Helfaut

commune française du département du Pas-de-Calais
(Redirigé depuis Bilques)

Helfaut
Helfaut
Mairie et écoles
Blason de Helfaut
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Francis Marquant
2020-2026
Code postal 62570
Code commune 62423
Démographie
Gentilé Helfallois
Population
municipale
1 732 hab. (2021 en augmentation de 5,48 % par rapport à 2015)
Densité 194 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 41′ 54″ nord, 2° 14′ 38″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 95 m
Superficie 8,92 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Omer
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Longuenesse
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Helfaut
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Helfaut
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Helfaut
Liens
Site web commune-helfaut.fr

Helfaut est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 105 142 habitants en 2019.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie modifier

Localisation modifier

L'ancien village et le centre-ville actuel sont situés sur une formation géologique particulière dite Plateau d'Helfaut, qui isole le bassin versant de la vallée de l'Aa au nord de vallée de la Lys (au sud). La commune abrite un patrimoine géologique exceptionnel, qui explique un paysage inhabituel pour la région. Les flancs des anciennes carrières périphériques au Plateau d'Helfaut laissent encore apercevoir de nombreuses strates géologiques, notamment à Helfaut et Wizernes (ceux des carrières d'Heuringhem et Blendecques se sont effondrés sous l'effet des poches de solifluxion.

Communes limitrophes d’Helfaut
Wizernes Blendecques
Hallines   Heuringhem
Pihem Bellinghem Ecques

Hydrographie modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est drainée par la Melde du Pas-de-Calais, cours d'eau d'une longueur de 15,29 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le bras de décharge de la lys oduel au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[1] ;

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité modifier

La commune bénéficie d'un patrimoine environnemental et géologique exceptionnel (elle a donné son nom au Dilluvium d'Helfaut, formation particulière d'argile à silex qu'on ne trouve que très rarement en France et en Europe). la commune abritait et abrite encore de nombreuses espèces rares et protégées, ainsi qu'un paysage de Lande acide à bruyère, très rare dans le Nord de la France, qui a justifié la création de la réserve naturelle des landes d'Helfaut.

Pour ces raisons elle est concernée par plusieurs périmètres d'inventaires ou de protection.

Espaces protégés et gérés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8].

Dans ce cadre, la commune fait partie de quatre espaces protégés :

  • le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[9] ;
  • les landes du plateau d'Helfaut, arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 404,509 hectares[10] ;
  • La réserve naturelle régionale (RNR) du plateau des landes, d'une superficie de 181,1428 hectares, géré par le syndicat mixte Eden 62. La réserve naturelle des landes de Blendecques, grâce à un substrat géologique particulier dit « diluvium d'Helfaut » et une assise d'argile à silex sur sable du Landénien, abrite notamment un grand nombre d'espèces typiques des milieux acides rares dans cette région calcaire. Le substrat argileux a permis la conservation de zones humides et de nappes dites « perchées » où ont survécu mieux qu'ailleurs de nombreuses espèces devenues rares ou qui ont disparu d'une grande partie de la région voire de tout le Nord de la France[11] ;
  • le marais audomarois avec la réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 18 303 hectares[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • ZNIEFF de type I (N° : 024-01) dite : « Plateau siliceux d'Helfaut a Racquinghem » ;
  • ZNIEFF de type I (N° : 024-08) dite « Coteau de Wizernes ».

et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II (N° : 024) dite la moyenne vallée de l'Aa et ses versants entre Remilly- Wirquin et Wizernes[13].

Site Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : le Réseau Natura 2000 14 (pSIC et n° : FR3100487) pour ses pelouses, bois acides à neutro-calcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et système alluvial de la moyenne vallée de l'Aa (SPN no 487).

Par ailleurs, il est recensé une zone Sensible au regard de la pollution des eaux par les nitrates (classement du 12/01/2006) (N° : ZS AP) et une zone Vulnérable (pollution eau par nitrate), depuis le 20/12/2002.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Helfaut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes[18] et 74 682 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,3 %), zones urbanisées (13,7 %), forêts (12,4 %), prairies (4,7 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie par la ligne 2 du réseau urbain Mouvéo.

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Prominens villa quæ Locus Ecclesiæ vocatur (IXe siècle) ; Helefelt (1139) ; Helefaut (1197) ; Hellefaut (1231) ; Helephaut (1254) ; Hélifaut (vers 1304) ; Ecvelt (1336) ; Helechvelt, nunc… Hellefaut (XIVe siècle) ; Hellecwelt (vers 1512) ; Hellefaut-au-Bois (1565) ; Helfaut (1582) ; Helechbelt (1748)[24].

D'après Maurits Gysseling, le nom viendrait du germain "halu", incliné et de "feldu", terrain inculte.

Helveld en flamand[25].

Histoire modifier

Une première église aurait été bâtie à Helfaut au IIIe siècle par des missionnaires envoyés par Rome : saints Victoric d'Amiens, saint Fuscien, envoyés par Rome, avec saint Quentin, Crépin et Crépinien, Piat de Seclin, le premier nom historique d'Helfaut étant Helleveld[26].

Le village était le centre de l'ancien doyenné d'Helfaut, décrit par le chanoine Georges Goolen[27] et qui comprenait selon deux pouillés du XIVe publiés par Auguste Longnon, outre la paroisse d'Helfaut, celles de Thiembronne, Ecques, Bilques, Herbelles, Wavrans, Nielles-les-Bléquin, Wismes, Rumilly, Dohem, Lumbres Pihem Bléquin Merck Wandonne Radinghem Coyecques Quiestède[28].

En 1253, Isabelle, épouse de Philippe de Hellefaut donne à l'abbaye de Watten des redevances annuelles sur une terre dite Helle, située à Buscheure (Buysscheure)[29]. En 1255, un Philippe de Hellefaut est dit, par maître Jean de Laon, official du diocèse de Thérouanne, clerc, donc homme d'église, (le même que le précédent? un fils? un parent?), et devant à la même abbaye une redevance annuelle d'avoine et de froment[30].

La famille d'Averhoult possède la seigneurie d'Helfaut cumulée avec celle d'Avroult depuis au moins le XIIIe siècle. La famille avait pour armes « D'or à trois fasces de sable, au franc-canton d'hermines; à la bordure engrêlée de gueules », armes qui ont été reprises par la commune d'Avroult. La famille d'Averhoult garde les deux seigneuries jusqu'au XVIIIe siècle[31]. Helfaut passa à la fin du XVIIe siècle aux Rubempré par la mariage de l'héritière des d'Avroult avec Philippe Charles (ou Charles Philippe) de Rubempré, comte de Vertain.

En 1415, Guillaume d'Averhoult, seigneur d'Helfaut, combat et trouve la mort à la bataille d'Azincourt[32].

En 1544, François d'Avroult ou de Helfaut, devient abbé de l'abbaye de Saint-Winoc de Bergues.

Le village de Bilques, autrefois une seigneurie et commune indépendante à la Révolution, fusionna avec Helfaut en 1819.

La commune abrite un monument classé, dit « colonne d'Helfaut ». Cette sorte d'obélisque a été érigé en 1842 en mémoire du duc d'Orléans qui a constitué sur cette commune le bataillon qui est à l'origine des chasseurs alpins. Il a été disloqué par les bombardements proches, et entouré de trous d'extraction de sable, puis restauré, le sol ayant été rehaussé à son ancien niveau dans les années 1990 par apport des déblais du nouveau centre hospitalier construit à proximité.

La commune a été fortement touchée par les bombes lancées lors de la Seconde Guerre mondiale sur la coupole d'Helfaut.

Politique et administration modifier

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Découpage territorial modifier

Commune et intercommunalités modifier

Circonscriptions administratives modifier

Circonscriptions électorales modifier

Élections municipales et communautaires modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1935 1940
(déchu de son mandat)[33]
Eloi Delattre PCF Cultivateur
1944 1945 Eloi Delattre PCF Cultivateur
1972[34] 1995 Arthur Decloitre    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Éric Rolin    
mars 2008 2014[35],[36] Brigitte Leblond DVD Infirmière
2014 En cours
(au 21 mars 2022)
Francis Marquant DVG Directeur général des services
de la ville de Blendecques retraité[37],[34]
Réélu pour le mandat 2020-2026[38],[39]

Équipements et services publics modifier

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Helfallois[40].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

En 2021, la commune comptait 1 732 habitants[Note 5], en augmentation de 5,48 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
370347406597621671704739727
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 223775799778812844862892856
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8158968997967758561 3006891 131
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0001 1391 2481 4261 6711 6931 7441 7501 596
2017 2021 - - - - - - -
1 6971 732-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 824 hommes pour 890 femmes, soit un taux de 51,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
4,4 
6,5 
75-89 ans
14,4 
18,5 
60-74 ans
18,5 
23,6 
45-59 ans
21,1 
15,7 
30-44 ans
15,6 
15,6 
15-29 ans
11,2 
18,9 
0-14 ans
14,8 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie modifier

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Entreprises et commerces modifier

Agriculture modifier

Selon le recensement agricole 2000[47], la commune abritait encore cette année-là 16 exploitations (agricoles dont 10 professionnelles), contre 30 en 1988. Seize chefs d'exploitation et co-exploitants y travaillaient, avec 31 "actifs familiaux", soit 21 actifs sur exploitations au total (en UTA, équivalent temps plein).
La superficie agricole utilisée était de 703 hectares, dont 623 en terres labourable et 79 ha en superficie toujours en herbe. 156 vaches étaient déclarées.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

  • L'Église Saints-Fuscien-et-Victoric d'Helfaut des XVIe et XVIIe siècles, avec un nef datant du XIIe[48].
  • L'Église Saint-Denis de Bilques des XVIIe et XVIIIe siècles[49].
  • Le calvaire d'Helfaut à la limite de la commune sur la D 198 vers Inghem
  • La chapelle Notre-dame-de-Lourdes de Bilques

Patrimoine civil modifier

  • La mairie d'Helfaut avec les écoles.
  • Le sanatorium d'Helfaut, actuellement le nouvel hôpital audomarois. L'ancien sanatorium départemental, devenu le Centre hospitalier de la région de Saint-Omer sous la direction d'André Serrurier dans les années 1980. Le site est entouré d'un boisement artificiel de pins formant la forêt d'Helfaut.
    Le sanatorium départemental d’Helfaut comptait en 1931 500 lits de malades et 140 lits de service[50]. C'est aujourd'hui l'un des rares exemples de conversion réussie d'un sanatorium en un établissement hospitalier moderne et polyvalent : le vieil hôpital du centre-ville de Saint-Omer a depuis rejoint le nouvel hôpital d'Helfaut sur son site pour former le Centre hospitalier de la région de Saint-Omer.
 
Le dôme de la coupole.
  • La coupole d'Helfaut est un ancien bunker pour partie souterrain, abrité sous une énorme coupole de béton construite par l'armée de l'Allemagne nazie entre 1943 et 1944. À l'origine ce bunker devait servir de base de lancement aux fusées V2 ; mais, de nombreuses fois bombardé par les Alliés, il n'est jamais entré en service. Aujourd'hui la coupole a été transformée en musée.

Patrimoine commémoratif modifier

  • La colonne d'Helfaut, monument dédié au prince et duc d'Orléans. Cet obélisque et le tertre qui l'entoure (cad. AB 15) sont inscrits au registre des monuments historiques par arrêté du [51].
  • Le monument de l'abbé Palfart (1628-1691) curé de la paroisse.
  • Le monument aux morts[52].
  • Les tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière d'Helfaut.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique, logotype et devise modifier

  Blason
Parti: au 1er d'azur à la colonne du lieu [Colonne du Duc d'Orléans] d'argent, au 2e de gueules à trois pommes de pin renversées d'or[53].
Détails
Adopté par la municipalité.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Melde du Pas-de-Calais (E3610750) » (consulté le )
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Helfaut et Watten », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  9. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « espace protégé FR3800334 - Landes Du Plateau D'Helfaut », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « espace protégé FR9300087 - Plateau Des Landes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « espace protégé FR6500012 - Marais Audomarois - zone de transition », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF 310013266 - La moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Saint-Omer », sur insee.fr (consulté le ).
  19. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Omer », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 191.
  25. roepstem.net - vlaanderen
  26. Charles Delaroière, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, p. 363, lire en ligne.
  27. Georges Goolen (chanoine), Le Doyenné d'Helfaut au XVIIe siècle : notes sur le temporel et le spirituel de quelques paroisses du diocèse de Saint-Omer, imprimé chez L. Loïez à St Omer, 79 pages
  28. www.lumbres.net[PDF].
  29. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome V, Année 1253.
  30. A. Wauters, op. cit., Tome V, Année 1255.
  31. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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