Benoît Verdickt

musicien canadien
Benoît Verdickt
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Instruments
Orgue, piano, orgue (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Benoît Verdickt, né le à Steenhuffel, (aujourd'hui Londerzeel en Belgique)[1] et mort le à Montréal, est un organiste, chef de chœur, compositeur et professeur de musique québécois d'origine belge.

Biographie modifier

Benoît Verdickt a étudié la musique à Malines, d'abord à l'École de Musique Sacrée interdiocésain, puis au Conservatoire de Malines, où il a finalement obtenu son diplôme[2]. En 1906, il a immigré au Québec où il occupa un poste d'organiste à l'église à Victoriaville. Il y resta jusqu'en 1912 année au cours de laquelle, il est devenu organiste et chef de chœur de l'église de Rochester à New York aux États-Unis. Après seulement un an là-bas, il revint au Québec en 1913 pour assumer un rôle similaire à l'église Saints-Anges de Lachine, près de Montréal. Il y resta jusqu'à sa retraite en 1963.

Benoît Verdickt a été très actif en tant que professeur de musique tout en vivant à Lachine. Il a enseigné au Conservatoire national de Montréal, le solfège et le piano. Il fut nommé directeur du conseil de l'école d'enseignement de la musique de Lachine. Il a également dirigé l'orchestre local de Lachine lors de nombreux concerts organisés dans la ville.

Benoît Verdickt a écrit de la musique d'église qu'il publia lui-même, notamment "Cantique de mariage pour solo et chœur à deux voix" (1918) et son œuvre majeure, "Missa pro defunctis pour chœur à trois voix et orgue" (1941).

Benoît verdickt est mort le dans l'arrondissement de Saint-Laurent à Montréal. À sa mort, le journal local le Messager de Lachine () lui rendit hommage : « Ils sont nombreux chez nous ceux qui lui doivent leur goût et leur formation musicale. Aussi restera-t-il toujours une grande figure dans l'histoire de Lachine. »[3]. Un des pavillons du Musée de Lachine porte son nom[4].

Lien externe modifier

Notes et références modifier

  1. Leen D'Haenens. Images of Canadianness. University of Ottawa Press; 1998. (ISBN 978-0-7766-0489-3). p. 82–.
  2. André Vermeirre. L'immigration des belges au Québec. Les éditions du Septentrion; 2001. (ISBN 978-2-89448-301-5). p. 118–.
  3. Benoît Verdickt. L'encyclopédie canadienne.
  4. Montreal. Ulysses Travel Guides; Mars 2004. (ISBN 978-2-89464-692-2). p. 220–.