Baye (Finistère)

commune française du département du Finistère

Baye
Baye (Finistère)
L'église Saint-Pierre-aux-Liens.
Blason de Baye
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Quimperlé Communauté
Maire
Mandat
Pascal Bozec
2020-2026
Code postal 29300
Code commune 29005
Démographie
Gentilé Bayois
Population
municipale
1 325 hab. (2021 en augmentation de 15,92 % par rapport à 2015)
Densité 182 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 29″ nord, 3° 36′ 12″ ouest
Altitude Min. 13 m
Max. 70 m
Superficie 7,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Quimperlé
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quimperlé
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Baye
Liens
Site web www.baye.fr bayefinistere.fr

Baye [bεj] est une commune française, située dans le département du Finistère en région Bretagne.

Géographie modifier

Situation modifier

Baye est une commune appartenant à la communauté de communes du pays de Quimperlé (Quimperlé Communauté). Avec une superficie de seulement 729 hectares, elle est la plus petite du secteur. Elle est attenante à Quimperlé à l'est, à Mellac au nord, à Moëlan-sur-Mer au sud et à Riec-sur-Bélon à l'ouest. Elle ne possède que des limites artificielles sauf avec Riec-sur-Bélon (le cours de la rivière du Bélon servant de limite). D'un point de vue historique, elle appartient à la Cornouaille.

Communes limitrophes de Baye
Mellac
Riec-sur-Belon   Quimperlé
Moëlan-sur-Mer

Relief et hydrographie modifier

La commune de Baye est faiblement vallonnée. Son territoire s'étage entre 13 et 70 m d'altitude. La commune est arrosée par le Bélon, un petit fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique et par le ruisseau de Kerlouret, un affluent du Bélon.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 055 mm, avec 15,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanvénégen à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 215,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Transports modifier

Le bourg de Baye est traversé par l'ancienne route nationale 783 (elle-même issue de l'ancienne route départmentale 1 au XIXe siècle) et actuelle D 783.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Baye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimperlé, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). Le bocage a été en grande partie préservé et les petites parcelles de terre entourées de talus et d'arbres occupent près de la moitié de la surface de la commune.

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 12,0 % 87
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,4 % 3
Terres arables hors périmètres d'irrigation 21,0 % 153
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 3,4 % 25
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 48,3 % 351
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,4 % 25
Forêts de feuillus 11,4 % 83
Source : Corine Land Cover[13]

Morphologie urbaine modifier

Le bourg paroissial constitue la principale agglomération de la commune. Jusqu'au début du XXe siècle, le bourg paroissial, de taille modeste, a compté moins d'habitants que le village de Locquillec. Le bourg ne s'est en effet développé que tardivement le long de l'axe routier Quimperlé - Pont-Aven.

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bei en 105, Beiam plebem au XIIe, Bey en 1318, 1516, 1536, 1574, et enfin Bay, Bayz, Bays et Beye en 1779[14].

Attesté localement sous la forme bretonne Bai ou Bei[14].

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Selon Benjamin Girard, « on présume qu'une voie romaine (...) traversait la commune de Baye. Des quantités assez considérables de tuiles [tegula] et briques à crochets ont été trouvées près du bourg »[15].

Origines modifier

Baye aurait fait partie, comme Clohars-Carnoët, Moëlan et la majeure partie de Quimperlé de la ploue de l'Armorique primitive de Mellac (dont le suffixe -ac témoigne d'une origine gallo-romaine), qui s'étendait sur 14 000 hectares et était limitée par l'Océan Atlantique, la Laïta, l'Isole et le Bélon[16].

La création de la paroisse de Baye résulterait, selon la vie de saint Gurthiern, d'une donation par le roi Gradlon d'un terroir de mille pas autour de l'ermitage du saint dans la plaine.

Moyen Âge modifier

Au XIe siècle le territoire de Plebs Beia s'étendait jusqu'à la Laïta, englobant les trèves de Lothéa et Trélivalaire. À l'époque féodale les terres de Baye relevaient du fief de la puissante seigneurie de Quimerch, dont le siège était situé dans la paroisse voisine de Bannalec. Au XVe siècle, deux manoirs sont attestés sur le territoire actuel de Baye : un à Locquillec et l'autre à Kermorial[17]. À la réformation des fouages de 1426, Richard de Kermorial, qui réside en son manoir de Kermorial, est le seul noble cité pour la paroisse.

