Bourbaki (trois-mâts)

bateau

Bourbaki
Type Trois-mâts carré, voilier à prime
Histoire
Chantier naval Chantiers de la Loire
Lancement 1898-99
Statut épave
Caractéristiques techniques
Longueur 79,54 m
Maître-bau 12,26 m
Tirant d'eau 6,20 m
Carrière
Armateur Compagnie René Guillon et René Fleury
Affréteur Compagnie René Guillon et René Fleury
Pavillon Drapeau de la France France
Port d'attache Nantes

Le Bourbaki est le cinquième bateau d'une série de huit sister-ships, lancés entre le et le par les Chantiers de la Loire à Nantes.
Il fut construit pour la Compagnie René Guillon et René Fleury.

Caractéristiques modifier

Le Bourbaki ainsi que ses sister-ships (Général de Charette, Mac Mahon, Général de Boisdeffre, Maréchal Davout, Maréchal Lannes, Maréchal de Villars et Maréchal de Turenne) avaient les caractéristiques suivantes :

  • Longueur : 79,54 m
  • Largeur : 12,26 m
  • Creux : 7,29 m
  • Tirant d'eau : 6,20 m
  • Surface de voilure : 2 631 m2
  • Déplacement: 3 110 tonneaux pour 2 297 tonnes de jauge brut
  • Gréement: trois-mâts à coffre

Histoire modifier

Le destin de ce trois-mâts carré est curieusement lié à celui d'un autre navire : le cuirassé France. Ce bateau militaire fut lui aussi construit par les Chantiers de la Loire mais sur le site de Saint-Nazaire.

Face à la concurrence des vapeurs, les grands voiliers comme le Bourbaki sont devenus obsolètes. Mis en vente, il est acheté par la société de récupération de matériaux Neptune. Cette dernière a acheté, en 1935, l'épave du France coulé le ,

Après son achat, le vieux trois-mâts est transformé en ponton pour le transport des ferrailles récupérées. Une grue y sera installée.

Mais, au cours d'une tempête, le , il coule sur son ancre devant l'entrée de Port Haliguen[1].

Aujourd'hui il ne reste que quelques tôles à plat au fond partiellement ensablées, orientées au 056° . Sa position est 47° 29′ 36″ N, 3° 05′ 54″ O.

L'épave est répertoriée par le Shom sous le no 14573-130.

Article connexe modifier

Sources modifier