Călin Popescu-Tăriceanu
Călin Popescu-Tăriceanu, né le à Bucarest, est un homme d'État roumain.
Călin Popescu-Tăriceanu | |
Călin Popescu-Tăriceanu en 2014. | |
Fonctions | |
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Président du Sénat roumain | |
– (5 ans, 5 mois et 23 jours) |
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Législature | 7e et 8e |
Prédécesseur | Cristian Dumitrescu (intérim) Crin Antonescu |
Successeur | Șerban Valeca (intérim) Teodor Meleșcanu |
Ministre des Affaires étrangères (intérim) | |
– (15 jours) |
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Premier ministre | Lui-même |
Gouvernement | Popescu-Tăriceanu |
Prédécesseur | Mihai Răzvan Ungureanu |
Successeur | Adrian Cioroianu |
Premier ministre de Roumanie | |
– (3 ans, 11 mois et 23 jours) |
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Président | Traian Băsescu |
Gouvernement | Popescu-Tăriceanu |
Législature | 5e |
Coalition | PNL-PD-UDMR-PUR PNL-PD-UDMR (2006-2007) PNL-UDMR (2007-2008) |
Prédécesseur | Eugen Bejinariu (intérim) Adrian Năstase |
Successeur | Emil Boc |
Président du Parti national libéral | |
– (4 ans, 5 mois et 18 jours) |
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Prédécesseur | Theodor Stolojan |
Successeur | Crin Antonescu |
Ministre d'État Ministre de l'Industrie et du Commerce | |
– (11 mois et 23 jours) |
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Premier ministre | Victor Ciorbea |
Gouvernement | Ciorbea |
Prédécesseur | Alexandru Stănescu (ro) (Industrie) Dan Ioan Popescu (en) (Commerce) |
Successeur | Mircea Ciumara (en) |
Biographie | |
Nom de naissance | Călin Constantin Anton Popescu-Tăriceanu |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bucarest (Roumanie) |
Nationalité | roumaine |
Parti politique | PNL (1990-2014) PLR (2014-2015) ALDE (2015-2020) |
Profession | Ingénieur en construction |
Religion | Catholicisme |
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Premiers ministres de Roumanie Présidents du Sénat de Roumanie |
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Membre du Parti national libéral (PNL), il est Premier ministre de Roumanie de 2004 à 2008. Ayant par la suite fondé le Parti libéral-réformateur (PLR), qui fusionne peu après dans l'Alliance des libéraux et démocrates (ALDE), il se présente à l'élection présidentielle de 2014, où il recueille 5,4 % des voix au premier tour.
Il est président du Sénat roumain de à .
Jeunesse et études
modifierDiplômé de l'Institut technique de construction hydrotechnique de Bucarest, Călin Popescu-Tăriceanu est aussi titulaire d'un master en mathématique et informatique de l'université de Bucarest.
Parcours politique
modifierParlementaire et ministre
modifierEn 1996, élu député de Bucarest, il est nommé ministre de l'Industrie et du Commerce dans le gouvernement Victor Ciorbea, fonction qu'il assume un an durant, jusqu'en 1997. Il est désigné, en 2000, vice-président du groupe parlementaire du Parti national libéral, puis vice-président de la Commission du budget à la Chambre des députés.
Premier ministre
modifierAllié du président Băsescu
modifierÀ la suite du renoncement de Theodor Stolojan pour raisons de santé, il est choisi pour le remplacer comme président du PNL, coprésident de l'Alliance justice et vérité (DA) et candidat au poste de Premier ministre à l'occasion des élections législatives de 2004.
Bien qu'arrivée derrière le Parti social-démocrate (PSD), avec 112 députés sur 332 et 49 sénateurs sur 137, la D.A. forme une coalition gouvernementale avec l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) et le Parti humaniste roumain (PUR). Le , le gouvernement Popescu-Tăriceanu reçoit l'investiture du Parlement par 265 voix contre 200.
Rupture avec le chef de l'État
modifierLe , il présente la démission de son gouvernement au président Traian Băsescu, après le rejet par la Cour constitutionnelle roumaine de lois visant à réformer le système judiciaire. Néanmoins, le président cherchait depuis quelque temps à provoquer des élections législatives anticipées en vue de consolider sa majorité. Le , après s'être entretenu avec des membres de la Commission européenne à Bruxelles, Tăriceanu retire sa démission.
Dès lors, ses relations avec le chef de l'État et le Parti démocrate (PD), autre membre de l'Alliance DA, vont en s'aggravant. Ainsi, il est ouvertement critiqué par Băsescu lorsqu'il annonce, le , avec le soutien du PNL, son intention de retirer les troupes roumaines d'Irak. De même, à partir du , il prend l'intérim de la direction du ministère des Affaires étrangères, à la suite du refus du président de nommer Adrian Cioroianu à ce poste, en remplacement de Mihai Răzvan Ungureanu.
