Heracleum maximum, Heracleum sphondylium subsp. montanum

Heracleum maximum
Description de cette image, également commentée ci-après
Berce laineuse.
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre Heracleum

Espèce

Heracleum maximum
W. Bartam, 1791

Classification phylogénétique

Ordre Apiales
Famille Apiaceae

Synonymes

  • Heracleum lanatum Michx.
  • Heracleum maximum W. Bartram
  • Heracleum sphondylium subsp. montanum (Schleich. ex Gaudin) Briq., 1905

La Berce laineuse ou Berce très grande (Heracleum maximum) est une espèce de plantes de la famille des Apiaceae. C'est la seule espèce du genre Heracleum, natif d'Amérique du Nord, poussant du Nouveau-Mexique (32° N) jusqu'à l'ile du Prince-Patrick (76° N)[1].

Description modifier

Appareil végétatif modifier

C'est une plante herbacée vivace à partie aérienne annuelle, qui peut atteindre 2,5 m de hauteur. La tige est dressée, robuste de (1-2 cm) à la base, ramifiée seulement vers le haut ; côtelée et creuse[2].

Appareil reproducteur modifier

Ses fleurs sont habituellement blanches, et roses chez de rares spécimens[2].

Risque de confusions modifier

Au Canada, il est possible de confondre la Berce laineuse, qui est une plante indigène et peu phototoxique, avec la Berce du Caucase, qui est une plante envahissante et extrêmement phototoxique, et avec la Berce commune, qui est une plante envahissante et peu phototoxique[3],[4].

Habitats modifier

La Berce laineuse croît naturellement dans les zones humides pas trop acides.

Précautions modifier

La sève de la berce laineuse, comme celle de nombreuses plantes de la famille des Apiacées, peut provoquer une dermatite de contact déclenchée par l'exposition de la peau au soleil.

Usages modifier

Usages alimentaire modifier

Comme d'autres berces, la plante est comestible (racines y compris), mais la prudence est recommandée lors de sa manipulation ou consommation par des personnes photosensibles.

Usages médicinaux modifier

Elle a été signalée par plusieurs auteurs (par le frère Marie-Victorin le premier) comme probablement utilisée par les autochtones contre la fièvre, les frissons et le syndrome grippal, en particulier par les Hurons-Wendat (Wendake) lors de la pandémie de grippe espagnole[5].

Notes et références modifier

  1. (en) « USDA Plants Database », sur plants.usda.gov (consulté le ).
  2. a et b « Berce laineuse : Définition simple et facile du dictionnaire », sur www.linternaute.fr (consulté le )
  3. Elisabeth Groeneveld, « Une autre espèce de berce toxique au Québec », sur QuéBERCE | Université Laval, (consulté le )
  4. « IRIIS phytoprotection », sur IRIIS phytoprotection (consulté le )
  5. Jacques Rousseau et Marcel Raymond, Études ethnobotaniques québécoises, Montréal, Institut botanique, coll. « Contributions de l'Institut botanique de l'université de Montréal » (no 55), , 154 p. (lire en ligne), « Le folklore botanique de Gaughnawaga », p. 15.

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