Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale

bourses de financement d'afrique centrale

Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale
Image illustrative de l’article Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale
Image illustrative de l'article Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale
Siège de la BVMAC à Douala.
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine
Drapeau de la république du Congo République du Congo
Drapeau du Gabon Gabon
Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale
Drapeau du Tchad Tchad
Ville Douala (Cameroun)
Coordonnées 4° 02′ 59″ N, 9° 46′ 07″ E
Fondation
Propriétaire Société anonyme
Devises Franc CFA (CEMAC)
Site web www.bvm-ac.org
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
(Voir situation sur carte : Cameroun)
Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale

La Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale (BVMAC) est une place boursière régionale basée à Douala qui dessert les marchés du Cameroun, de la République centrafricaine, de la République du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Tchad. Elle est instituée par la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) en et la première cotation a eu lieu en 2008. En 2019, elle fusionne avec le Douala Stock Exchange pour former un seul marché boursier dans la zone CEMAC, le Cameroun ayant jusque là son propre marché.

Histoire modifier

Dans les années 1990, la CEMAC est frappée par une crise bancaire qui entraîne la fermeture de plusieurs établissements de la sous-région. Les gouvernements commencent dès lors à penser à développer un marcher boursier régional qui pourrait permettre aux entreprises d'avoir accès à des ressources de long terme. Après une étude de faisabilité supervisée par la BEAC en 1999, les chefs d'État de la CEMAC entérinent le projet d'une bourse régionale au Sommet de N'Djaména en 2001 et arrêtent leur choix sur Libreville comme siège de celle-ci.

En parallèle, le projet d'une bourse nationale camerounaise prend de l'ampleur. Les autorités de Yaoundé considèrent qu'au vu de leur économie (première de la CEMAC), le siège de la bourse doit leur revenir. C'est ainsi qu'est créé le Douala Stock Exchange en 2001[1].

La BVMAC voit officiellement le jour en 2003[2] mais la première cotation n'est lancée que le . Il s'agit d'un emprunt obligataire de l'État Gabonais. Alors que les autorités prévoyaient trois introductions par an, la BVMAC peine à décoller. Sont cotées principalement des emprunts obligataires. La seule action introduite est celle de SIAT Gabon en 2013[3].

En , les chefs d'État de la sous-région décident lors d'un sommet organisé à N'djamena, de fusionner les deux bourses existant en zone CEMAC. Cette décision est confirmée lors d'un nouveau sommet le . Un compromis est trouvé : la bourse unique aura pour siège Douala et le régulateur Libreville.

Le rapprochement des deux marchés se met en place à commencer par le régulateur. La CMF et la COSUMAF fusionnent en [4]. Les marchés boursiers de la sous-région sont fusionnés à la fin . Le , le Gabonais Henri-Claude Oyima est élu président du conseil d’administration de la BVMAC[5]. Le Camerounais Jean Claude Ngbwa est désigné directeur général par intérim de la nouvelle bourse. La BVMAC qui a désormais son siège à Douala devient le la seule bourse de la CEMAC[6].

Notes et références modifier

  1. « Trois recrues pour la Bourse de Douala », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  2. « CEMAC: Douala devient le hub financier d'Afrique centrale », sur Le360 Afrique, (consulté le )
  3. Mays Mouissi, « Gabon-Cameroun : Le conflit de leadership qui prive la CEMAC de la bourse des valeurs qu’elle mérite », sur mays-mouissi.com, (consulté le )
  4. « Marché financier de la CEMAC : la COSUMAF et la CMF finalisent leur fusion », sur La Tribune (consulté le )
  5. « Bourse : Henri-Claude Oyima, un financier gabonais à la tête de BVMAC », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  6. Achille Mbog Pibasso, « Gabon : Attijariwafa Bank arrangeur d’un emprunt obligataire de 100 milliards FCFA », sur Financial Afrik, (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier