Bombardement de la Corée du Nord

Bombardement de Corée du Nord
Description de cette image, également commentée ci-après
Un escadron de B-29 américains bombardant la Corée du Nord le 30 janvier 1951.
Informations générales
Date 1950-1953
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord
Drapeau de la République populaire de Chine Chine

Guerre de Corée

Batailles

Offensive nord-coréenne :
(juin 1950 - septembre 1950)

Contre-offensive de l'ONU :
(septembre 1950 - octobre 1950)

Intervention chinoise :
(octobre 1950 - avril 1951)

Impasse :
(août 1951 - juillet 1953)

Post armistice :

Le bombardement de la Corée du Nord est une campagne militaire américaine qui s’inscrit dans le contexte de la guerre de Corée.

Contexte modifier

Selon l'auteur britannique Ernie Trory dans un livre édité en 1984, lors d’une réunion en octobre 1949 à Séoul, le chef de la mission militaire américaine en Corée (American Military Mission in Korea), le général William Lynn Roberts, déclara : « Il y a eu de nombreuses attaques sur le territoire au nord du 38e parallèle sur mes ordres et il y en aura bien d'autres dans les jours à venir… Désormais, l'invasion du territoire au nord du 38e parallèle par les forces terrestres sera conduite sur les ordres de la mission militaire américaine »[1].

Trois mois plus tard, en janvier 1950, le même commandant des forces armées américaines en Corée déclare : « La campagne contre le Nord a été décidée et la date de son exécution n'est plus très loin »[2].

Néanmoins, la guerre de Corée débuta officiellement, selon l’Organisation des Nations unies[3], le 25 juin 1950 lorsque les forces armées de la Corée du Nord franchirent à leur tour le 38e parallèle, qui divisait alors le pays en deux, et envahirent la Corée du Sud – en réponse à ces nombreuses incursions des troupes « sudistes » soutenues par les États-Unis. Le président américain Harry S. Truman décida d’endiguer « l’expansion communiste » en Asie orientale[4] ce qui prend par surprise les communistes. Ceux-ci avaient en effet prévu une inaction américaine pour la Corée comme l'analyse Henry Kissinger[5]. Ainsi, le 27 juin 1950, les troupes onusiennes, menées principalement par les forces américaines, entrèrent officiellement en guerre, en soutien au gouvernement de Corée du Sud dirigé par l’américaniste Syngman Rhee[6].

Déroulement des bombardements sur le territoire nord-coréen modifier

 
Plusieurs B-29 américains de la 98e BG(M) de la United States Air Force larguant des « tapis de bombes » sur la Corée du Nord en 1951
 
Bombardement d’un pont transfrontalier entre la Corée du Nord et la Chine, en novembre 1950, par un AD-3 de la Marine américaine.

Au cours des 37 mois de ce conflit, les forces armées des États-Unis du Commandement des Nations unies en Corée ont employé 576 000 tonnes de bombes[7] dont 412 000 pour l'USAF[8] dont une bonne part dans des opérations de bombardements stratégiques. 29 535 tonnes de napalm ont été également larguées[7].

Employé uniquement pour des bombardements conventionnels et des missions de reconnaissance, le Boeing B-29 Superfortress fut le seul bombardier stratégique américain à intervenir au cours de ce conflit. Cinq groupes de bombardement et un de reconnaissance du Strategic Air Command équipés de cet avion furent mis à la disposition du Far East Air Forces fin 1950[9]. Plus de 150 000 tonnes de bombes furent larguées au cours des trois années de guerre. À partir de 1951, ces missions deviennent plus périlleuses pour les Américains à cause de l’apparition des MiG-15, pilotés par les Coréens, forçant l'USAF à n'opérer que de nuit. Au total, 34 B-29 sont perdus, dont 16 abattus par les chasseurs nord-coréens. Ces bombardiers sont crédités, en 1976, avoir touché 27 avions nord-coréens[10].

1950 modifier

Dès juillet 1950, selon l’historien américain Bruce Cumings, des bombardements systématiques et d’une envergure encore inégalée à l’époque furent conduits par l’aviation américaine sur la majeure partie des villes nord-coréennes en vue de la destruction de ces villes et de leurs populations, civiles comme militaires.

