Bioule

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Bioule
Bioule
Mairie.
Blason de Bioule
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron
Maire
Mandat
Gabriel Serra
2020-2026
Code postal 82800
Code commune 82018
Démographie
Gentilé Bioulais
Population
municipale
1 178 hab. (2021 en augmentation de 6,99 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 25″ nord, 1° 32′ 21″ est
Altitude 85 m
Min. 84 m
Max. 208 m
Superficie 20,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aveyron-Lère
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bioule
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Bioule
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Bioule
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Bioule
Liens
Site web http://www.bioule.fr/

Bioule est une commune française, située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de Rieumet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bioule est une commune rurale qui compte 1 178 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Bioulais ou Bioulaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune située dans le Quercy à 3 km au nord-est de Nègrepelisse au sud de Caussade.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Caussade, Cayrac, Montricoux, Nègrepelisse et Réalville.

Communes limitrophes de Bioule[1]
Réalville Caussade
Cayrac   Montricoux
Nègrepelisse

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Bioule.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de Rieumet, le ruisseau de Cante-Merle, le ruisseau de Fontferrières, le ruisseau de l'Abélanie, le ruisseau de Lamolle, le ruisseau de la Rose, le ruisseau de Martel, le ruisseau des Poumarèdes, le ruisseau du Rat, le ruisseau Riounègre et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 33 km de longueur totale[3],[Carte 1].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[4].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records BIOULE (82) - alt : 92m, lat : 44°05'50"N, lon : 1°30'29"E
Records établis sur la période du 01-07-2002 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 0,5 3,1 6,4 9,9 13,9 15 14,4 11,1 8,4 4,6 1,6 7,5
Température moyenne (°C) 5,7 6,3 9,7 13,3 16,7 21 22,5 22,1 18,9 15 9,7 6,2 13,9
Température maximale moyenne (°C) 10,1 12,1 16,3 20,2 23,4 28,1 29,9 29,8 26,7 21,5 14,7 10,7 20,3
Record de froid (°C)
date du record
−9,5
19.01.17
−15,1
06.02.12
−10,5
01.03.05
−4,5
08.04.21
−1,7
06.05.19
4,5
01.06.06
6,5
15.07.16
6,6
30.08.09
1
25.09.02
−4
25.10.03
−9,5
18.11.07
−9,4
26.12.10
−15,1
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,5
24.01.18
25,7
27.02.19
27,9
31.03.21
32
30.04.05
34
25.05.17
41
27.06.19
41,2
30.07.20
41,9
26.08.10
37,9
12.09.16
32,4
02.10.11
25,6
02.11.11
20
05.12.06
41,9
2010
Précipitations (mm) 75,2 50,6 62,9 72,2 71,4 60,3 44,1 63,5 41,6 64,4 65,7 66 737,9
Source : « Fiche 82018003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,1
1,4
75,2
 
 
 
12,1
0,5
50,6
 
 
 
16,3
3,1
62,9
 
 
 
20,2
6,4
72,2
 
 
 
23,4
9,9
71,4
 
 
 
28,1
13,9
60,3
 
 
 
29,9
15
44,1
 
 
 
29,8
14,4
63,5
 
 
 
26,7
11,1
41,6
 
 
 
21,5
8,4
64,4
 
 
 
14,7
4,6
65,7
 
 
 
10,7
1,6
66
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[13].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[15], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[17] : le « bois de la Tanguine » (173 ha), couvrant 2 communes du département[18], et la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[17] : la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[20].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Bioule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[I 1],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), cultures permanentes (2 %), forêts (1,6 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Bioule est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001, 2006 et 2021[27],[24].

