Boulevard de Grenelle
boulevard de Paris, en France
Le boulevard de Grenelle est une voie du 15e arrondissement de Paris.
15e arrt Boulevard de Grenelle
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Situation | |||
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Arrondissement | 15e | ||
Quartier | Grenelle | ||
Début | Place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d’Hiver | ||
Fin | Place Cambronne et rue Alexandre-Cabanel | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 220 m | ||
Largeur | 42 m | ||
Historique | |||
Création | 23 mai 1863 | ||
Dénomination | 30 décembre 1864 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4272 | ||
DGI | 4310 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierCe site est desservi par les stations de métro Cambronne, La Motte-Picquet - Grenelle, Dupleix et Bir-Hakeim.
Origine du nom
modifierLe nom du boulevard renvoie à l’ancienne commune de Grenelle qu’elle longeait.
Historique
modifierAnciennement, c'était :
- à l'extérieur de l'ancien mur d'octroi :
- le boulevard de Javel, pour la partie située entre les actuels quai de Grenelle et rue de Lourmel ;
- le boulevard de Grenelle, pour la partie située entre les actuelles rue de Lourmel et rue du Commerce ;
- le boulevard de Meudon, pour la partie située entre les actuelles rue du Commerce et place Cambronne ;
- à l'intérieur de l'ancien mur d'octroi :
- le chemin de ronde de Grenelle pour la partie située entre les actuelles quai Branly et rue Daniel-Stern ;
- une partie du chemin de ronde de l'École-Militaire, pour la partie située entre les actuelles rue Daniel-Stern et place Cambronne.
Par l’arrêté du , la partie du boulevard de Grenelle comprise entre l'avenue de Breteuil et la place Cambronne reçut le nom de « boulevard Garibaldi ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifierLe terre-plein central est occupé par le viaduc du métropolitain (ligne 6).
- No 1 : siège du Gros-Caillou sportif. Le tabac du Vél’ d'Hiv’, café-tabac tenu par Daniel Dousset dans les années 1950.
- No 10 : siège du Parisien depuis 2017.
- Nos 44-46 : immeuble construit par Yves Lion de 1995 à 1997[1].
- No 55 : en 1958 est tourné le film Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle.
- Nos 59 à 63 : emplacement de la barrière de Grenelle, appelée parfois barrière des Ministres. Les pavillons construit Claude-Nicolas Ledoux ont été partiellement détruits par l’explosion de la poudrerie de Grenelle[2],[3].
- No 87 : siège de la Fédération française de football ; anciennement centre technique de l'aluminium français [4] jusque dans les années 1970-1980 (ce qui explique les bas-reliefs muraux illustrant cette métallurgie).
- No 99 : l'amiral Philippe de Gaulle y est né en 1921[5].
- No 107 : domicile du résistant Roland Agon, mort pour la Libération de Paris ; une plaque lui rend hommage au 52, avenue de La Motte-Picquet[6].
- No 123 : voie H15 qui abritait l'usine parisienne de matériel électrique de contrôle et industriel (MECI) jusque dans les années 1970 et qui est maintenant le siège de France Loisirs.
- No 131 : le latiniste, archéologue, historien et traducteur André Boulanger (1886-1958) habita à cette adresse[7].
- No 135 : sous-station électrique du métro de Paris réalisée par l'architecte Paul Friesé en 1911. Elle est chargée d'alimenter les stations en courant continu à basse tension et ce, pour faire courir moins de risques aux usagers. Cet édifice accueillait au rez-de-chaussée la salle des machines (au niveau des baies vitrées) et la salle des accumulateurs au premier étage. La façade est réalisée en briques, des piliers métalliques séparant les baies vitrées, avec trois arches à leur sommet. Désaffectée à partir des années 1960, la sous-station est devenue un local de service de la RATP vers 2000[8].
Galerie
modifier-
Plaque au no 8, en mémoire de la rafle du Vélodrome d'Hiver.
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Plaque en face du no 63, au niveau de la station Dupleix, en mémoire de la Libération de Paris.
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Plaque au no 65, immeuble de la Société philanthropique et centre d'accueil pour sans-abris.
-
Local RATP au no 135.
Notes et références
modifier- Devant, deux statues sont placées sur le trottoir.
- Lucien Lambeau, Histoire des communes annexées à Paris - Vaugirard, Paris, Ernest Leroux, Éditeur, , page 308.
- Renaud Gagneux, Denis Prouvost et Emmanuel Gaffard, Sur les traces des enceintes de Paris: promenades au long des murs disparus, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-322-6).
- Jomier Vincent, « Le Centre technique de l'aluminium. Un temple oublié du métal de l'ère nouvelle en plein Paris », Cahiers d'histoire de l'aluminium, 2015/2 (n° 55), p. 6-55, En ligne.
- Acte de naissance Paris 15e, 17 décembre 1921 (acte n° 4734)-31 décembre 1921 (acte n° 4892), page 20/28 acte N°4848.
- Daniel Grason, notice « Abon Roland, Maurice », maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr, consulté le 16 septembre 2017.
- « Liste générale des membres de l'Association », Revue des Études grecques, 1948, 61-286-288, pp. 47-63.
- Plaque commémorative devant le no 135. Il existe plusieurs autres sous-stations du même type, à l'architecture similaire : la sous-station Bastille (4e arrondissement), la sous-station 19 rue Chanoinesse (4e arrondissement), la sous-station Sèvres (6, rue Juliette-Récamier, 7e arrondissement), la sous-station Opéra (9e arrondissement), la sous-station Temple (10e arrondissement), la sous-station Necker (5, impasse de l'Enfant-Jésus, 15e arrondissement) et la sous-station Auteuil (16e arrondissement).