Bataille de la forêt de Princé

bataille
Bataille de la forêt de Princé

Informations générales
Date
Lieu Forêt de Princé
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Nicolas Haxo Louis-François Ripault de La Cathelinière
Forces en présence
6 000 hommes[1] 700 à 800 hommes[2]
Pertes
Inconnues Inconnues

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 47° 09′ 44″ nord, 1° 53′ 59″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de la forêt de Princé
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de la forêt de Princé
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Bataille de la forêt de Princé

La bataille de la forêt de Princé a lieu le pendant la guerre de Vendée.

Déroulement modifier

Le 12 janvier 1794, le général Haxo lance une offensive contre les forces vendéennes de La Cathelinière, qui s'étaient repliées sur la forêt de Princé après leur défaite à Port-Saint-Père[2]. Quatre colonnes se sont mises en mouvement : la première se porte de Paimbœuf à Chauvé, à l'ouest de la forêt ; la seconde de Machecoul à Arthon-en-Retz, au sud-ouest ; la troisième de Sainte-Pazanne à Saint-Hilaire-de-Chaléons, au sud-est ; et la quatrième du château d'Aux, dans la commune de La Montagne, à Rouans, au nord-est[2]. Les Vendéens, estimés entre 700 et 800 par Haxo, sortent de la forêt et tentent de se porter sur Bourgneuf-en-Retz, en direction du sud[2],[3]. La deuxième colonne républicaine les attaque alors de front et la troisième de flanc[2]. Après une vive fusillade, les Vendéens sont mis en déroute et les républicains se lancent à leur poursuite pour traquer les fuyards[2],[A 1].

Conséquences modifier

La Cathelinière pourrait avoir été blessé lors de ce combat[2]. Le 28 février, il est découvert et capturé par les républicains dans sa ferme du Moulinet, à Frossay[2],[4],[5]. Conduit à Nantes, où il est interrogé, il affirme cependant que sa blessure lui a été infligée trois semaines plus tôt, soit début février[2]. Il est condamné à mort le 2 mars et guillotiné le jour même[2].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. « Hier matin, j'ai fait attaquer le rassemblement de la Cathelinière dans la forêt de Princé. L'attaque était dirigée sur quatre points. La première colonne, sortie de Paimbeuf, s'est portée sur la paroisse de Chauvay; la seconde, sortie de Machecoul, sur Arton; la troisième, sortie de SaintePazane , sur Saint-Hilaire; la quatrième, enfin, sortie du château d'O, sur Rouans. Cette disposition avait pour but d'envelopper et de détruire l'ennemi. Mes intentions ont été en partie remplies : les rebelles, au nombre de sept à huit cents, sortant de la forêt de Princé avec l'intention de se porter sur Bourgneuf, ont été attaqués en front par la seconde colonne et pris en flanc par la troisième; cette disposition a jeté une telle terreur parmi les rebelles, qu'après une fusillade assez vive de la part de nos républicains, cette horde s'est mise totalement en déroute. J'ai donné ordre aux quatre colonnes de les suivre sans relâche.

    Cette première expédition finie, je ferai attaquer et nettoyer, de concert avec Dutruy, les forêts de Machecoul, Tourois, Grandelande et Rocheservière[3]. »

    — Lettre du général Haxo au général Turreau, rédigée le 13 janvier 1794

Références modifier

  1. Savary, t. III, 1825, p. 22.
  2. a b c d e f g h i et j Dumarcet 1998, p. 318-319.
  3. a et b Savary, t. III, 1825, p. 37.
  4. Gabory 2009, p. 1432.
  5. Chassin, t. IV, 1895, p. 337-339.

Bibliographie modifier