Beauregard-Baret

commune française du département de la Drôme

Beauregard-Baret
Beauregard-Baret
Vue du village de Beauregard.
Blason de Beauregard-Baret
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Christian Cottini
2020-2026
Code postal 26300
Code commune 26039
Démographie
Gentilé Beauregerois, Beauregardois
Population
municipale
899 hab. (2021 en augmentation de 11,26 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 01′ 00″ nord, 5° 09′ 07″ est
Altitude Min. 141 m
Max. 1 292 m
Superficie 23,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Romans-sur-Isère
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Beauregard-Baret
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Beauregard-Baret
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Beauregard-Baret
Liens
Site web beauregard-baret.fr

Beauregard-Baret est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Beauregerois ou les Beauregardois[réf. nécessaire].

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune est traversée par le 45e parallèle nord. Elle est donc située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Beauregard-Baret est situé à 30 km de Valence, à 10 km de Bourg-de-Péage.

Relief et géologie modifier

Sites particuliers[1] :

  • Barandon (495 m)
  • Col Alexandre
  • Col des Cordeliers
  • Col des Marchands
  • Col de Sonnaize
  • Coteau de Barret
  • la Gardette (932 m)
  • les Grands Essarts (993 m)
  • les Temparts (734 m)
  • Montagne de Mussan
  • Montagne des Ussets
  • Montagne du Sey
  • Pas de la Pierre
  • Pas de l'Aulagnier
  • Pas Pourceau
  • Passage du Tour
  • Peyros (607 m)
  • Pierre Rousse (873 m)
  • Rocher de Chantemerle
  • Rocher de Tête d'Homme
  • Rochers des Jeries

Géologie modifier

Hydrographie modifier

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • le Bessey
  • l'Isère
  • canal de la Bourne
  • ravin de Combin
  • ravin de Darbonnet
  • ravin de Font Fraîche
  • ravin de la Dronne
  • ravin de la Grand-Font
  • ravin de l'Écalon
  • ravin des Banchets
  • ravin des Combes
  • ravin des Demoiselles
  • ravin des Fourches
  • ravin des Goulets
  • ravin des Lauses
  • ravin des Livres
  • ravin des Tourniers
  • ravin de Tête d'Homme
  • ruisseau de Béaure
  • ruisseau de Sonnaize
  • ruisseau du Loup

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Alpes du nord »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 963 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rochefort-Samson_sapc »sur la commune de Rochefort-Samson à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 024,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Beauregard-Baret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,4 %), terres arables (15,9 %), prairies (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), zones urbanisées (1,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers, hameaux et lieux-dits modifier

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Bas Thiolet
  • Bois Vert
  • Blacheronde
  • Cascade du Dégoutte-Eau
  • Cessieux
  • Champ Riant
  • Croix de Saint-Gervais
  • Haut Thiolet
  • la Baraque
  • la Bressonnière
  • la Combe
  • la Foriserie
  • la Grainerie
  • la Grand-Font
  • la Grange (est)
  • la Grange (ouest)
  • la Jonchère
  • la Morétière
  • la Rochelle
  • l'Écalon
  • le Gazon
  • le Moulin
  • le Portail
  • les Airettes
  • les Baries
  • les Brignes
  • les Chaumats
  • les Civières
  • les Combes
  • les Fonts Blanches
  • les Genêtaies
  • les Guichons
  • les Marnes
  • les Matras
  • les Murettes
  • les Picards
  • les Reynauds
  • les Rives
  • les Saules
  • les Sourdans
  • les Taillis
  • les Thevenons
  • les Tourniers
  • les Vachères
  • les Véreires
  • Meymans
  • Pacalière
  • Pacaud
  • Pêcherot
  • Sonnaize
  • Source des Reynauds
  • Tête d'Homme

Morphologie urbaine modifier

La mairie est située dans le village de Meymans.

Logement modifier

Projets d'aménagement modifier

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie par les routes départementales D125 et D125b, D435, D522 et D532[1].

L'autoroute A49 traverse la commune mais les péages les plus proches sont situés sur la commune de La Baume-d'Hostun (au nord-est) et celle de Chatuzange-le-Goubet (au sud-ouest)[1].

Risques naturels et technologiques modifier

Risques sismiques modifier

Autres risques modifier

Toponymie modifier

Attestations modifier

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

  • XIe siècle : de Bello Reguardo ; Belregard et Bel Regart (cartulaire de Romans, 78 ; 211 ; 478).
  • 1088 : mention du mandement : mandamentum de Belregat (cartulaire de Romans, 193).
  • 1155 : mention du mandement : mandamentum de Belregart (cartulaire de Romans, 346).
  • 1207 : Belreguart (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 32).
  • 1210 : Bellum Reguardum (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 38).
  • 1277 : castrum de Bello Respectu (inventaire des dauphins, 8).
  • 1295 : mention de l'église de la paroisse de Beauregard : ecclesia Sancti Nicholay de Bello Respectu (cartulaire de Léoncel, 273)
  • 1450 : dominus de Belliregardi (archives de la Drôme, E 2140).
  • XVe siècle : mention de l'église de la paroisse de Beauregard : cura Sancti Nicollay Belli Respectus (pouillé).
  • 1891 : Beauregard, commune du canton de Bourg-de-Péage.

