Boris Pougo

Fonction
Ministre de l'Intérieur
1^er décembre 1990 - 22 août 1991
Vadim Bakatine (en) Viktor Barannikov (en)

Biographie
Naissance	19 février 1937 Tver
Décès	22 août 1991 (à 54 ans) Moscou
Sépulture	Cimetière Troïekourovskoïe
Nom dans la langue maternelle	Boriss Pugo
Nationalité	soviétique
Allégeance	Union soviétique
Formation	Université technique de Riga
Activité	Homme politique

Autres informations
Parti politique	Parti communiste de l'Union soviétique
Membre de	Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique Comité d'État sur l'état d'urgence
Arme	KGB
Grade militaire	Colonel général (1991)
Distinctions	Liste détaillée Ordre de l'Insigne d'honneur (1971) Ordre du Drapeau rouge du Travail (1976) Ordre de l'Étoile rouge (1980) Ordre de Lénine (1987)

Boris Karlovitch Pougo (en letton : Boriss Pugo, en russe : Борис Карлович Пуго), né le 19 février 1937 à Kalinine (aujourd'hui Tver) et mort le 22 août 1991 à Moscou, une personnalité politique soviétique, d'origine lettone.

Biographie modifier

Pougo grandit dans une famille lettone, communiste, qui fuit la Lettonie en 1918 après la déclaration d'indépendance du pays. En 1940, alors qu'il est enfant, sa famille retourne en Lettonie après son annexion par l'Union soviétique.

Pougo est diplômé de l'école polytechnique de Riga en 1960. Il travaille dans différentes cellules du Komsomol, puis pour le Parti communiste. Entre 1960 et 1984, il est successivement premier secrétaire du Comité central du Komsomol de la Lettonie soviétique, secrétaire du Comité central du Komsomol de l'URSS, premier secrétaire du Comité du parti soviétique de la RSS de Lettonie, et chef du KGB, le service de renseignement, en Lettonie soviétique^[1].

Pougo est premier secrétaire du Parti communiste de Lettonie du 14 avril 1984 au 4 octobre 1988. Il est alors appelé à Moscou par Mikhaïl Gorbatchev pour lutter contre la corruption qu'il juge omniprésente, en tant que président de la Commission de contrôle du Parti communiste (en), succédant à Mikhaïl Solomentsev.

Au début de 1990, il est nommé ministre de l'Intérieur, un poste où il n'hésite pas à faire usage de la force^[1]. Il est au centre du putsch de Moscou d'août 1991^[2]^,^[3], où il use de son pouvoir pour tenter de mater la résistance au coup d'État. Après l'échec de l'opération, il se suicide, avec sa femme, avant de pouvoir être arrêté^[2]. Certains médias évoquent un assassinat^[4].

Références modifier

↑ ^{a et b} « URSS: la bande des huit putschistes », sur lexpress.fr (consulté le 5 août 2016)
↑ ^{a et b} « La Russie se remémore le putsch de 1991, qui porta un coup fatal à l'URSS », sur Le Point, 19 août 2011 (consulté le 5 août 2016)
↑ « Le putsch de Moscou », sur franceinfo.fr, 26 août 2014 (consulté le 5 août 2016)
↑ Benjamin QUÉNELLE, « Les putschistes russes de 1991 ont eu une retraite tranquille », La Croix,‎ 18 août 2011 (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 5 août 2016)

Liens externes modifier

Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- GND
- WorldCat

(en) « An article on Pugo's death in Moscow Times » (version du 5 septembre 2001 sur Internet Archive)
(en) « Boris Pougo », sur Find a Grave

[:0-1] {a et b} « URSS: la bande des huit putschistes », sur lexpress.fr (consulté le 5 août 2016)

[:1-2] {a et b} « La Russie se remémore le putsch de 1991, qui porta un coup fatal à l'URSS », sur Le Point, 19 août 2011 (consulté le 5 août 2016)

[3] « Le putsch de Moscou », sur franceinfo.fr, 26 août 2014 (consulté le 5 août 2016)

[4] Benjamin QUÉNELLE, « Les putschistes russes de 1991 ont eu une retraite tranquille », La Croix,‎ 18 août 2011 (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 5 août 2016)

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