Bataille de Franzensfeste

La bataille de Franzensfeste se déroule les et lors de la rébellion du Tyrol. Elle s'achève par la victoire des rebelles tyroliens qui tendent une embuscade à une colonne bavaroise et saxonne près de Franzensfeste.

Bataille de Franzensfeste
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue de Franzensfeste en 2011.
Informations générales
Date -
Lieu Franzensfeste
Issue Victoire tyrolienne
Belligérants
Drapeau du Royaume de Saxe Royaume de Saxe
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière
Rebelles tyroliens
Commandants
François Rouyer Josef Speckbacher
Joachim Haspinger
Forces en présence
3 600 hommes[1] 5 000 hommes[1]
Pertes
1 100 morts, blessés ou prisonniers[1] Inconnues

Rébellion du Tyrol

Batailles

Coordonnées 46° 47′ 00″ nord, 11° 37′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Bataille de Franzensfeste
Géolocalisation sur la carte : Trentin-Haut-Adige
(Voir situation sur carte : Trentin-Haut-Adige)
Bataille de Franzensfeste
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Bataille de Franzensfeste

Déroulement

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Vue de la croix des Saxons en 2008.

Le 1er août à Innsbruck, le maréchal Lefebvre envoie la division commandée par le général français Marie François Rouyer occuper Brixen[2]. La division, forte de 3 600 soldats de la confédération du Rhin[1], Saxons et Bavarois, traverse le pays sans rencontrer de résistance mais, le , elle tombe dans une embuscade près de Franzensfeste[2].

Pendant deux jours, elle est attaquée par environ 5 000 Tyroliens dirigés par Speckbacher et Haspinger[1]. Les Saxons, pris au piège dans une gorge, sont écrasés par des troncs d'arbres et des rochers[2].

Le régiment d'infanterie saxonne est anéanti, avec 988 hommes mis hors de combat, tandis que les Bavarois perdent environ 100 hommes et deux canons[1]. Les pertes tyroliennes sont beaucoup plus faibles[1]. La vallée est depuis connue sous le nom Sachsenklemme (Le piège saxon)[1].

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Smith 1998, p. 329.
  2. a b et c Sévillia 1991, p. 166-167.

Bibliographie

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