Lors de la montre de 1481 de l'évêché de Cornouaille qui se tint à Carhaix, Henry de Kermorial, archer en brigandine, fut le seul noble représentant la paroisse de Baye[18].

Lors de la Réformation de la noblesse de Bretagne de 1680, Nicolas de Kermorial rendit aveu pour son manoir et pour une chapelle qui n'existe plus, située alors à proximité[18].

Une bulle d'indulgence à perpetuité fut accordée par le pape Clément XI le pour la confrérie des Trépassés qui venait d'être créée à Baye[18].

En 1759, la paroisse de Baye [le nom est écrit Bey] devait chaque année fournir 6 hommes pour servir de garde-côtes[19].

Temps modernes modifier

 
Carte de Cassini (1783) : Baye (alors écrit Bey) et ses environs.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Baye en 1778 :

« Bay ; à peu de distance de la route de Quimperlé à Concarneau ; à 8 lieues trois quarts à l'Est-Sud-Est de Quimper, son évêché ; à 31 lieues de Rennes et à 1 lieue de Quimperlé, sa subdélégation et son ressort. On y compte 500 communiants[Note 3]. La cure est à l'Ordinaire. Son territoire est coupé de beaucoup de ruisseaux qui se perdent, les uns dans la rivière de Laita, les autres dans la mer ; partie de ce pays montagneux [sic] est cultivé, l'autre partie est inculte et en landes[20]. »

Révolution française modifier

La petite paroisse est érigée en commune en 1790 et cède deux villages à sa voisine Moëlan-sur-Mer.

La commune fut incluse dans le district de Quimperlé et le canton de Quimperlé.

Yves Boézédan[Note 4], recteur de Baye, refusa le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé en 1791, devenant donc prêtre réfractaire. Il fut arrêté au presbytère de Baye en décembre 1792, détenu à Kerlot, puis aux Capucins de Landerneau jusqu'en novembre 1793 et libéré en mars 1794 ; il fut à nouveau emprisonné (à Quimper) entre le et le . Il démissionna en 1803[18].

Le XIXe siècle modifier

En 1842, l'ancienne église est démolie car elle menaçait ruine. Il s'agissait d'un édifice de plan rectangulaire et à chevet plat datant du XVIe siècle. Une nouvelle église, réalisée suivant les plans de l'architecte diocésain Joseph Bigot, est bâtie. Le petit clocher est le seul élément à avoir été sauvegardé de l'ancienne église.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Baye en 1843 :

« Bay, Bayz, Bays ou Beye, commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom (...). Principaux villages : Locquillec, Pont-Mellac, Kerreslon, Kermorial, Garzérin. Superficie totale : 729 hectares, dont (...) terres labourables 307 ha, prés et pâturages 57 ha, bois 26 ha, étangs et marais 3 ha, landes et incultes 295 ha (...). Pas de moulins. La route départementale n°1, du Finistère, dite de Hennebont à Brest, traverse la commune de l'est à l'ouest. Géologie : constitution granitique. On parle le breton[21]. »

Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Baye fait partie des six communes du département du Finistère « encore dépourvues de tout moyen d'instruction »[22].

Jusque vers le milieu du XIXe siècle le hameau de Locquillec, composé de plusieurs fermes et d'une chapelle, était plus peuplé que le bourg, alors d'importance très modeste[17].

En 1889, Benjamin Girard écrit que « cette petite commune ne se compose que du bourg, situé sur la route départementale 1 d'Hennebont à Lanvéoc [Note 5] et de quelques villages environnants. Elle a peu d'importance[15].

Le XXe siècle modifier

La Belle Époque modifier

En 1903, le curé de Baye, l'abbé Berthou, écrit : « Tous [les enfants] à coup sûr, apprennent le français, mais sans bien le comprendre »[23].

Le une foule estimée à 250 personnes, massée devant l'église paroissiale, criant : « Liberté ! Liberté ! Vive la religion ! On n'entre pas !», empêcha la tenue de l'inventaire des biens d'église qui devait avoir lieu ce jour-là[24].