1920[réf. nécessaire] : Beauregard-Baret.

Étymologie modifier

Beauregard : forteresse ou village « beau à voir » ou disposant d'une « belle vue »[réf. nécessaire].

La deuxième partie de son nom viendrait d'un coteau boisé au nord-ouest du village, du gaulois barro « barre montagneuse, sommet linéaire »[réf. nécessaire].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Antiquité : les Gallo-romains modifier

La commune est sur le tracé de l'aqueduc qui va de Valcroissant à Die[15].

Du Moyen Âge à la Révolution modifier

Le château est cité en 1235[réf. nécessaire].

La seigneurie[14] :

  • Au point de vue féodal, Beauregard est une terre (ou seigneurie) du fief des dauphins.
  • XIIIe siècle : elle est divisée en trois parts : les Ternieu, les Guélix, les Hostun.
  • XVe siècle : acquise par les Forez-Copre.
  • Fin XVIe siècle : passe (par mariage) aux Du Puy.
  • Vers 1736 : passe (par héritage) aux Leriget de la Faye, derniers seigneurs.

1689 (démographie) : 280 familles[14].

XVIIIe siècle : une tradition populaire associe au village la figure de Louis Mandrin (1725-1755). La légende raconte que sa bande se serait arrêtée à la forge de Beauregard pour y faire ferrer ses chevaux à l'envers, et échapper ainsi aux hussards du roi[réf. nécessaire].

1789 (démographie) : 274 chefs de famille[14].

Avant 1790, Beauregard était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin
Elle formait, avec celle de Crispalot, trois paroisses du diocèse de Valence : Beauregard, Jaillans et Meymans. La paroisse de Beauregard, en particulier, avait son église sous le vocable de Saint-Nicolas. Ses dîmes appartenaient au curé, et la cure était de la collation de l'évêque diocésain[14].

De la Révolution à nos jours modifier

En 1790, la commune est comprise dans le canton d'Hostun. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Bourg-de-Péage. La commune de Crispalot lui est rattachée dès 1820[14].

Une partie du territoire de l'ancienne commune de Crispalot (Les Matras, Pêcherot entre autres) a été intégrée à la commune de Beauregard. L'église, se trouvant sur la rive droite du ruisseau de la Béaure, en faisait partie. En revanche, la commanderie des moines s'est retrouvée sur Chatuzange-le-Goubet ; elle est rapidement tombée en ruine, les habitants du secteur prenant les pierres pour construire leurs maisons[réf. nécessaire].

En 1950, le village de Jaillans devient une commune distincte[réf. nécessaire].

Politique et administration modifier

 
La mairie.

Tendance politique et résultats modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 André Reynaud    
1989 1995 André Reynaud   maire sortant
1995 2001 André Reynaud   maire sortant
2001 2005 (juin)[16] André Reynaud   maire sortant
2005 (sept.)
(élection ?)
2008 Jean-Claude Revol    
2008 2014 Lionel Fournat RS chef d'entreprise
2014 2020 Lionel Fournat   maire sortant
2020 En cours
(au 24 décembre 2021)
Christian Cottini[17][source insuffisante] (sans étiquette) retraité

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Intercommunalité modifier

Politique environnementale modifier

La commune dispose d'une déchetterie et d'une station d'épuration[1].

Finances locales modifier

Finances locales de Beauregard-Baret de 2000 à 2018[18].

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

En 2021, la commune comptait 899 habitants[Note 4], en augmentation de 11,26 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4001 3761 5701 6151 6511 6361 6221 6791 665
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6761 7151 6301 5731 5681 3921 3421 2841 231
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2501 1701 109944886882816861415
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
441364321429504543721745804
2017 2021 - - - - - - -
854899-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 440 hommes pour 423 femmes, soit un taux de 50,98 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,2 
4,4 
75-89 ans
6,4 
18,8 
60-74 ans
15,0 
20,0 
45-59 ans
23,8 
20,0 
30-44 ans
19,1 
14,7 
15-29 ans
13,1 
22,1 
0-14 ans
22,2 
Pyramide des âges du département de la Drôme en 2020 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
7,7 
75-89 ans
10,2 
17,7 
60-74 ans
18,5 
20,3 
45-59 ans
20 
18 
30-44 ans
17,9 
16,4 
15-29 ans
14,3 
19,1 
0-14 ans
17,2 

Services et équipements modifier

Enseignement modifier

Beauregard-Baret relève de l'académie de Grenoble. Cette dernière est supervisée par l'inspection départementale de l'Éducation nationale.

L'enseignement primaire est assuré dans deux sites différents : l'école du village de Beauregard accueille les élèves jusqu'en CE1 et celle du village de Meymans les CE2-CM1-CM2.

  • En 2008-2009, la première accueillait 18 enfants et la seconde 35.