Le napalm fut utilisé sur une plus grande échelle que plus tard pendant la guerre du Viêt Nam et ses dommages furent aussi plus importants, dû à la plus grande concentration de la population en Corée du Nord.

Bruce Cumings écrit : « La ville industrielle de Hŭngnam fut la cible d’une attaque majeure le 31 juillet 1950, au cours de laquelle 500 tonnes de bombes furent lâchées à travers les nuages. Les flammes s’élevèrent jusqu’à une centaine de mètres. L’armée américaine largua 625 tonnes de bombes sur la Corée du Nord le 12 août, un tonnage qui aurait requis une flotte de 250 B-17 pendant la Seconde Guerre mondiale. Fin août, les formations de B-29 déversaient 800 tonnes de bombes par jour sur le Nord. Ce tonnage consistait en grande partie en napalm pur. De juin à fin octobre 1950, les B-29 déversèrent 3,2 millions de litres de napalm[11]. »

Le 6 août 1950, un officier américain donne l’ordre à l’armée de l’air « que soient oblitérées les villes suivantes : Chongsong, Chinbo et Kusu-Dong[12]. »

Le 16 août, cinq formations de B-29 larguèrent des centaines de tonnes de napalm sur une zone rectangulaire identifiée au radar, près du front. On trouve un ordre similaire le 20 août.

Le 26 août, on trouve dans ces mêmes archives la simple mention : « Onze villages incendiés »[13].

De juin à fin octobre 1950, les B-29 déversèrent 3,2 millions de litres de napalm sur des villes et villages nord-coréens[14].

Le 8 novembre, soixante-dix-neuf B-29 déversèrent 550 tonnes de bombes incendiaires sur la ville de Sinuiju, la « rayant de la carte », selon un message du lieutenant général George Stratemeyer adressé au général MacArthur[15].

 
Un North American P-51 Mustang largue deux bombes au napalm sur un complexe industriel nord-coréen en 1951. Avion abattu le 13 septembre 1951 par des MiG-15 de la Force aérienne populaire de Corée.

1951 modifier

Début janvier 1951, le général Ridgway ordonna à l’aviation de cibler la capitale Pyongyang « dans le but de détruire la ville par le feu à l’aide de bombes incendiaires »[16]. L’objectif fut accompli les 3 et 5 janvier 1951. À mesure que les Américains se retiraient de Corée du Sud, au 30e parallèle, il menèrent une politique de la terre brûlée ; les villes de Uijeongbu, Wonju et d’autres petites villes du Sud furent incendiées après le passage des troupes[16].

 
La ville nord-coréenne de Wonsan attaquée par des bombardiers B-26 américains de la cinquième force aérienne, 1951

Le 10 mars 1951, après que la République populaire de Chine eut placé de nouvelles forces près de la frontière nord-coréenne et que les soviétiques eurent stationné deux-cents bombardiers sur les bases aériennes de Mandchourie[17] (d’où ils pouvaient potentiellement frapper les bases américaines au Japon), le général MacArthur demanda une « force atomique de type jour J » afin de conserver la supériorité aérienne sur le théâtre coréen[18].

1952 modifier

Dès l’automne de l’année 1952, il ne restait, d’après l’état-major américain, plus aucune « cible majeure » à bombarder en Corée du Nord[19]. Les bombardements dits « conventionnels » commencèrent à se tarir.

Bombardement de Pyongyang modifier

De 1950 à 1952 la capitale de la Corée du Nord fut intégralement rasée sous plus de 400 000 bombes américaines, ce qui représente une bombe par habitant à l’époque[20].

Le 3 janvier 1951 à 10h30, l’attaque de quatre-vingt-deux appareils américains sur la ville est responsable d’une grande partie de la destruction de la capitale bien que, selon un câble officiel déclassifié du conseil de sécurité de l’ONU[21], les militaires américains auraient eu conscience, avant son attaque, que la capitale n’abritait pas d’objectif militaire majeur. Ce câble en provenance du gouvernement nord-coréen demandait également l’assistance des Nations unies pour « retenir l’agresseur américain » contre d’importantes pertes civiles coréennes[22].

