Beaucourt-sur-l'Hallue

commune française du département de la Somme

Beaucourt-sur-l'Hallue
Beaucourt-sur-l'Hallue
L'église.
Blason de Beaucourt-sur-l'Hallue
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité du Territoire Nord Picardie
Maire
Mandat
Annie Marchand
2020-2026
Code postal 80260
Code commune 80066
Démographie
Gentilé Beaucourtois
Population
municipale
273 hab. (2021 en diminution de 3,87 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 59′ 16″ nord, 2° 26′ 44″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 132 m
Superficie 5,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Corbie
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
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Beaucourt-sur-l'Hallue
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Beaucourt-sur-l'Hallue
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Beaucourt-sur-l'Hallue
Liens
Site web http://www.beaucourtsurlhallue.fr/

Beaucourt-sur-l'Hallue est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Beaucourt-sur-l'Hallue
Rubempré
Mirvaux   Bavelincourt et
Béhencourt
Montigny-sur-l'Hallue

Description modifier

Cartographies de la commune
 
  La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Beaucourt-sur-l'Hallue est un village périurbain picard de l'Amiénois situé à une quinzaine de kilomètres au nord-est d'Amiens, à la même distance à l'ouest d'Albert et à 41 km au sud-ouest d'Arras. Il est desservi par l'ancienne RN 319 (actuelle RD 919 Amiens - Arras).

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].

Hydrographie modifier

La commune est limitée au sud-est par le lit de l'Hallue, un affluent du fleuve côtier picard la Somme.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Beaucourt-sur-l'Hallue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), forêts (11,2 %), prairies (5,9 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (4 %[11]). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Boocourt au XVe siècle ; Beaucourt en 1638[14].

Beaucourt est un terme de formation germano-romane. Le suffixe « court », dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme ou un domaine[15]. Le préfixe Beau dériverait du nom germanique d'un des propriétaires du lieu, après les invasions barbares des Ve siècle - VIe siècle[16].

La rivière l'Hallue a donné son nom au village[17].

L'Hallue est une rivière picarde du département de la Somme, affluent de la Somme.

Histoire modifier

Guerre franco-prussienne de 1870 modifier

Au cours de la bataille de l'Hallue le , des combats eurent lieu sur le territoire de Beaucourt. Plusieurs habitants furent emmenés en captivité[18].

Première Guerre mondiale modifier

Beaucourt-sur-l’Hallue, en arrière du front, a servi de zone de repli, en 1916, pour les troupes australiennes du 13e bataillon des forces spéciales. Le village y a trouvé une certaine forme de prospérité[17].

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Marthe Benard[19]    
mars 2008[20] En cours
(au 2 décembre 2020)
Annie Marchand   Réélue pour le mandat 2020-2026[21],[22]

