Navette (plante)

sous-espèce de Brassica rapa
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Brassica rapa subsp. oleifera

Brassica rapa subsp. oleifera
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Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Capparales
Famille Brassicaceae
Genre Brassica
Espèce Brassica rapa

Sous-espèce

Brassica rapa subsp. oleifera
(DC.) Metzg. (de), 1833

Synonymes

  • Brassica campestris L.
  • Brassica rapa subsp. campestris (L.) A.R.Clapham
  • Brassica rapa var. sylvestris Purchas & Ley
  • Brassica rapa var. silvestris (Lam.) Briggs
  • Brassica rapa [unranked] oleifera DC. (basionyme)

Classification phylogénétique

Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Clade Malvidées
Ordre Brassicales
Famille Brassicaceae

La Navette est le nom commun francisé de Brassica rapa subsp. oleifera (Brassica rapa Groupe Turnip Rape), une sous-espèce de Brassica rapa, espèce de plantes de la famille des Brassicaceae, originaire d'Europe et du Moyen-Orient[1].

Le terme « navette » a la même étymologie que le mot « navet » (du latin napus).

Formes modifier

Histoire modifier

La plante est cultivée en France dès le XVIe siècle. Sa culture couvre de grandes étendues dans le nord et l'est de la France dans la première moitié du XIXe siècle[2], mais la production disparaît pratiquement après la Seconde Guerre mondiale[3]. Elle est remplacée par le colza, plante issue d’un croisement entre un chou et une navette, dont le rendement à l'hectare est supérieur et dont la graine donne une quantité d'huile plus importante (40 à 45 %).

Utilisation modifier

Les navettes sont cultivées pour leurs graines oléagineuses. La graine contient entre 30 et 35 % d'huile au goût de chou et de navet.

Elles sont aussi cultivées comme plantes fourragères, plantes de couvert ou engrais verts.

La navette fourragère présente l’avantage de ne fleurir que rarement avant l’hiver, même semée de manière précoce. Cette crucifère est facile à implanter mais plus difficile à détruire[4]. Près de 40 variétés telles que Buko, Chicon, Perko, sont inscrites au catalogue commun des espèces et variétés[5].

La navette d'été est aussi cultivée pour ses feuilles, qui peuvent se cuisiner à la manière des épinards.

Références modifier

  1. Jean Guillaume, Ils ont domestiqué plantes et animaux : Prélude à la civilisation, Versailles, Éditions Quæ, , 456 p. (ISBN 978-2-7592-0892-0, lire en ligne), « Annexes ».
  2. Auguste Chevalier, « La culture des Plantes oléagineuses en France. », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  3. Nos Ancêtres, Vie et métiers, n°54 mars-avril 2012, p.12
  4. la navette fourragère sur le site Arvalis l'Institut du végétal
  5. « SPECIES A - 81 - TURNIP RAPE - BRASSICA RAPA L. », sur EU Plant variety database (consulté le )

Voir aussi modifier

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