CGG (entreprise)

enterprise

CGG
CGG
illustration de CGG (entreprise)

Création 1931
Personnages clés Sophie Zurquiyah (directrice générale), Philippe Salle (président du conseil d’administration)
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : CGG
Slogan See Things Differently
Siège social Massy
Drapeau de la France France
Activité Services Géoscientifiques
Produits Produits et services géophysiques pour les compagnies pétrolières et gazières
Filiales Compagnie Générale de Géophysique (Norway) (d)
Wavefield Inseis (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 4600 (2020)
SIREN 969202241[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR16969202241[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.cgg.com

Capitalisation 1 722 M€ (octobre 2019)
Chiffre d'affaires 1 420 M€ en 2018 (consolidé)
Résultat net −102 M€ en 2018 (consolidé)

CGG, anciennement Compagnie Générale de Géophysique-Veritas, est une entreprise française spécialisée dans l'exploration du sous-sol.

CGG est un groupe mondial de Géosciences qui œuvre pour le compte de l’industrie de l’énergie (pétrole et gaz principalement). Les produits et services de CGG sont destinés à l'imagerie et l'interprétation des réservoirs d'hydrocarbures actuels et futurs[3], en utilisant les différentes technologies et compétences de la géologie, de la géophysique, de la caractérisation et du développement de réservoirs.

CGG est coté sur Euronext Paris (et l’était sur le New York Stock Exchange jusqu’en octobre 2018).

Le siège social de CGG, avenue Carnot à Massy.

Histoire modifier

La Compagnie Générale de Géophysique a été fondée par l'un des frères Schlumberger (Conrad) en 1931. L'un de ses présidents fut Léon Migaux. Une rue porte son nom à Massy. Elle est devenue CGG Veritas par sa fusion avec la société nord-américaine Veritas en 2007.

Au cours des 15 dernières années particulièrement, CGG a vu son profil se transformer progressivement pour se muter en un groupe international de très haute technologie, coté à Paris et à New York.

En 2013, l’entreprise prend une nouvelle dimension avec l’acquisition des activités Geoscience de Fugro et simplifie son nom pour devenir CGG. Le nouveau groupe devient l’un des leaders mondiaux dans le domaine des géosciences[4].

Début septembre 2020, frappé par la crise pétrolière qui fait chuter son chiffre d'affaires de 40 %, la CGG supprime le quart de l'effectif de son siège de Massy[5],[6]. Au total, ce sont 94 des 364 postes qui sont dans le viseur du PSE voulu par la direction et fortement critiqué par les salariés qui s'inquiètent pour la pérennité de leur site de travail car en cinq ans, les effectifs sont passés de 900 à bientôt moins de 300[7].

En 2020, la perte nette du groupe atteint 442 millions de dollars contre 69 millions en 2019 tandis que le chiffre d'affaires recule de 35 % à 886 millions de dollars[8]. Le groupe mise sur un rebond, grâce à la remontée des taux pétroliers[9].

Au deuxième trimestre 2021, la perte nette du groupe se réduit de 51 millions de dollars, contre 147 millions un an plus tôt[10]. Les effets de la reprise économique laissent la direction optimiste pour la fin d'année 2021[11].

En mars 2022, le groupe de géosciences CGG annonce la finalisation de l'opération de cession-bail 'Sale et lease back' de son siège social Galiléo situé à Massy (Essonne), pour un montant de 59,25 millions d'euros.[1]

Au deuxième trimestre 2022, le groupe repasse au vert avec un bénéfice net qui s'élève à 116 millions de dollars contre une perte de 51 millions l'année précédente à la même période[12]. Le chiffre d'affaires progresse de 33 % à 228 millions de dollars[13].

Actionnaires modifier

Liste des principaux actionnaires au [14] :

Nom %
Contrarian Capital Management 9,22 %
River & Mercantile Asset Management 7,18 %
Boussard & Gavaudan Investment Management 4,84 %
Norges Bank Investment Management 3,96 %
Dimensional Fund Advisors 3,13 %
Cobas Asset Management 2,87 %
DNCA Finance 2,67 %
The Vanguard Group 2,32 %
Fidelity International Limited (en) Investment Advisors (UK) 1,71 %
BlackRock Fund Advisors 1,58 %

Métiers modifier

CGG collecte, traite et interprète des signaux sismiques pour les transformer en images du sous-sol que les clients, principalement les compagnies de pétrole et de gaz, utilisent dans leurs activités d’exploration-production.

Équipement modifier

Sercel, la division Équipement de CGG, conçoit, fabrique et commercialise notamment les matériels d’acquisition sismique qui seront déployés à terre, en mer, dans les zones de transition ainsi que les outils de sismique puits.

Acquisition modifier

CGG ne fait plus d’acquisition de données géophysiques depuis la vente de ses derniers bateaux en 2019, repris par Shearwater Geoservices[15].

GGR (Géologie, Géophysique et Réservoir) modifier

  • Imagerie Subsurface : CGG dispose de plus de 35 centres d'imagerie dans le monde dans lesquels les données sismiques marines et terrestres sont traitées et transformées en images de grande qualité.
  • GeoSoftware : Les équipes de GeoSoftware développent des algorithmes pour l'analyse des diagraphies de puits, la caractérisation sismique des réservoirs, la pétrophysique, l'interprétation structurale et sismique et la modélisation des réservoirs.
  • GeoConsulting : GeoConsulting fait appel à la cartographie satellitaire (NPA Satellite Mapping) et analyse jusqu'aux propriétés physico-chimiques des roches pour mieux comprendre les gisements. La bibliothèque de données sismiques, gravimétriques, magnétiques et de puits stocke des études géologiques régionales et globales qui comprennent des analogues de réservoirs, des modèles prévisionnels, des données tectoniques et des informations sur les systèmes pétroliers d'environ 500 bassins.
  • Gestion de données : CGG développe des données prêtes à l'interprétation, qui, associées à des services de conseil et de formation, permettent aux entreprises clientes de transformer leurs données brutes en connaissance.

Liens externes et gouvernance d'entreprise modifier

  • (en) Site officiel
  • Président du Conseil d’administration: Philippe Salle

Notes et références modifier

  1. Sirene, (base de données) 
  2. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom CGG (consulté le )
  3. Le FSI vient renforcer le capital de CGG Veritas, Stéphane Lauer, Le Monde, 5 juin 2006.
  4. « CGG Veritas devient CGG » [archive], LeFigaro.fr, 28 janvier 2013 (consulté le 22 mars 2013).
  5. Le Figaro avec AFP, « Le groupe CGG va supprimer 94 postes sur son site de Massy », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  6. « Frappé par la crise pétrolière, CGG n'en finit pas de se restructurer », sur Les Echos, (consulté le )
  7. « Le groupe parapétrolier CGG supprime un quart de l’effectif de son siège », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « CGG creuse ses pertes en 2020, attend une reprise cette année », sur LEFIGARO (consulté le )
  9. « CGG creuse ses pertes en 2020, attend une reprise cette année », sur Boursorama, (consulté le )
  10. « CGG: résultats "en demi-teinte", plus optimiste pour la suite », sur Boursorama, (consulté le )
  11. « CGG: résultats «en demi-teinte», plus optimiste pour la suite », sur LEFIGARO (consulté le )
  12. « CGG renoue avec les bénéfices au 2e trimestre grâce à sa division Earth Data », sur Investir (consulté le )
  13. « CGG repasse dans le vert au 2e trimestre dans un contexte porteur », sur LEFIGARO, (consulté le )
  14. « CGG : Actionnaires Dirigeants et Profil Société », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  15. « Vente des bateaux CGG à Shearwater », sur www.offshore-mag.com (consulté le )