La Première Guerre mondiale modifier

 
Baye : la liste des morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.
 
Baye : le monument aux morts (stèle en kersantite surmontée d´une croix de guerre et figurant le bas-relief d´un poilu).

Le monument aux morts de Baye porte les noms de 33 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, 3 au moins sont morts sur le front belge dès août 1914 (Jean Goanvic le à Arsimont, Jean Christien et Pierre Pérennou le à Maissin) ; un au moins (Louis Dagorn) est mort en Turquie lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr ; un au moins (Jean Péron[25]) est mort dans les Balkans, en Serbie, dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi eux, Louis Le Gall[26] a été décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et Mathurin Auffret[27] de la Croix de Guerre)[28].

L'Entre-deux-guerres modifier

Le monument aux morts de Baye est inauguré le dimanche [29].

Le village de Locquillec organisait alors tous les ans sa fête annuelle au mois de septembre, par exemple en 1931[30]. La paroisse de Baye organisait chaque année fin mai ou début juin un pardon des chevaux, dit aussi pardon de Saint-Éloi, présenté en 1932 comme étant sa fête patronale[31]

La Seconde Guerre mondiale modifier

Le monument aux morts de Baye porte les noms de 4 personnes (Yves Berthou[Note 6], Francis Daniel[Note 7], Barthélémy Guillou[Note 8] et Louis Le Namouric[Note 9]) mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[28].

Les guerres d'Indochine et d'Algérie modifier

Le monument aux morts de Baye porte les noms de 4 soldats (Emmanuel Jose, Marius Le Bourhis, René Le Guellec et Marcel Provost) morts pour la France pendant la guerre d'Indochine et deux (Yves Millour et Bernard Panaget) pendant la guerre d'Algérie[28].

Politique et administration modifier

 
La mairie (ancien presbytère).
 
La mairie (ancien presbytère).
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1948 Armand Gourlaouen[Note 20]    
1951 1959 Louis Gourlaouen    
1959 1983 André Lozachmeur[Note 21]   Apiculteur. Lança le projet d'adduction d'eau dans le bourg et le premier lotissement communal[32].
1983 1995 Robert Guillou PS  
1995 2008 Francis Marec   Réélu en 2001, sa liste battant alors celle présentée par Philippe Le Tenier[33].
2008 mai 2020 Philippe Le Tenier DVG Employé. Réélu en 2014.
mai 2020 En cours Pascal Bozec [34] DVG Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 1 325 habitants[Note 22], en augmentation de 15,92 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).1 104 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1831 1836 1841 1846 1851 1856
380400347402482495547527492
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
524590529530543600625619649
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
615587540551549544503452438
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
4145477818959121 0611 0641 1411 143
2020 2021 - - - - - - -
1 2811 325-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

À Baye les nouveaux arrivants font le choix du moindre coût des terrains et de l'immobilier et du cadre de vie rural et boisé[39].

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 587 hommes pour 611 femmes, soit un taux de 51 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
6,7 
75-89 ans
7,2 
22,3 
60-74 ans
21,6 
21,6 
45-59 ans
21,3 
19,1 
30-44 ans
20,4 
9,9 
15-29 ans
9,6 
19,7 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département du Finistère en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,1 
7,6 
75-89 ans
11,5 
18,9 
60-74 ans
19,8 
20,9 
45-59 ans
19,8 
17,8 
30-44 ans
16,6 
17,1 
15-29 ans
14,8 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Économie modifier

L’andouille de Baye était réputée dans la région ; ressemblant à l'andouille de Guémené, elle a été fabriquée entre 1925 et 2019 (jusqu’à 1 500 andouilles étaient produites chaque semaine dans la boucherie-charcuterie de Baye)[42].

Langue bretonne modifier

L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 23 février 2011.

