César Soulié
Fonctions
Syndic de Nyon

(5 ans)
Député direct du cercle de Nyon

(7 ans)
Membre du Petit Conseil

(3 ans)
Conseiller d'État vaudois

(16 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nyon
Date de décès (à 64 ans)
Lieu de décès Nyon
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Diplômé de Académie de Genève
Profession Avocat, juge, homme d'affaires
Religion Protestant

César Soulié, ou César Soulier[Note 1], né le à Nyon et mort le à Nyon, est un avocat, un juge, un homme d'affaires et une personnalité politique suisse[1].

Biographie modifier

De confession protestante, d'origine française, César Soulié acquiert la bourgeoisie de Nyon, et donc la nationalité suisse, en 1798. Il est le fils de Claude Soulié et d'Anne Louis Paris. Il reste célibataire. Après des études à l'académie de Genève, il obtient un doctorat en droit en 1788. Avocat à Genève dès 1790, il est président du tribunal de district de Nyon de 1803 à 1811. Il refuse en 1808 son élection au poste de juge au tribunal d'appel. il est en outre un des financiers de la manufacture de porcelaine de Nyon[1],[2].

Parcours politique modifier

Syndic de Nyon de 1806 à 1811, César Soulié décline son élection au Grand Conseil vaudois en 1803. Il est député direct du cercle de Nyon de 1808 à 1815 et, en parallèle, membre du Petit Conseil de 1811 à 1814, puis Conseiller d'État de 1814 à 1830. Modéré, il se joint aux libéraux dans les débats constitutionnels des années 1828-1830 contre les conservateurs[1],[3].

Hommages modifier

Nyon possède une rue César-Soulié, entre la rue de la Vy-Creuse et la route de Lausanne.

Références et notes modifier

Références modifier

  1. a b et c Olivier Meuwly, « César Soulier » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. « Nyon VD, Manufacture de porcelaine, 1781-1813 », sur ceramica-ch.ch (consulté le ).
  3. « Histoire du Conseil », sur www.vd.ch (consulté le ).

Notes modifier

  1. L'orthographe de son nom change selon les sources : la ville de Nyon utilise l'orthographe Soulié pour la rue en son hommage, tout comme le site du Conseil d'État vaudois. Le Dictionnaire historique de la Suisse et les sites mentionnant la manufacture de porcelaine de Nyon utilisent, eux, l'orthographe Soulier.