Le , il annonce un important remaniement ministériel voyant l'exclusion des ministres démocrates, et obtient la confiance des parlementaires, grâce au soutien du Parti social-démocrate, le . Le même jour, la Cour constitutionnelle rappelle à Traian Băsescu que celui-ci n'a pas de droit de veto sur les nominations des ministres, et que donc son refus de nommer Cioroianu était inconstitutionnel. Călin Popescu-Tăriceanu échappe, le suivant, à une motion de censure déposée par le PD, qui n'obtient que 220 voix sur les 232 nécessaires.
Lors de la crise internationale liée aux caricatures de Mahomet, Tăriceanu invite au respect des « sensibilités religieuses », regrettant la vague de violences dans le monde arabe[1].
Opposant à Traian Băsescu
modifierCandidat à sa succession, sous les couleurs du seul Parti national libéral, lors des élections législatives de 2008, Popescu-Tăriceanu ne parvient à conserver son poste. Le PNL se classe en effet troisième, avec 65 députés sur 334 et 28 sénateurs sur 137. Il est remplacé, un mois plus tard, par Emil Boc, membre du Parti démocrate-libéral (PDL) et soutenu par une alliance entre le PDL et le PSD. Il prend alors la présidence du groupe du PNL à la Chambre des députés. Le , il est battu lors de l'élection pour la présidence du parti par le vice-président du Sénat, Crin Antonescu, par 546 voix contre 873 à son adversaire.
Président du Sénat
modifierLe , à la suite de la dissolution de l'Union sociale-libérale, le président du Sénat, Crin Antonescu, démissionne après avoir contraint le PNL à quitter la coalition. Opposé à cette décision, Popescu-Tăriceanu décide de quitter le parti. Il est élu, le suivant, président du Sénat par 93 voix, grâce au soutien des sociaux-démocrates du Premier ministre, Victor Ponta, et succède ainsi à Antonescu.
Le Parti libéral-réformateur fusionne, en , avec le Parti conservateur (PC) dans l'Alliance des libéraux et démocrates (ALDE), que Călin Popescu-Tăriceanu copréside avec Daniel Constantin.
En novembre 2018, une enquête est ouverte à son encontre par la Direction nationale anticorruption (DNA). Il est soupçonné d'avoir touché 800 000 dollars de pots-de-vin dans le cadre de l'achat de licences Microsoft en 2008, alors qu'il était à la tête du gouvernement[2].
Candidat à la présidentielle
modifierEn 2014
modifierIl fonde, le suivant, le Parti libéral-réformateur (PLR), puis annonce sa candidature à l'élection présidentielle du 2 novembre pour briguer la succession de Băsescu, en dépit de sondages qui ne le créditent que d'un faible résultat. Lors du premier tour, il recueille 504 880 suffrages, soit 5,36 %.
Il décide de soutenir, pour le second tour, la candidature du Premier ministre Victor Ponta, lequel présente Popescu comme son premier choix pour le poste de Premier ministre s'il devenait président[3],[4]. Mais contre toute attente, Ponta est battu par le candidat de centre droit, Klaus Iohannis.
En 2019
modifierLe 24 juillet 2019, l'ALDE annonce la candidature de Călin Popescu-Tăriceanu à l'élection présidentielle roumaine de 2019[5]. Le 26 août, du fait de la désignation par le PSD de Viorica Dăncilă comme candidate, plutôt que de soutenir Călin Popescu-Tăriceanu, candidat de l'ALDE, l'ALDE quitte la coalition gouvernementale.
Alors que Dăncilă dispose dorénavant 45 jours pour convoquer un nouveau vote de confiance et de chercher de nouveaux alliés[6], il retire sa candidature le 26 août. Il apporte son soutien à l'indépendant Mircea Diaconu, candidat de Pro Romania[7].
Récompense
modifierPopescu-Tăriceanu, sur proposition de Jean-Paul Carteron, président-fondateur du Forum de Crans Montana, se voit décerner en le prix de la fondation décerné par Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne, et Federico Mayor Zaragoza, coprésident du Haut Panel des Nations unies pour l'alliance des civilisations.
Notes et références
modifier- « Les évènements du 5 au 6 février », sur nouvelobs.com, .
- « Roumanie: le président du Sénat visé par une enquête pour corruption », sur Le Figaro, (consulté le ).
- (en) « Călin Popescu Tăriceanu, on the Daily Summary: Iohannis has nothing in common with liberalism, has no political identity », sur antena3.ro, .
- (en) « Victor Ponta: Călin Popescu Tăriceanu, the best option for Prime Minister », sur antena3.ro, .
- (ro) « Tăriceanu, desemnat candidatul ALDE la prezidențiale: În acest moment în PSD bântuie un sentiment defetist, și anume își propun mult prea puțin. Candidatura Vioricăi Dăncilă, o dezamăgire », sur hotnews.ro, (consulté le ).
- (en) Radu-Sorin Marinas, « Romania's ruling PSD party loses majority after ally quits », sur reuters.com, (consulté le ).
- (en) « ALDE decides to leave government, endorse Mircea Diaconu in presidential elections », sur actmedia.eu, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :