Caius Pomponius Graecinus

consul, frère arvale
Caius Pomponius Graecinus
Fonctions
Sénateur romain
Consul
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Publius Pomponius GraecinusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Activités
Fratrie
Conjoint
Asinia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Gens

Caius Pomponius Graecinus est une personnalité de l'Empire romain, sous Auguste et Tibère, ami du poète Ovide.

Biographie modifier

À 21 ans, Caius Pomponius Graecinus est admis à la confrérie religieuse des Frères Arvales[1].

Caius Pomponius Graecinus est consul suffect en juillet 16[2],[3].

Ami du poète Ovide, celui-ci lui adresse trois Pontiques, qui font partie du recueil de lettres en distique élégiaque où le poète latin se plaint de son exil dans la région du Pont Euxin[4],[2].

En l'an 38, les actes des frères arvales enregistrent son remplacement, date qui est donc celle de son décès. Son nom complet est illisible sur le fragment épigraphique[5], à l'exception du prénom C., pour Caius ou Cnaeus, mais à l'époque, seuls trois frères arvales avaient un prénom commençant par C : Cn. Cornelius Lentulus, Cn. Domitius Ahenobarbus et C. Pomponius Greacinus. Comme Lentulus décède en 25 et Ahenobarbus en 40, les épigraphistes sont certains que le remplacement de 38 désigne C. Pomponius Graecinus[6]

Famille modifier

Son frère Lucius Pomponius Flaccus est consul ordinaire après lui en 17[2].

Il épouse Asinia, fille de Caius Asinius Gallus, consul en 8 av. J.-C.

Enfants

Notes et références modifier

  1. Persée : Hubert Cancik & Helmut Schneider (Ed.), de Der Neue Pauly Stuttgardiae 1999, T. 10, c. 123
  2. a b et c Renier 1877, p. 94.
  3. (en) Ronald Syme, « The Early Tiberian Consuls », sur Historia: Zeitschrift für Alte Geschichte, (consulté le ).
  4. Ovide, Pontiques, IV, épitre IX
  5. Inscription référencée CIL VI, 2028
  6. Henri Broise, John Scheid, « Deux nouveaux fragments des actes des frères arvales de l'année 38 ap. J.-C. », Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, tome 92, n°1. 1980. pp. 215-248. [1], p. 225 et 228

Bibliographie modifier