Bilan modifier

Conrad Crane écrivit à la demande de la U.S. Air Force un historique de la stratégie aérienne durant la guerre de Corée. Il y indique que l’armée de l’air américaine « provoqua une destruction terrible dans toute la Corée du Nord. L’évaluation à l’armistice des dégâts provoqués par les bombardements révéla que sur les 22 villes principales du pays, 18 avaient été au moins à moitié anéanties. » Un tableau établi par l’auteur soutient que les grandes villes industrielles de Hamhung et de Hŭngnam avaient été détruites à 80 %-85 %, Sariwon à 95 %, Sinanju à 100 %, le port de Chinnamp’o à 80 % et Pyongyang à 75 %.

Le tableau ci-dessous indique les résultats d’une évaluation conduite par l’U.S. Air Force du pourcentage de destruction de villes et nœuds de transport touchés des bombardements, tel qu’indiqué dans son ouvrage[23] :

Ville % de destruction
Conté de Musan 5 %
Conté de Sonbong 5 %
Anju 15 %
Sinŭiju 50 %
Kimch’aek 50 %
Chongju 60 %
Kanggye 60 %
Haeju 75 %
Pyongyang 75 %
Kyomipo (Songnim) 80 %
Hamhung 80 %
Chinnamp’o 80 %
Wonsan 80 %
Hŭngnam 85 %
Sunan-guyok (en) 90 %
Sariwon 95 %
Hwangju (comté de Hwangju) 5 %
Najin (Rashin) 97 %[24]
Kunu-dong 100 %
Sinanju 100 %

Témoignages modifier

Le général d’aviation américain Curtis LeMay déclara, après le début de la guerre : « Nous avons en quelque sorte glissé un mot sous la porte du Pentagone disant : « Laissez-nous aller là-bas (...) incendier cinq des plus grandes villes de Corée du Nord — elles ne sont pas très grandes — ça devrait régler les choses. » Eh bien, on nous a répondu par des cris — « Vous allez tuer de nombreux civils », et « c’est trop horrible ». Pourtant, en trois ans (...), nous avons incendié toutes (sic) les villes en Corée du Nord de même qu’en Corée du Sud (...). Sur trois ans, on arrive à le faire passer, mais tuer d’un coup quelques personnes pour régler le problème, beaucoup ne peuvent pas l’encaisser[25]. »

Le général américain William F. Dean, qui fut capturé par les forces nord-coréennes après la bataille de Daejeon, en juillet 1950, déclara qu’il ne restait de la plupart des villes et des villages qu’il vit que « des gravats ou des ruines couvertes de neige »[réf. souhaitée].

Au sein de l’armée américaine, on a pu constater une certaine division sur l’emploi systématique et en très grande quantité de la bombe au napalm sur des objectifs civils comme militaires nord-coréens. Des pilotes américains ont avoué dans plusieurs articles et interviews ne pas considérer que l’envoi de tracts aéroportés sur la population civile consistait en un avertissement efficace avant un bombardement[26].

Réactions internationales et écrits a posteriori modifier

Politiques modifier

Winston Churchill déclara vers la fin de la guerre de Corée à des officiels américains, au sujet des bombes au napalm utilisées : « lorsque le napalm fut inventé à la fin de la seconde guerre mondiale, personne n’imaginait qu’on en «aspergerait» toute une population civile[27]. »

La Cour pénale internationale n'existant pas au moment des faits, les États-Unis ne furent jamais traduits en justice pour crime contre l'humanité pour ce massacre de civils[28].

Presse modifier

Le journaliste Blaine Harden écrivit que ce bombardement fut « peut-être la partie la plus oubliée d’une guerre oubliée (...) un grand crime de guerre. Pourtant, cela montre que la haine de l’Amérique éprouvée par la Corée du Nord n’est pas toute fabriquée. Elle est enracinée dans un récit basé sur des faits, dont la Corée du Nord se souvient obsessionnellement et que les États-Unis oublient avec orgueil[22]. »

Plus récemment (2004), l’article de l’historien américain Bruce Cumings fut traduit pour Le Monde diplomatique ; il y écrit : « Sans recourir aux « armes nouvelles », bien que le napalm ait été très nouveau à l’époque, l’offensive aérienne n’en a pas moins rasé la Corée du Nord et tué des millions de civils avant la fin de la guerre. Pendant trois années, les Nord-Coréens se sont trouvés face à la menace quotidienne d’être brûlés par le napalm : « On ne pouvait pas y échapper », m’a confié l’un d’eux en 1981. En 1952, pratiquement tout avait été complètement rasé dans le centre et le nord de la Corée. Les survivants vivaient dans des grottes[11]. »

