Beni Djellab
Les Beni-Jellab sont une dynastie algérienne issue des Mérinides, qui a gouverné le sultanat de Touggourt entre 1414 et 1854.
Type | Maison sultanique |
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Pays | Sultanat de Touggourt |
Titres | Sultans de Touggourt |
Fondation |
Soliman Ier |
Déposition |
Soliman II |
Ethnicité | Algérienne |
Fondation modifier
La dynastie a été fondée par Soliman El Djellabi, un descendant des mérinides[1] sur sa route vers le Hadj (pèlerinage à la Mecque). Son nom, « El Djellabi », signifie « celui qui attire les gens à lui par ses bontés, ses conseils et son exemple »[réf. nécessaire].
Arrivé à l'Oued-Righ, il trouva que la région était livrée à l'anarchie et aux pillages. Il établit son autorité à Touggourt en appelant à lui les marabouts, en conservant la traditionnelle djemaa et en constituant une deira de 500 cavaliers équipés et formés à ses frais[2].
Il entreprit par ses sermons et sa fortune de prôner l'unité et y réussit. Il eut pour disciples Sidi Rached et Sidi Soleiman qui fondèrent des oasis qui portent leurs noms.[réf. nécessaire]
A la suite de l'expédition algéroise de 1552, Touggourt devient vassale de la régence d'Alger, et ne s'affranchira de la tutelle algéroise qu'au XIXe siècle, avant son annexion à l'Algérie française et l'abolition du règne des Beni Djellab en 1854.
Liste des sultans modifier
- Soliman Ben Rajeb El Merini El Djellabi Soliman Ier (1414-1431)
- Ali Ben Soliman Ali Ier
- Ahmed Ben Ali Ahmed Ier
- Amrane Ben Ahmed Amrane Ier
- Ahmed Ben Soliman Ahmed II (expédition contre Touggourt en 1552)
- Mansour Ben Ahmed Mansour Ier
- Othmane Ben Mansour Othmane Ier
- Ali Ali II (fils de la sœur d'Othmane)
- Mubarek Ben Othmane
- Ali Ben M'Barek dit : le Borgne Ali III
- Mustapha Ben Mubarek
- Fils de Mustapha (assassiné par Oum Hani)
- Ahmed Ben Soliman Ahmed III
- Mohamed dit : le Noir Mohamed Ier (cousin de Soliman)
- Ahmed Ben Ahmed Ahmed VI
- Ferhat Ben Ahmed 'Ferhat Ier
- Ibrahim Ibrahim Ier (Frère de Mohamed)
- Abdelkader et Ahmed Ben Ibrahim Abdelkader Ier et Ahmed VII (règnes seulement 2 mois)
- Khaled Ben Mohamed
- Abdelkader Ben Ibrahim (second règne)
- Omar Ben Abdelkader (1756-1759, il a tué 2 de ces frères)
- Mohamed Mohamed II (1759-1765)
- Amrane Ben Mohamed Amrane II (règne 5 mois)
- Ahmed Ben Amrane Ahmed VIII (1766-1778)
- Abdelkader Ben Amrane Abdelkader II (1778-1782, mort sans hériter)
- Ferhat Ben Amrane Ferhat II (1782-1792)
- Ibrahim Ben Ahmed Ibrahim II (1792-1804, assassiné)
- El Kazan Ben Ferhat (1804)
- Mohamed Ben Ahmed Mohamed III (1804-1822)
- Amar Ben Mohamed (1822-1830)
- Ibrahim Ben Mohamed Ibrahim III (1830-1831)
- Ali Ben Mohamed dit : le Grand Ali II (1831-1833)
- Aïcha, veuve d'Ibrahim III[3] (1833-1840)
- Abderrahmane Ben Ibrahim (1840-1852)
- Abdelkader Ben Abderrahmane Abdelkader III (1852-1853)
- Soliman Ben Ali Soliman II (1853-1854)
Sources modifier
Bibliographie modifier
- « Touggourt : 10 millions de DA pour la restauration de l’antique mosquée Béni-Djellab », Confluences, (lire en ligne).
- Mohamed Ali Algmi, « Touggourt : Les tombeaux des rois tombent en ruine », El Watan, (lire en ligne).
- Abdullah Al-Ayachi (1627-1679) Errihla al-Ayachiya
- Abu Salem El-Ayachi, Relation du voyage du Maroc à la Mecque, traduction de Berbrugger Ibn Khaldun
- Eugène Daumas, Le Grand Désert, Calmann-Lévy, Paris, 1860
- Abbé Bargès, « Tableau historique de la dynastie des Beni-Djellab », Revue de l'Orient, de l'Algërie et des colonies, , p. 217-228 (lire en ligne).
Autres sources modifier
- « Histoire intégrale des Beni », sur docslide.fr.
- Le Tombeau des rois, Claude Caussignac.
Notes et références modifier
- Auguste (1813-1882) Auteur du texte Cherbonneau, Précis historique de la dynastie des Benou-Djellab, princes de Tuggurt / par M. Cherbonneau,... ; [note préliminaire par C. Defrémery], (lire en ligne), p. 7
- Auguste 1851, p. 8
- Société archéologique, historique et géographique du département de Constantine, Recueil des Notices et Memoires de la Société archeologique de la province de Constantine (SER2,VOL2), Constantine, L. Arnolet, , ...veuve d'Ibrahim et mère de Sidi-Abd-er-Rahman-bou-Lifa (p.222) (lire en ligne), p. 196