Patrimoine civil et religieux modifier

  • Le presbytère, qui date de 1847, a été également conçu par l'architecte Joseph Bigot. Il fait office de mairie depuis 1974.
  • La fontaine de dévotion Saint-Cornély, construite au milieu du XIXe siècle en raison de la volonté du recteur d'alors, Charles Hervoche, saint Cornély étant alors très vénéré par les cultivateurs pour la protection de leurs bestiaux.
  • Les croix monumentales[43] :
    • La croix du Leing : elle date probablement de la deuxième moitié du XVIIe siècle, mais a été restaurée en 1897 (croix monolithe avec un Christ en fonte)[44].
    • La croix de Kerlouret : elle date aussi probablement de la deuxième moitié du XVIIe siècle[45].
    • La croix de Kercapucher (XIXe siècle)[46].
  • Quelques maisons et fermes présentent un intérêt patrimonial[47], notamment :
    • La ferme 1 du hameau de Kerhuel, construite pour partie au XVIe siècle et pour sa partie ouest probablement au XVIIIe siècle, anciennement couverte de chaume[48].
    • La ferme 2 du même hameau de Kerhuel, qui date du XIXe siècle[49].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Lucien Demouge (1926-2005), artiste peintre ; il vécut à Baye.
  • Pierre Cristien, né le au bourg de Baye, portier au Fort de Querqueville, fut fait chevalier de la Légion d'honneur le [50].
  • Corentin Daniellou, né le à Baye, lieutenant dans une division d'infanterie, fut fait chevalier de la Légion d'honneur le [51].

Gastronomie modifier

La commune de Baye possède sa propre spécialité culinaire : l'andouille de Baye. Moins réputée que sa voisine, l'andouille de Guémené, elle est fabriquée façon « Vire » par des charcutiers locaux.

Événements modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Personnes en âge de communier.
  4. Yves Boézédan, né en 1726.
  5. Dans le port de Lanvéoc, il fallait prendre le bateau pour rejoindre Brest en traversant la Rade de Brest.
  6. Yves berthou, né le à Mellac, décédé le à Tréméven, victime civile de la guerre.
  7. Francis Daniel, né le à Baye, militaire au 66e régiment d'artillerie d'Afrique, mort le à Caserte (Italie).
  8. Barthélémy Guillou, né le à Baye, militaire, mort le à Quimper.
  9. Louis Le Namouric, né le à Reims (Marne), mort le à Kervernen en Pluméliau.
  10. Jean Cozic, né le à Saint-Thurien, décédé le à Baye.
  11. Pierre Carrer, né le à Baye, décédé le à Baye.
  12. Thomas Guillou, né le 18 vendémiaire an V () à Quimperlé, décédé le à Kerlouret en Baye.
  13. Jacques Le Gall, né le à Lanvénégen, décédé le à Baye.
  14. Jean-Marie Le Gall, né le à Kercapucher en Baye, décédé le à Baye.
  15. Mathurin Le Boëdec, né le à Mellac, décédé le à Quimperlé.
  16. Jean Hellou, né le à Saint-Thurien, décédé le à Kerbris en Baye.
  17. Pierre Guillou, né le à Kercapucher en Baye, décédé le à Baye.
  18. Louis Gourlaouen, né le à Quimperlé, décédé le à Kercapucher en Baye.
  19. Jean Joseph Marie Orvoën, né le à Clohars-Carnoët, décédé le à Keriscat en Le Trévoux.
  20. Armand Gourlaouen, né le à Baye, décédé le à Baye.
  21. André Lozachmeur, né le à La Ferme de la Lande en Baye, décédé le à Scaër.
  22. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

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  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Baye et Lanvénégen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lanvenegen » (commune de Lanvénégen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lanvenegen » (commune de Lanvénégen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  13. « Données statistiques sur les communes de Métropole communes; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
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  16. Yves Le Gallo, Le Finistère de la Préhistoire à nos jours, éditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-37-7), page 105.
  17. a et b « Présentation de la commune de Baye », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
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  21. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 73.
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  23. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5).
  24. « Baye. L'inventaire », Journal L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Jean Péron, sergent au 157e régiment d'infanterie, décédé de maladie le à Uksub, alors en Serbie, désormais en Macédoine, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.
  26. Louis Le Gall, caporal au 151e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Rancourt (Somme).
  27. Mathurin Auffret, soldat au 272e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le à Hallivillers (Somme).
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