Civiles modifier

L’étude de John Mueller (2014) nous informe sur la popularité du bombardement de Corée du Nord et, plus généralement, de la guerre de Corée dans la population américaine des années 1950. Il écrit : « La popularité de l’action militaire américaine en Corée du Nord fut initialement haute puis déclina logarithmiquement aux pertes humaines américaines, (...). On peut également noter une quantité plutôt importante d’opinions tendant à soutenir le président en termes de politique militaire (...). La popularité de la guerre de Corée marqua une lente augmentation quelque temps après l’arrêt des affrontements[29] ».

Allégations de guerre biologique modifier

Il y a des accusations de la part des autorités nord-coréennes et chinoises de guerre biologique au cours du XXe siècle mais elles ont été démenties par des documents soviétiques et aucun document américain n’a confirmé ces allégations. En outre, Le 2 mai 1953, le Kremlin chargea l’ambassadeur soviétique à Pékin, V. V. Kouznetsov, de transmettre le message suivant à Mao : « Le gouvernement soviétique et le Comité central du PCUS furent induits en erreur. La diffusion par la presse d’informations concernant l’utilisation par les Américains d’armes bactériologiques en Corée était basée sur des informations fallacieuses. Les accusations contre les Américains étaient fausses[30]. » Et, à l’intention du chargé d’affaires soviétique en Corée du Nord : « Nous recommandons que la question d’une guerre bactériologique […] ne soit plus abordée au sein d’organisations internationales et d’organes de l’ONU. […] Les ouvriers soviétiques impliqués dans la fabrication de la prétendue preuve d’un emploi d’armes bactériologiques seront sévèrement punis[30]. »

Des historiens ou philosophes ont assuré que la guerre bactériologique américaine n’a jamais existé et qu’elle a été montée de toutes pièces par le journaliste australien Wilfred Burchett, qui était un agent d’influence travaillant pour le compte de l’URSS[31].