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2021, la commune comptait 273 habitants[Note 3], en diminution de 3,87 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
296268332386401414448475476
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
475440437369350331323312305
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
265263222214225211207220244
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
194208225214235226234232254
2015 2020 2021 - - - - - -
284272273------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église paroissiale, placée sous le vocable de saint Éloi :
    C'était à l'origine un édifice néo-classique du XVIIIe siècle. L'édifice a été fortement dégradé à l'époque révolutionnaire. Des premiers travaux de restauration ont été financés en l'an XI par Charles Marie Dufresne, l'ancien seigneur de Beaucourt. En 1873, le sanctuaire est agrandi, les fenêtres exhaussées. Une chapelle est créée au sud pour faire pendant à celle du nord, réservée autrefois aux seigneurs. Les armes seigneuriales, surmontées d'une couronne comtale, figurent dans le vitrail de cette chapelle ; on les retrouve à l'extérieur, sculptées au-dessus de la porte latérale.
    L'église est construite sur le plan d'une croix latine orientée à l'est. Toutes les baies et le portail, sont en plein cintre et les sculptures des portes sont réalisées dans un même style néo-roman. La façade ouest et les murailles latérales sont en pierre. Le portail en bois est surmonté d'une rosace. Chacun des murs latéraux est percé de trois baies. Les deux croisillons du transept sont maçonnés en brique sur soubassements en grès. Les deux pignons du transept sont surmontés d'une croix en pierre et sont percés de deux fenêtres accolées. À l'est, la partie centrale de l'ancienne abside en pierre a été prolongée par un édifice en brique, ouvert à l'avant par une rosace hexalobée et par deux petites baies de chaque côté. La sacristie accolée au croisillon droit, réalisée en brique, est éclairée par deux petites baies sur le côté sud et trois vers l'est. La nef est formée de trois travées principales et d'une plus petite à l'arrière, surmontée d'une tribune, formant un porche-narthex. Trois tirants en fer empêchent les murailles latérales de la nef de s'écarter. Les voûtes en plâtre sur lattis, sont peintes pour imiter la pierre. Les grandes arcades entre chœur, transept, travées de la nef et narthex, sont de section carrée en briques, creuses à l'intérieur et enduites de plâtre.
    Dans la nef, voûtes et arcades partent de chapiteaux, reposant sur de minces pilastres non contrefortées. Dans le transept, les colonnes sont triples avec chapiteaux. Dans le chœur elles sont simples avec chapiteaux. L'allée centrale est pavée de dalles noires anciennes. Les baies latérales ont des vitraux blancs aux figures géométriques sur plomb avec filets de couleur. Le vitrail de la fenêtre de gauche du transept représente « le baptême du Christ ». La fenêtre de droite représente « la fuite en Égypte ». Les scènes sont surmontées de médaillons sur fond de mosaïque. Le médaillon derrière l'autel met en scène cinq personnages. La fenêtre au-dessus de la porte d'entrée est une rosace à huit lobes, en vitraux mosaïque et grisaille riche[27].
  • Château :
    En 1745, les terres et la seigneurie de Beaucourt sont vendues à Alexandre du Fresne de Beaucourt, seigneur de Marcelcave, La Motte, maire d'Amiens en 1749. C'est probablement pour lui qu'est alors construit le château, vers 1750 (la date de 1753, apparaît dans une cave). Par ailleurs, le pressoir au sud du château porte la date 1787. Au XIXe siècle, sont édifiés près du corps de logis deux pavillons en brique dont il ne reste que les cuisines, au nord. Deux ailes latérales (aujourd'hui disparues) sont rajoutées au corps de logis. Le « chalet » en brique près du grand potager, à l'ouest du château, est construit en 1877. La cour de ferme date également du XIXe siècle. En 1887, une campagne de travaux est conduite sur le corps de logis pour Léon de Monclin (inscriptions en haut de la façade sur jardin).
    Le château constitue une vaste propriété comprenant un corps de logis isolé entre cour et jardin, et diverses dépendances au nord, au sud et à l'ouest. Le corps de logis est un bâtiment en craie sur soubassement de grès, couvert en ardoise. En élévation, le corps principal comporte un étage-carré et un étage de comble, couverts par un toit à croupe. Il est encadré par deux petites ailes plus basses (rez-de-chaussée et combles) couvertes par une croupe brisée. Cette élévation est couronnée par un fronton central triangulaire. Les deux façades, sur cour et sur jardin, suivent la même ordonnance mais l'élévation antérieure présente en outre une véranda. À l'intérieur, le château a conservé bon nombre d'éléments du XVIIIe siècle : escalier tournant en maçonnerie, avec rampe en ferronnerie, parquets en marqueterie dans le salon, boiseries (remaniées au XIXe siècle). Au nord du corps de logis s'élève un bâtiment en brique, couvert par un toit brisé, qui abritait les cuisines. Au sud se trouvent un petit pavillon bas, une serre donnant sur le petit potager, et un ensemble de dépendances en U abritant logement, écuries et pressoir. Sous le pressoir est creusée une cave en brique et pierre aux assises alternées. Une cave semblable s'étend sous le bâtiment des cuisines. Le domaine s'étendait à l'origine vers l'ouest, au-delà de la rue du Château, avec un grand potager dont demeure la maison du jardinier, bâtiment en brique comportant logement et remise. Enfin, au nord du château se trouve une cour de ferme dont les bâtiments logement et étables) sont construits en briques et moellons de craie. Dans la cour s'élève un pigeonnier octogonal avec base en pierre, murs en pans de bois couverts d'un essentage d'ardoise, et flèche en ardoise couronnée d'un épi de faîtage en forme de pigeon[28].
  • Monument aux morts, construit en exécution d'une délibération du conseil municipal d'avril 1921 et financé par souscription publique, crédit municipal et subvention de l'état qui est affectée à l'entourage du monument[17].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Le général du Fresne[pourquoi ?] servit dans les armées françaises de 1785 à 1807 ; il prit part aux campagnes de la République et de l'Empire[réf. nécessaire].

Héraldique modifier

  Blason
Tiercé en pairle renversé : au 1er d'or au frêne de sinople, au 2e de gueules à trois fers à cheval d'argent, au 3e d'azur à la fasce ondée d'argent et à la gerbe de blé d'or liée de gueules brochante.
Détails
Ces armoiries, création de Jean-François Binon, ont été adoptées par la commune en 2019.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • François Ansart Histoire des églises de la vallée de l'Hallue Bibliothèque municipale d'Amiens Louis Aragon, cote 18568 Pic 6318.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Beaucourt-sur-l'Hallue et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 85 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
  15. Charles Rostang, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969
  16. Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p. 71 à p. 80, (ISBN 978-2-862-53265-3).
  17. a b et c Marion Lemaître, le Courrier picard, « Beaucourt-sur-l'Hallue, un bataillon australien s'installe dans la commune », 18 mars 2018, p. 18.
  18. Archives départementales de la Somme, Notice communale 1899 par M. Duval, 4°100
  19. « À la mémoire de Madame Marthe BÉNARD », http://memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  20. « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  21. Réélue pour le mandat 2014-2020: « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  22. Réélue pour le mandat 2020-2026 : « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Archives départementales de la Somme. Série 99 O
  28. Service régional de l'inventaire. Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie, Amiens