Bertrand-Jean-Baptiste-René du Guesclin

évêque français

Bertrand-Jean-Baptiste-René du Guesclin
Biographie
Naissance
Rennes
Décès (à 62 ans)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Cahors
Autres fonctions
Fonction religieuse
Abbé de l'abbaye de Theuley

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Bertrand-Jean-Baptiste-René du Guesclin (né le à Rennes, mort le ) ecclésiastique, est évêque de Cahors de 1741 à 1766.

Biographie modifier

Bertrand-Jean-Baptiste-René du Guesclin appartient à l'ancienne noblesse bretonne ; il est issu d'une lignée collatérale de la famille du connétable de France Bertrand Du Guesclin. Il est le fils de Bertrand Charles Baptiste du Guesclin (mort en 1710), seigneur de la Bouverie et de son épouse Renée Gouret.

Destiné à l'Église, il est prêtre du diocèse de Rennes lorsqu'il est nommé aumônier du roi en octobre 1730, pourvu en commende de l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Theuley le . Il devient ensuite doyen des Andelys et vicaire général de l'archidiocèse de Rouen. Il participe au conclave lors de l'élection du successeur de Clément XII, et part à Rome au mois de février 1740 avec le cardinal Louis-Constantin de Rohan.

Désigné pour l'évêché de Cahors, devenu vacant par le décès de Henri de Briqueville de La Luzerne, il est nommé le évêque de Cahors, confirmé le 18 septembre et consacré le 15 octobre 1741 par le cardinal Nicolas de Saulx-Tavannes, archevêque de Rouen. Il prend possession de l'évêché par procureur le [1].

Favorable aux Jésuites dès 1759, il envoie pour leur défense deux lettres au pape. En 1765, lors de l'Assemblée du clergé, il fait encore un rapport très élogieux en leur faveur. Il meurt le , son successeur à l'évêché de Cahors est Joseph-Dominique de Cheylus[2].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. Livre de raison de la famille de Boysson, 1732-1789
  2. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 6.