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Benoît Genecand

personnalité politique suisse

Benoît Genecand
Illustration.
Benoît Genecand en 2015.
Fonctions
Conseiller national
–
Législature 50e
Groupe politique RL
Commission CEATE
Député au Grand Conseil genevois
–
Législature 1re
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Genève
Origine Plan-les-Ouates
Date de décès (à 57 ans)
Lieu de décès Genève
Nature du décès Cancer
Nationalité suisse et française
Parti politique PLR
Profession Banquier
Consultant
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Benoît Genecand, né le à Genève (originaire de Plan-les-Ouates, binational franco-suisse) et mort le dans la même ville, est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical (PLR). Il est député du canton de Genève au Conseil national de à .

Biographie modifier

Benoît Genecand naît le à Genève, dans une vieille famille genevoise d'agriculteurs[1]. Il est originaire de Plan-les-Ouates[2] et possède également la nationalité française[3]. Il a une sœur, Marie-Pierre[4]. Leur père, Jean-Claude Genecand, boulanger de profession[5], est député PDC au Grand Conseil du canton de Genève de 1985 à 1997[1],[6].

Titulaire d'une licence en sciences politiques de l'Université de Genève obtenue en 1988, il est engagé par UBS en tant que gestionnaire[7] jusqu'à devenir directeur d'UBS Genève de 2002 à 2007[8]. Il exerce ensuite la profession de consultant indépendant et d'administrateur[4].

En juin 2019, il révèle sur les réseaux sociaux souffrir d’un cancer à un stade avancé[9]. Quelques jours plus tard, il annonce qu’il renonce à renouveler son mandat lors des élections au parlement en octobre de la même année[10],[11]. Il décède de son cancer le , à 57 ans[12],[13],[14].

Il habite à Genève, près de l'hôtel Tiffany[4], et est marié à Corinne Notz Genecand, masseuse[15],[14], et père de cinq enfants, une fille et quatre garçons[16], dont le député genevois PLR Adrien Genecand[13],[17], engagé en politique avant son père[6]. Sa sœur, Marie-Pierre Genecand, est journaliste au quotidien Le Temps[4].

Parcours politique modifier

Il rejoint les rangs du PLR en 2011[1], considérant que le « C » du PDC « pose un problème politique insoluble » et que l'UDC est trop centralisée[6].

Il est membre de l'Assemblée constituante genevoise du au , élu sur la liste du patronat « GE avance »[6], puis député PLR au Grand Conseil du canton de Genève du au [2],[18],[1]. Il démissionne de ce dernier mandat dans la foulée de son élection au Conseil national. Christophe Ameunier lui succède[18]. Durant tout son mandat, il ne dépose aucune proposition[5].

Il est élu en 2015 au Conseil national[19]. Il est également candidat pour l'élection au Conseil des États des 18 octobre et 8 novembre 2015, dans laquelle il arrive en troisième position[20]. Il siège à la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE)[2].

Positionnement politique modifier

Inclassable et franc-tireur selon les uns[10], libre penseur selon le président cantonal de son parti Alexandre de Senarclens, il est l'un des rares membres du PLR à émettre, en , des réserves sur les bénéfices à long terme de la libre circulation des personnes[21],[4]. Ses positions soulèvent un tollé au sein de son parti et lui valent des critiques de la part de ses collègues[22].

Vrai libéral, il n'en dénonce pas moins les dérives du libéralisme[4]. Il se déclare sur la ligne de son parti sur les questions financières et à l'opposé de l'UDC sur les questions de société[5].

Autres mandats modifier

Il a notamment été président du conseil de fondation du Stade de Genève et de la Chambre genevoise immobilière[1].

Notes et références modifier

  1. ↑ a b c d et e Christian Bernet, « Décès – Atypique et libre penseur, Benoît Genecand n’est plus »  , sur Tribune de Genève, (consulté le )
  2. ↑ a b et c « Biographie de Benoît Genecand », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. ↑ Bernard Wuthrich, « L’UDC ne veut pas de conseillers fédéraux binationaux », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ a b c d e et f David Haeberli, « Benoît Genecand, le départ d’un esprit libre », Le Temps,‎ , p. 4 (ISSN 1423-3967, lire en ligne  , consulté le )
  5. ↑ a b et c Florent Quiquerez, « Benoît Genecand, nouvel ennemi public des Verts », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ a b c et d « Fédérales 2019 - Entretien avec Cyril Aellen et Benoit Genecand », Nouveau Genevois - Magazine du PLR Genève,‎ , p. 28-29 (lire en ligne)
  7. ↑ « Gouvernance d'entreprise | Banque du Léman », sur www.banqueduleman.ch (consulté le )
  8. ↑ « L'ancien conseiller national genevois Benoît Genecand est décédé », sur rts.ch, (consulté le )
  9. ↑ « Le conseiller national Benoît Genecand (PLR/GE) souffre d'un cancer », sur swissinfo.ch, (consulté le ).
  10. ↑ a et b Sylvia Revello, « Malade, Benoît Genecand renonce aux élections fédérales », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne  , consulté le )
  11. ↑ « Genecand: «On est dur avec les faibles, faible avec les forts» », Le Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. ↑ « Benoît Genecand est décédé », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ a et b « Benoît Genecand est décédé », Le Matin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. ↑ a et b « Carnet du jour - Deuil », Le Temps,‎ , p. 8
  15. ↑ « Rapport annuel 2008 de l'École des parents », sur ep-ge.ch, , p. 18
  16. ↑ Catherine Dubouloz, « Patrons, avez-vous encore une vie privée? (2/9). Benoît Genecand: «Pour un dirigeant, dire que l'on travaille normalement est difficile» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  17. ↑ « Grand Conseil - M.GENECAND Adrien », sur www.ge.ch (consulté le )
  18. ↑ a et b « Grand Conseil - M.GENECAND Benoît », sur www.ge.ch (consulté le )
  19. ↑ « Nouveaux élus au Conseil national - www.ch.ch » (consulté le )
  20. ↑ « Résultats du second tour de l'élection du Conseil des États du 8 novembre 2015 », sur www.ge.ch (consulté le )
  21. ↑ « Benoît Genecand, un libéral genevois «contre la libre circulation des personnes» » (consulté le )
  22. ↑ « Tollé général après les déclarations de Benoît Genecand », sur tdg.ch/ (consulté le )

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