Blondie B

rappeuse québécoise
Blondie B
Genre musical Rap

Blondie B, de son vrai nom Ludmila Zelkine, est une musicienne, pionnière du rap au Québec.

Biographie modifier

En 1983, à 19 ans, Ludmila Zelkine travaille comme serveuse au Checkers, un bar Noir situé avenue du Parc à Montréal. Elle est la seule Blanche dans l'établissement, et la clientèle lui donne le surnom de « Blondie »[1]. Avec son amie l'Haïtienne Yanick Toussaint, alias Teddy Bear, elle découvre le breakdance lors d'une prestation de GrandMixer D. ST. et Shahiem Johnson[1].

Le hip-hop et rap au Québec dans les années 1980 est un milieu dominé par les hommes anglophones[2]. Cependant, il existe une scène féminine très active[3], où Blondie B est une exception : « La Blanche qui parle français… j’avais l’air conne à faire du rap[1]. » Elle rappe en anglais, en français, en russe[4],[5] et en espagnol[6], ce qui la démarque[1].

Elle forme un duo avec Teddy Bear[7], et le DJ Butcher T.[1]. Les deux femmes vont jusqu'à Paris où elles feront une prestation au Palace[1].

Pour Félix B. Desfossés, Blondie B se démarque à Montréal dès 1983, où elle participe à l'émission « Club 980 » de Mike Williams sur CKGM, première émission à mettre en avant le rap québécois[7]. Avec Teddy Bear, elle y rencontre Wavy Wanda et Baby Blue, autres pionnières du rap québécois[1] qui forment le groupe Classy Crew[2]. Cette émission fait d'elles les références de la scène locale[2]. Ces femmes sont alors plus actives et plus nombreuses que les hommes[2].

En février 1984, elle participe à un spectacle hip-hop au Spectrum de Montréal[1].

Au milieu des années 1980, la montée de la violence des gangs pousse Blondie B à fuir un milieu de plus en plus dangereux. Après quelques ennuis, et malgré sa notoriété montante, elle décide de quitter la scène pour travailler sur des bateaux de croisière[1].

Famille modifier

Elle est la fille du chanteur de folk Alexandre Zelkine[1].

Références modifier