Santé modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fête communale : dimanche qui précède le 24 juin / À Meymans : fête communale (Septuagésime), fête patronale (Sainte-Anne)[15].
  • La fête des Laboureurs est organisée lors du week-end de Rameaux. Un couple de la commune est désigné chaque année pour la présider. Les festivités comprennent une messe le dimanche matin suivie d'un apéritif aux bugnes et au foujou (gourmandises locales) et d'un banquet dans la salle communale de Meymans. Le tout s'achève lors de la soupe à l'oignon du lundi soir[réf. nécessaire].
  • La soupe au lard de la Saint-Jean a lieu chaque année mi-juin[réf. nécessaire].
  • L'Amicale laïque organise divers événements annuels : loto (fin janvier), tombola, etc.[réf. nécessaire].

Loisirs modifier

  • Le Club de l'Âge d'or anime la vie des anciens des deux villages[réf. nécessaire].
  • Randonnées : GR de Pays du Tour des Monts du Matin[1].

Sports modifier

  • Le Tennis Club de Beauregard-Baret gère le court de tennis du village de Beauregard. Depuis 1988, il organise un tournoi inter-membres, des cours d'apprentissage hebdomadaires et des stages découverte.
  • Terrain multi-sport au village de Meymans.

Médias modifier

Cultes modifier

Économie modifier

Agriculture modifier

En 1992 : pâturages (bovins, caprins), céréales[15].

L'agriculture continue d'occuper plusieurs dizaines d'actifs des deux villages. L'élevage de bovins et de caprins se pratique sur les estives du piémont du Vercors, à l'extrémité orientale de la commune. La majeure partie du finage est vouée à la culture céréalière, dans le prolongement de la plaine valentinoise (blé, maïs, orge, sorgho, colza, etc.)[réf. nécessaire].

Commerce modifier

L'unique commerce de la commune est une pizzeria-grill située à l'entrée du village de Meymans. Le dernier des trois cafés existant dans les années 1950 a fermé. Les Beauregardois sont donc contraints de s'approvisionner dans les villages environnants et dans l'agglomération de Romans-Bourg-de-Péage, distante d'une dizaine de kilomètres[réf. nécessaire].

Industrie modifier

La carrière[15].

Le village a bénéficié jusqu'aux années 1960 de l'extraction de silice et de kaolin dans les montagnes de Musan. Si celle-ci se poursuit dans les communes voisines d'Hostun et de Rochefort-Samson, le site de Beauregard est devenu une friche industrielle. Depuis quelques années, les projets se multiplient autour de l'ancien espace de stockage et de la carrière à ciel ouvert qui occupent de vastes espaces à proximité directe du village, sans qu'aucun ne se soit concrétisé[réf. nécessaire].

Entreprises modifier

Le Bulletin[25] édité en janvier 2009 par la municipalité recensait 10 PME, presque toutes des entreprises individuelles. Le secteur du bâtiment et de l'habitat prédomine (maçonnerie, charpenterie, chauffage, aménagements intérieurs). Il y a aussi un taxidermiste et un artisan taxi.

Tourisme modifier

La commune dispose d'un gîte équestre[1].

Revenus de la population et fiscalité modifier

Emploi modifier

En raison du faible nombre d'emplois proposés dans la commune, la grande majorité des actifs travaille en dehors, notamment dans les villes de Romans-sur-Isère et de Bourg-de-Péage. En sens inverse, des habitants de ces agglomérations sont de plus en plus nombreux à choisir de s'installer dans cette commune et ses voisines et à accomplir des mouvements pendulaires quotidiens vers leurs lieux de travail[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Vestiges du château de Beauregard (cité en 1235), en bois sur fondations en pierre, qui a brûlé en 1890[réf. nécessaire].
  • Château de la Jonchère : façade Renaissance[15].
Porte en tiers-point, logis flanqué d'une tour au nord[26].
  • Église Sainte-Anne de Meymans : très belle église romane fortifiée au XIVe siècle et surmontée d'un chemin de ronde qui fait le tour du toit de la nef[réf. nécessaire].
  • Église Saint-Nicolas de Beauregard du XIXe siècle[15].
  • Cimetière ancien découvert à Meymans en 1960[réf. nécessaire].
  • Un drapeau de l'Ancien Régime en soie peinte, classé Monument historique, est conservé à la mairie. Retrouvé lors de la préparation des fêtes du Bicentenaire de la Révolution française, il porte à la fois les symboles royaux traditionnels (fleurs de lys et dauphins) et une devise révolutionnaire : « Pour la Nation, la Loi et le Roi »[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel modifier

  • L'association Mey-Beau'S arts en Baret protège et fait connaître le patrimoine local[27].

Patrimoine naturel modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Le blason de Beauregard-Baret se blasonne ainsi :
D'or au chef émanché d'azur de trois pièces.

Annexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Pierre Palengat, La Drôme insolite : Le guide de la Drôme historique, monumentale, anecdotique, légendaire, statistique, culturelle et pittoresque, Valence, E & R, , 621 p., « Beauregard-Baret », p. 57-58.
  • Commune de Beauregard-Baret, Infos Villages : Bulletin d'information sur la commune, .

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b c d e f g h et i « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Beauregard-Baret et Rochefort-Samson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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