Amberre

commune française du département de la Vienne
(Redirigé depuis Bournezeau (Vienne))

Amberre
Amberre
L'église Saint-Martin de Bournezeau.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes du Haut-Poitou
Maire
Mandat
Céline Plisson
2020-2026
Code postal 86110
Code commune 86002
Démographie
Gentilé Amberrois
Population
municipale
570 hab. (2021 en augmentation de 0,18 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 02″ nord, 0° 09′ 56″ est
Altitude Min. 88 m
Max. 123 m
Superficie 15,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Migné-Auxances
Législatives Première circonscription
Localisation
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Amberre
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Amberre
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Amberre
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Amberre

Amberre est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune d'Amberre se trouve au nord-ouest du département de la Vienne.

Communes limitrophes modifier

Géologie et relief modifier

Amberre est située dans la plaine poitevine. Le territoire communal ne présente aucun relief notable. Ses altitudes extrêmes, 88 m au minimum au nord et 123 m au maximum au sud, ne sont séparées que par une amplitude de 35 m.

Hydrographie modifier

La commune est arrosée au nord-ouest par le Prepson qui y prend sa source.

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuville-de-Poitou à 10,89 km à vol d'oiseau[4], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports modifier

Le bourg d'Amberre, traversé par la route départementale 24, se situe, en distances orthodromiques, trois kilomètres au sud-ouest de Mirebeau et 20 kilomètres au nord-ouest de Jaunay-Clan.

La commune est également desservie par les routes départementales 7, 18, 725 (l'ancienne route nationale 725) et 738 (l'ancienne route nationale 738).

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Amberre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), zones urbanisées (1,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Amberre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels modifier

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Amberre.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 31,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[18].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1996, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Amberra vers 1051[19], Ecclesia Sancti Petri de Amberria en 1119[20].

Histoire modifier

Comme le reste de la France, Amberre accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution[21].

En 1829, la commune de Bournezeau fusionne avec Amberre. De 1973 à 1979, Amberre fusionne avec Mirebeau en tant que commune associée et reprend son autonomie ensuite[22].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
26 octobre 1947 5 mai 1953 Alfred Texereau    
5 mai 1953 21 mars 1965 Hubert Thibaud    
21 mars 1965 30 mars 1977 André Garnier    
30 mars 1977 22 mars 1983 Gilbert Audinet    
22 mars 1983 16 juin 1995 Michel Mauduit    
16 juin 1995 15 mars 2008 Yves Avril    
15 mars 2008 2000 Michel Collas[24]    
2000 décembre 2020 Gérald Garnier    
décembre 2020 En cours Céline Plisson    

Instances judiciaires et administratives modifier

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants sont nommés les Amberrois[25].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 570 habitants[Note 4], en augmentation de 0,18 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population a été atteint en 2019 avec 580 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
235214213234426428410412454
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
469480470510528541578560542
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
533531553535525501504482489
1962 1968 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
451423379370424470542573570
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 28,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 296 hommes pour 281 femmes, soit un taux de 51,30 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,29 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,8 
6,4 
75-89 ans
6,4 
14,9 
60-74 ans
13,9 
21,4 
45-59 ans
19,7 
20,4 
30-44 ans
24,8 
13,0 
15-29 ans
11,1 
23,2 
0-14 ans
22,3 
Pyramide des âges du département de la Vienne en 2020 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,4 
75-89 ans
10,3 
17,6 
60-74 ans
17,9 
19,4 
45-59 ans
18,9 
17,4 
30-44 ans
16,8 
19,3 
15-29 ans
18,1 
17,4 
0-14 ans
15,7 

Économie modifier

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[31], il n'y a plus que 15 exploitations agricoles en 2010 contre 36 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées sont passées de 1 020 à 1 140 hectares. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[32].

61 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre et orge), 7 % pour le fourrage, 23 % pour les oléagineux (colza et tournesol). En 2010, 5 hectares sont consacrés à la viticulture contre 10 en 2000[31].

Alors qu'en 2000, il y avait 514 têtes de caprins et 68 têtes de bovins, en 2010, il n'y a plus d'élevage[31]. La disparition de l'élevage de caprins est révélatrice de l’évolution qu’a connu cet élevage, en région Poitou-Charentes, au cours des deux dernières décennies : division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par six des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution de la production caprine a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite et encouragé l’adaptation structurelle des élevages restants[33].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Amberre et Neuville-de-Poitou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Neuville de Poi » (commune de Neuville-de-Poitou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Neuville de Poi » (commune de Neuville-de-Poitou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Amberre », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, p. 618, (ISBN 2600028838).
  20. Fonteneau, t. XXVII, p. 67.
  21. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 194
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Décédé en fonctions.
  24. Fichier des maires de la Vienne sur le site de la Préfecture. Consulté le 17 novembre 2009
  25. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/07/2008.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Amberre (86002) », (consulté le ).
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Vienne (86) », (consulté le ).
  31. a b et c Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
  32. Agreste – Enquête Structure 2007
  33. Agreste – Bulletin no 11 de décembre 2005
  34. « Eglise paroissiale Saint-Pierre », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  35. Notice no IA00045484, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 novembre 2009
  36. « Eglise paroissiale », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  37. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011