Ces écoles sont rattachées à l'académie de Toulouse ; leur zone de vacances est la zone C.

La commune ne possède aucun collège, lycée, ou structure d'enseignement supérieur : les études se poursuivent souvent dans la commune voisine de Pierrefitte-Nestalas.

Manifestations culturelles et festivités modifier

Santé modifier

Sports modifier

Cyclisme modifier

De par sa proximité avec certains grands cols pyrénéens (cols d’Aspin, d’Aubisque, du Soulor, et du Tourmalet), Cauterets est au départ ou à l’arrivée d’une étape du Tour de France en 1953 (10e étape Pau-Cauterets et 11e étape Cauterets-Luchon), 1989 (9e étape Pau - Cauterets (le Cambasque) et 10e étape Cauterets-Luchon-Superbagnères), 1995 (15e étape Saint-Girons-Cauterets (crêtes du Lys)), 2015 (11e étape Pau - Cauterets (vallée de Saint-Savin)) et 2023 (6e étape Tarbes - Cauterets-Cambasque)[53].

Arrivées du Tour de France modifier
Arrivées du Tour d'Espagne modifier

Autres sports modifier

 
La patinoire en 2023.
 
Le fronton en 2021.

Cauterets possède aussi une patinoire. Il y a un club de patinage artistique et un club de hockey sur glace CHC.

Médias modifier

Cultes modifier

Une église catholique est présente sur la commune, l'église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption[57]. Un temple protestant est également présent, inauguré en 1991[58].

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 524 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 960 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 010 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 3 % 2,6 % 6 %
Département[I 8] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 545 personnes, parmi lesquelles on compte 84,7 % d'actifs (78,7 % ayant un emploi et 6 % de chômeurs) et 15,3 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 789 emplois en 2018, contre 817 en 2013 et 878 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 455, soit un indicateur de concentration d'emploi de 173,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,1 %[I 11].

Sur ces 455 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 409 travaillent dans la commune, soit 90 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 45,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 42,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités modifier

Agriculture modifier

L'agriculture occupe de nos jours une place plus réservée parmi les activités professionnelles de Cauterets. Elle s'effectue aux périphéries de la ville, sur les flancs des montagnes, dans quartiers comme celui de Cancéru. Sa visée est principalement la production de foin, pour nourrir les bêtes pendant l'hiver, notamment les moutons et les vaches. Les travailleurs de la terre sont donc souvent des éleveurs ; toutefois, ils se revendiquent plus comme paysans et bergers, que comme éleveurs ou agriculteurs. En effet, leur mode de travail n'est pas industriel, n'a pas pour but unique la quantité et le rendement. La préservation de ces modes de travail de la terre est facilitée par le relief, qui impose aux parcelles une petite taille, empêche l'utilisation de tracteurs trop gros ; mais également permise par la tradition perpétuée par les travailleurs, dans la plupart des cas des hommes du pays[59].

Artisanat et industrie modifier

Spécialités modifier

Confiserie arrivée au XVIe siècle en Europe, le berlingot fait son apparition au XIXe siècle dans les communes thermales des Pyrénées, dont Cauterets, selon les préconisations de certains médecins, pour atténuer le goût soufré de l’eau[60]. De la dizaine de fabriques de berlingots existant au début du XXe siècle à Cauterets, il en reste quatre commerces en 2014, dont trois spécialisés dans ce produit[60].

Activités de service modifier

Tourisme modifier

Thermalisme modifier

 
Thermes de César.
 
Le lavoir rue de Pauze en 2021.

Cauterets est une ville thermale ayant des indications en ORL et rhumatologie. Les eaux de ses onze sources sont exploitées dans deux établissements qui accueillent les curistes : les Thermes de César dans le village de Cauterets même, et les Thermes des Griffons au hameau de la Raillère. Les sources restent encore aujourd’hui la propriété d’un syndicat des communes limitrophes.

Sports d’hiver modifier

 
Station de télécabines.
 
Tapis roulant Funbelt pour skieurs.

Cauterets est une station de sports d’hiver où l’on peut pratiquer le ski alpin et le ski de fond sur le domaine du cirque du Lys et sur celui du pont d'Espagne. Ainsi, le domaine du cirque du Lys compte deux pistes vertes pour les débutants, six pistes bleues pour le niveau dit moyen, six pistes rouges pour le niveau dit difficile et deux pistes noires de niveau très difficile.

L’Association européenne d'athlétisme y a organisé le 8 juillet 2007 les championnats européens de course en montagne (European Mountain Running Championships).

En février 2013, Cauterets a connu un enneigement record[61], faisant d’elle la station la plus enneigée du monde devant Mammoth Mountain[62] avec 5,5 mètres dans la station.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine architectural modifier

  • À l’emplacement de l’ancienne église démolie en 1884 fut érigée l’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cauterets, inaugurée en 1886[63]. En 1995, l’Association des Amis de l’Orgue a fait l’acquisition d’une œuvre de Pierre Baldi : « Le Chemin de croix », 1er prix mondial de peinture sacrée en 1996, qui trône aujourd’hui dans l’église.
  • Chapelle du Marcadau de Cauteret.
  • Temple protestant.
  • Inaugurée en 1901, l’ancienne gare ferroviaire de Cauterets a été inscrite au titre des monuments historiques en 1981 pour ses façades et toitures[64]. Il s’agit d’une construction originale que certains apparenteront aux chalets de montagne alors que d’autres voudront y voir un décor de western. La ligne ferroviaire Pierrefitte-Cauterets ayant été abandonnée en 1949, elle a été transformée en une voie verte de trente kilomètres. La gare est elle-même aujourd’hui le lieu de spectacles et autres manifestations mais, seuls les bus l’abordent désormais. En effet, elle reste tout de même une gare routière.
  • L’ancienne gare du téléphérique a été édifiée par les équipes de Gustave Eiffel.
  • Les Thermes de César, rénovés en 1999, ont été édifiés en 1844.
  • L’ensemble constitué de la rue Richelieu poursuivie par la rue de la Raillère se présente comme l’axe historique du village. Situé sur la rive droite du gave, des hôtels et des résidences emblématiques de Cauterets s’y trouvent.
  • Chalet Galitzine, datant de 1840.
  • Le boulevard Latapie-Flurin présente plusieurs immeubles remarquables de la fin du XIXe siècle, l’hôtel d’Angleterre, l’hôtel Continental et le Casino Club[65]. L’hôtel Continental, devenu l’immeuble Continental Résidence et le Casino Club, devenu résidence le Lys offrent des façades ornées de nombreuses sculptures. L’immeuble Continental Résidence est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1984 pour sa façade principale[66].

Patrimoine environnemental modifier

Commune pyrénéenne très étendue, Cauterets offre de nombreux sites naturels au contact du Parc national des Pyrénées : le pont d'Espagne, le lac de Gaube ou les cascades qui agrémentent le gave de Jéret ou le gave de Lutour.

Depuis le village de Cauterets, la télécabine du Lys puis le télésiège du Grand Barbat permettent d’accéder au cirque du Lys.

Personnalités liées à la commune modifier

 
Renélys (1913-1991), célèbre illusionniste, citoyen d'honneur de Cauterets.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
D’azur à la montagne d’argent, sur une plaine de sinople, sommée d’un choucas essorant de sable* accosté de deux chaudrons de gueules*[70].
Commentaires : * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable et gueules sur azur, deux interdits en héraldique).

La montagne rappelle la situation géographique de la commune sommée du légendaire choucas de Lavedan.

Les chaudrons sont remplis d’eau froide (torrent glacé) et d’eau chaude (source sulfureuse à 55 °C) et rappellent l’origine du nom de la ville ; Cauterets = chaud et froid.

Cauterets dans la littérature modifier

  • Cauterets constitue le cadre de L’Héptaméron, recueil de nouvelles inachevé écrit par Marguerite de Navarre. La crue des eaux retient à Cauterets, où ils étaient en cure, dix dames et gentilshommes qui décident de se divertir en racontant chacun une histoire par jour.
  • C'est à Cauterets qu'Alfred Tennyson a l'idée de plusieurs poèmes, en particulier Les Mangeurs de Lotus, lors d'un voyage en compagnie de son ami Arthur Hallam pendant l'été de 1830.
  • Cauterets est le théâtre d'action dans le poème animalier Atta Troll du poète allemand Heinrich Heine, qui vécut en exil en France à partir de 1831.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Élu en mars 2006 lors d’élections partielles à la suite de la démission d’une partie du précédent conseil municipal.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Cauterets » sur Géoportail (consulté le 20 mars 2022).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Métadonnées de la commune de Cauterets » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cauterets » (consulté le ).
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  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cauterets » (consulté le ).
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  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources modifier

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Cauterets et Argelès-Gazost », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Cauterets », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
  5. Carte IGN sous Géoportail
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  63. Sur place, panneau d’information Place Pierre Jarré - Le Turoun, vu le 22 mai 2012.
  64. « Gare (ancienne) », notice no PA00095365, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 août 2012.
  65. Au nord du boulevard, panneau d’information Boulevard Latapie-Flurin, vu le 22 mai 2012.
  66. « immeuble Continental Résidence », notice no PA00095367, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 28 août 2012.
  67. Mary Jane Phillips-Matz, Giuseppe Verdi, Fayard, 1996, p. 606.
  68. Renélys (1913-1991)
  69. Site lieux.loucrup65.fr, page "L’île Sarah-Bernhardt à Cauterets", consulté en juillet 2021.
  70. Armorial de France.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Louis Vallas, Cauterets, Mille ans d’histoire et d’idylles, éd. Couloir de Gaube, 1982.
  • René Flurin, Histoire de Cauterets, des origines à nos jours, éd. Créer, 1999.
  • René Flurin, Cauterets thermal au fil de l’histoire, éd. Monhélios, 2010.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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