Boris Simon-Gontcharov

peintre, écrivain et traducteur français
Boris Simon-Gontcharov
Naissance
Malzéville (Lorraine)
Décès (à 59 ans)
Saint-Cloud (Hauts-de-Seine)
Activité principale
Écrivain et traducteur
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

Boris Simon-Gontcharov, né le à Malzéville, en Lorraine et mort à Saint-Cloud le , était un peintre, un écrivain et un traducteur français.

Famille modifier

Sa famille est française par son père, Pol Simon, chef de travaux de mathématiques à Nancy, passionné d'art et de littérature, et russe par sa mère, Elisabeth Gontcharov, (l'écrivain Ivan Gontcharov était son arrière-grand-oncle). En raison de la Première Guerre mondiale, de la Révolution russe et de ses conséquences, Boris et son frère aîné Sacha sont restés chez leur grand-mère maternelle russe, de 1914 à 1921[1].

Les trois frères de Boris ont également eu des activités littéraires ou artistiques. L'aîné, Sacha Simon (1908-1988), a été grand reporter et écrivain. Louis Simon (1911-1988), également auteur de romans scouts, a écrit des chansons connues, mises en musique par César Geoffray. Le cadet, Romain Simon (1916-2007) a été un très grand illustrateur animalier pour la jeunesse.

Biographie modifier

En khagne, à Nancy, Boris s'est lié d'amitié avec l'écrivain Henri Thomas qu'il a connu au lycée Poincaré de Nancy et tous deux ont entretenu une longue correspondance jusqu'en 1943[2]. Boris Simon-Gontcharov fut l'auteur de romans scouts pour la jeunesse[3].

« Il n’était pas de ceux qui voulant sauver leur vie, la perdent. J’imagine que nous aurons un jour rendez-vous sur les hautes prairies de la montagne ». Henri Thomas[4]

Son œuvre la plus connue est un témoignage sur le Mouvement Emmaüs fondé par l'Abbé Pierre. Son récit écrit depuis 1952, Les Chiffonniers d'Emmaüs, publié en 1954, fut dès sa parution adaptée au cinéma, et projetée en 1955.

Il organise et participe à de nombreuses expositions à Paris, Besançon mais aussi Belgrade ou Philadelphie. Il est notamment un fidèle du salon des Annonciades de Pontarlier[5].

Boris Simon est également connu comme traducteur de l'allemand[6], en particulier pour des œuvres de Thomas Bernhard[7].

Œuvres modifier

  • Un duel, fantaisie burlesque en 1 acte (1941)
  • La Fleur d'éternelle félicité, féerie dramatique en 5 actes (1944)
  • Les Semeurs de sel, jeu burlesque (1945)
  • Dans le vent du plateau (1946)
  • L'Etoile des mages a disparu (1946)
  • Noël du complot diabolique, mystère en trois actes (1946)
  • Le Maître lorrain Victor Prouvé (1947)
  • La Combe aux loutres (1950)
  • Passage de l'homme-chat, ed. Alsatia, collection Signe de Piste, SDP 52 (1952)
  • Les Chiffonniers d'Emmaüs (1954), adaptée au cinéma en 1955
  • Le Poids des autres (suite des Chiffonniers d'Emmaüs) (1955)
  • Les Anges fous (1958)
  • Le Cavalier bleu (1959)

Notes et références modifier

  1. Laurent Rollet, « Pol SIMON (1880-1922) », sur histoire-universite-nancy.fr (consulté le )
  2. Raymond Perrin, « Henri Thomas et Boris Simon : une amitié peu connue », sur Eclectisme, (consulté le )
  3. « Boris Simon », sur auteurs.romans-scouts.com (consulté le )
  4. Jean Vartier, « In Memoriam », L’Est Républicain,‎
  5. « Hommage à Boris Simon », FAN,‎ , p. 7
  6. « * Les cahiers du comte Kessler, traduits de l'allemand par Boris Simon. », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Michel Vagner, « Les quatre frères Simon », Est Magazine,‎ , p. 14

Voir aussi modifier

  • Boris Simon, CROQUIS NUS - DANSEUSES, 15 planches Fac-Similés en noir et  blanc, Ed.  Roland Gaggstatter,  Fribourg en Brisgau, Mars 1973
  • Boris notre ami, Hommage collectif, recueil, 1973

Liens externes modifier