Bergamote Esperen

variété de poire

La Bergamote Esperen est un cultivar de poires. Elle est parfois confondue à tort avec la Reinette Bergamotte, un cultivar de pommier.

Aquarelle de Bergamote Esperen, autre type.
En exposition.

Synonymes modifier

  • Poire Esperen.

Attention, la bergamote est aussi le fruit du bergamotier, arbre de la famille des Rutacées (à ne pas confondre avec la poire bergamote ou ses variétés[1]).

Origine modifier

Obtenue de semis par le major Esperen de Malines (Belgique) vers 1830 ; son introduction en France date de 1844[2].

Arbre modifier

Bois assez fort.
Rameaux nombreux, un peu arqués et presque érigés, gros, longs, fortement géniculés, marron tacheté de gris, ponctués de roux et ayant les coussinets ressortis.
Yeux de grosseur moyenne, courts, pointus, ovoïdes, non adhérents et parfois placés en éperon. Feuilles grandes, abondantes, habituellement elliptiques, légèrement contournées, à bords dentés ou crènelés, à pétiole long, épais et pourvu de stipules bien développées.

Très vigoureux, qu’il soit greffé sur franc ou sur cognassier, bonne affinité avec ce porte greffe.

Époque de floraison modifier

Moyenne mais considérée comme une des plus résistantes aux gelées.

Pollinisateurs recommandés modifier

Mise à fruit modifier

L'arbre est relativement lent à fructifier. Il doit être taillé long les premières années.
Sa fertilité est remarquable.

Productivité modifier

D’une grande productivité.

Fruit modifier

C'est un fruit de bouche de première qualité.

Forme et calibre modifier

Arrondi comme toutes les bergamotes, aplati à sa base.

Épiderme à maturité modifier

Rude au toucher, jaune verdâtre, pigmenté de brun, parfois lavé de rouge à l’insolation. Veinée de même autour du pédoncule, et souvent marquée de taches noirâtres.

Chair modifier

Jaunâtre, juteuse, fondante, acidulée, fraîche et très sucrée, parfumée, mais parfois plus ou moins granuleuse à son centre.

Date de récolte modifier

Le plus tard possible mais avant les premières gelées : fin octobre à début novembre.

Maturité naturelle de consommation modifier

Consommable de janvier à mars à avril

Conservation modifier

Peut se conserver jusqu’en mars dans un bon fruitier.

Appréciations générales modifier

Sensibilité aux ennemis modifier

Craint la tavelure surtout dans les sols froids.

Résistance aux ennemis modifier

Rien de particulier à signaler.

Résistance au transport et aux manipulations modifier

Son épiderme lui assure une bonne protection.

Usage particulier modifier

Rien à signaler

Observations modifier

Éclaircissage indispensable, autrement l'arbre produit de petits fruits. Un ensachage augmentera les qualités gustatives et donnera un épiderme moins coriace.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • André Leroy, Dictionnaire de pomologie, volume 1, 1867.
  • Prévost, Cahiers pomologiques, 1839, p. 35.
  • (en) Thompson, Catalogue of fruits of the horticultural Society of London, , 299e éd., p. 143.
  • Comte Lelieur, La Pomone française, 1842, p. 429.
  • Thuillier-Aloux, Catalogue raisonné des poiriers qui peuvent être cultivés dans la Somme, 1855, pp. 12-13.
  • Dochnahl, Obskunde, t. U, p. 138.
  • Decaisne, Le Jardin fruitier du Muséum, 1860, t. III.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

  1. Fruitier J. (1858). Note sur la poire Bergamotte Crassane d'Hiver ou Beurré Bruneau (Représentée planche 28, figure I.) Cette poire est assez grosse, arrondie, à peu près de la forme générale des Bergamotes : la peau est rude, jaune d'or à la maturité, ponctuée. La Belgique horticole: journal des jardins, des serres et des vergers, 8.
  2. André Leroy, Poires, tome 1, p. 236.