Bioule est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[28].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bioule.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 477 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 477 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2002, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 8] dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[34]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Héraldique modifier

Son blasonnement est : Écartelé d'azur à la tour d'argent et d'argent fretté de gueules.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 François THERON    
8 mai 1792 22 septembre 1792 Jean-Pierre BREUGNIER    
23 septembre 1792 8 décembre 1792 Pierre BIARGUES    
9 décembre 1792 1811 Bernard RESEIGUIE    
1811 1812 François THERON    
1812 22 janvier 1835 Jean BIARGUES    
22 janvier 1835 5 février 1835 Jean DURBAN    
6 février 1835 1848 Jean DURBAN    
1846 1848 Jean-Pierre DURBAN    
9 avril 1848 12 août 1848 Victor RAYNAL    
12 août 1848 1876 Jacques-Marie Félix BESSEY    
1876 1897 Paul BESSEY    
1897 1919 Guillaume REMEZY    
1919 1935 Louis DAVID    
1935 1944 Jacques BESSEY de BOISSY    
1944 1950 Pierre BONNET    
1950 1954 Albert BROUSSE    
1954 1965 Antonin TACHE    
1965 1971 Sylvain SALACROUX    
1971 1977 Maurice PICHAUD    
1977 1980 Zoël FENIE    
1980 1989 Jean-Marie MALBRANQUE    
1989 2001 André VALIERES    
2001 2006 Gabriel SERRA PR  
2014 En cours Gabriel SERRA PR  

Les maires sont élus par les conseillers municipaux élus par les citoyens de la commune.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2021, la commune comptait 1 178 habitants[Note 9], en augmentation de 6,99 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2001 1581 2121 2261 2511 2351 1861 2161 248
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1371 1261 1031 0821 0871 0281 014974940
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
859843759716722734690673728
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7396476376586747658458781 055
2015 2020 2021 - - - - - -
1 1011 1641 178------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 451 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 159 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 310 [I 4] (20 140  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 5,4 % 5,9 % 5,4 %
Département[I 7] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 699 personnes, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (72,7 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 108 emplois en 2018, contre 112 en 2013 et 106 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 515, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,5 %[I 10].

Sur ces 515 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 73 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

60 établissements[Note 12] sont implantés à Bioule au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 60
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 11,7 % (9,6 %)
Construction 10 16,7 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 23,3 % (29,7 %)
Information et communication 3 5 % (1,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 23,3 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
6 10 % (13,6 %)
Autres activités de services 6 10 % (9,3 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,3 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 60 entreprises implantées à Bioule), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[40] :

  • Art Scene Productions, arts du spectacle vivant (141 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 69 53 34 42
SAU[Note 15] (ha) 1 553 1 457 1 255 1 677

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 69 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 53 en 2000 puis à 34 en 2010[43] et enfin à 42 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[44],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 553 ha en 1988 à 1 677 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 40 ha[43].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Roch de Bioule construite en 1876 par l'architecte diocésain Théodore Olivier dans le style néogothique. Elle a été consacrée le 1er juin 1878 Les peintures décoratives ont été exécutées par le peintre Gaillard-Lala[45].
  • Chapelle du château de Bioule.
  • Temple protestant réalisé entre 1881 et 1882[46].
  • Château de Bioule reconstruit en brique à partir de 1329 sur des soubassements en pierre appartenant à des édifices antérieurs. Il est lié à la famille de Cardaillac. En 1344, le capitaine Hugues IV de Cardaillac-Bioule a rédigé un document concernant la défense de la ville. Ce document est un des premiers à mentionner l'usage des armes à feu. Depuis 1889, le château accueille l'école publique de la ville[47]. La chapelle du château est probablement l'ancienne église paroissiale dédiée à saint Sauveur. Quand le château a été remanié, elle a été transformée en chapelle funéraire des Cardaillac et a reçu un décor peint en 1378[48].

Personnalités liées à la commune modifier

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

  • Édouard Forestié, La charte des coutumes de Bioule en Quercy (1273), p. 125-149, dans Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1905, tome 33 (lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Bioule » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références modifier

Site de l'Insee modifier

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Autres sources modifier

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