Références modifier

  1. THE INVASION OF NORTH KOREA, An extract from Churchill and the Bomb publié en 1970 par Ernie Trory (en), journaliste et politicien de la République démocratique allemande : « At a conference with his divisional commanders in Seoul during October 1949 General Roberts, Chief of the American Military Mission in Korea, said: "Certainly there have been many attacks on the territory north of the 38th parallel on my orders, and there will be many others in the days to come ... From now on, the invasion by the land forces of the territory north of the 38th parallel is to be carried out only on the basis of orders of the American military mission" ».
  2. THE INVASION OF NORTH KOREA, An extract from Churchill and the Bomb by Ernie Trory : « This is quoted in "Thus Wars Are Made" publié en 1970 par Albert Norden, who also tells us that three months later, in January 1950, General Roberts announced: "The campaign against the north has been decided upon, and the date for carrying it through is not very far off." Documents of the Syngman Rhee government, captured during the subsequent occupation of Seoul by the Korean Peoples Army and published by the North Korean government, confirmed the systematic preparation of the invasion of North Korea from the south. ».
  3. « ecpad.fr/le-bataillon-francais… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. (en) US Enters the Korean Conflict
  5. Voir Diplomacy d'Henry Kissinger, vo p. 475, notamment « The communists, analyzing the region in terms of American interests, did not find it plausible that America would resist at the tip of a peninsula when it had conceded most of the mainland of Asia to the Communists; while America, perceiving the challenge in terms of principle, was less concerned with Korea's geopolitical significance […] than with the symbolism of permitting communist agression to go unopposed. » (« Aux communistes, analysant la région à l’aune des intérêts américains, il ne parut pas plausible que l’Amérique opposerait une résistance au bout d’une péninsule dès lors qu’elle avait concédé la majeure partie de l’Asie continentale aux communistes ; tandis que l’Amérique, percevant le défi en fonction des principes, était moins préoccupée par l’importance géopolitique de la Corée […] que par le symbolisme que représentait le fait de laisser une agression communiste sans opposition. »).
  6. Guerre de Corée (juin 1950-juillet 1953) Larousse
  7. a et b (en) Rosemary Foot, A Substitute for Victory : The Politics of Peacemaking at the Korean Armistice Talks, Cornell University Press, , 248 p. (ISBN 978-0-8014-2413-7, présentation en ligne).
  8. (en) « Operation Desert Storm » (consulté le ).
  9. (en) « History of the Strategic Air Command Page 6 - 1950-53 », sur strategic-air-command.com, (consulté le ).
  10. (en) Futrell R.F., Aces and Aerial Victories : The United States Air Force in Southeast Asia, 1965–1973, Office of Air Force History, , 208 p. (ISBN 0-89875-884-X).
  11. a et b Bruce Cumings, « Mémoires de feu en Corée du Nord », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Archives nationales américaines, dossier 995 000, boîte 6175, dépêche de George Barrett, 8 février 1951.
  13. Archives nationales, RG338, dossier KMAG, boîte 5418, journal KMAG, entrées des 6, 16, 20 et 26 août 1950.
  14. The New York Times, 31 juillet, 2 août et .
  15. MacArthur Archives, RG6, box 1, Stratemeyer to MacArthur, 8 November 1950; Public Record Office, FO 317, piece no 84072, Bouchier to Chiefs of Staff, 6 November 1950; piece no 84073, 25 November 1959 sitrep.
  16. a et b Bruce Cumings, The Origins of the Korean War, tome II, Princeton University Press, 1990, p. 753-754 ; New York Times, 13 décembre 1950 et 3 janvier 1951
  17. Les documents rendus publics après l’effondrement de l’Union soviétique ne semblent pas corroborer cette information. Selon les historiens, les Soviétiques ne déployèrent pas une force aérienne de cette importance à l’époque, contrairement à ce que pensaient les services de renseignement – en raison peut-être d’une désinformation efficace de la part des Chinois.
  18. (en) « Home », sur tlaxcala-int.org (consulté le ).
  19. Conrad Crane, American Airpower Strategy in Korea, University Press of Kansas, Lawrence, 2000, p. 168-169.
  20. « bluewin.ch/fr/infos/internatio… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  21. « repository.un.org/bitstream/ha… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  22. a et b https://histoireetsociete.wordpress.com/2017/07/06/les-americains-ont-oublie-ce-que-nous-avons-fait-en-coree-du-nord/
  23. Conrad Crane, American Airpower Strategy in Korea, 1950-1953, Lawrence, Kansas, University Press of Kansas, , 252 p. (ISBN 978-0-7006-0991-8), p. 168
  24. (en) Spencer C. Tucker (en) et Spencer C. Tucker, The Encyclopedia of the Korean War : A Political, Social, and Military History, vol. 3, ABC-CLIO, , 1393 p. (ISBN 978-1-85109-849-1, lire en ligne), p. 608.
  25. « Un holocauste occulté : La stratégie de bombardements des USA - Entelekheia.fr »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Entelekheia.fr, (consulté le ).
  26. «Air War in Korea», dans Air University Quarterly Review 4, no 2, automne 1950, p. 19-40, et «Precision bombing», dans Air University Quartely Review 4, no 4, été 1951, p. 58-65.
  27. (en) Jon Halliday et Bruce Cumings, Korea : the unknown war, New York, Pantheon Books, , 224 p. (ISBN 978-0-394-55366-5), p. 166.
  28. « 25 juin 1950-27 juillet 1953 », sur herodote.net (consulté le ).
  29. (en) John E. Mueller, « Trends in Popular Support for the Wars in Korea and Vietnam 1 », American Political Science Review, vol. 65, no 2,‎ , p. 358–375 (ISSN 0003-0554 et 1537-5943, DOI 10.2307/1954454, lire en ligne, consulté le )
  30. a et b Cold War International History Project, Virtual Archive : Resolution of the Presidium of the USSR Council of Ministers. Date : 05/02/1953
  31. Jean-François Revel, La nouvelle censure : Un exemple de mise en place de la mentalité totalitaire, Paris, Robert Laffont, coll. « Hors Collection », (ISBN 978-2-221-03607-5, présentation en ligne). Lire aussi : Jean-François Revel, L'obsession anti-américaine : son fonctionnement, ses causes, ses inconséquences, Paris, Plon, , 299 p. (ISBN 2-259-19449-4), p. 20.

Bibliographie modifier

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier