Bestimage
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Bestimage est une agence photographique française spécialisée dans la presse people, les célébrités et l'événementiel.
Histoire modifier
Michèle Marchand crée l'agence en 2011, après avoir revendu ses parts dans PurePeople, et repris le fond et l'activité de l'agence photographique de Daniel Angeli[1],[2].
En , Bestimage est à l'origine des clichés du Président François Hollande qui se rend « discrètement », casque sur la tête, en scooter chez Julie Gayet, mettant à nu leur relation[2],[3].
À compter d', Bestimage bénéficie d'un lien privilégié avec le couple Macron qui lui vaut un certain nombre de contrats exclusifs, à commencer par une première couverture de Paris Match d' titrée Ensemble sur la route du pouvoir, puis une deuxième couverture pour le même magazine quatre mois plus tard du couple Macron en maillot de bain, les pieds dans l'eau[3]. Le couple Macron est présenté à Bestimage par Xavier Niel alors que des rumeurs de photos compromettantes circulaient sur la prétendue homosexualité d'Emmanuel Macron, qui était alors ministre de l'économie[2]. L'agence retouche des photographies exclusives de Brigitte Macron, prises lors de la venue de Donald Trump à Paris le [1]. En 2018, Bestimage devient membre associé du « comité de liaison », l'association de journalistes qui planifie le travail des photographes avec l'Élysée[1].
Le , Michèle Marchand, la dirigeante de Bestimage, a été mise en examen pour « subornation de témoin » et « association de malfaiteurs » sur l'intermédiaire Ziad Takieddine, dans un nouveau volet de l'affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007[4],[5].
Activité modifier
L'agence Bestimage est dirigée par Michèle Marchand. Elle est installée à Levallois-Perret, compte 25 salariés et quasiment autant de photographes payés à la pige[2]. Les bénéfices de la société mère de l'agence, Chouet'Press, inférieurs à 100 000 euros jusqu'en 2016, atteignent 343 338 euros en 2017[1]. En , Bestimage annonce augmenter son capital à hauteur de 200 000 euros[6].
Notes et références modifier
- Christophe Nobili, « Le business élyséen de Mimi la marchande », Le Canard enchaîné, , p. 4
- Sophie des Déserts, « Mimi Marchand, la reine des people au chevet des Macron », Vanity Fair n°45, avril 2017, pages 80-89.
- Nathalie Funes, « Comment les Macron s'assurent des clichés "avantageux" dans la presse people », L'Obs, (lire en ligne)
- « Mimi Marchand mise en examen et placée sous contrôle judiciaire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Financement libyen : "Mimi" Marchand, figure de la presse people, mise en examen », sur France 24, (consulté le )
- « Bestimage augmente son capital », La Lettre A, (lire en ligne)
