Barrage de Merdjet El Feïat

Barrage en Algérie
Barrage de Merdjet El Feïat
Barrage similaire à celui de Merdjet El Feïat, Algérie.
Géographie
Pays
Kabylie
Basse Kabylie
Wilaya de Boumerdès
Daïra d'Isser
Daïra d'Isser
Commune d'Isser
Coordonnées
Cours d'eau
Oued El Feïat
Objectifs et impacts
Vocation
Retenue d'eau potable
Propriétaire
Isser
Date du début des travaux
1956
Date de mise en service
1959
Barrage
Type
Hauteur
(lit de rivière)
13,26 m
Hauteur
(fondation)
15 m
Longueur
68 m
Épaisseur en crête
3,25 m
Épaisseur à la base
7,50 m
Réservoir
Altitude
300 m
Volume
0,05 million de
Superficie
1,5 ha
Centrale(s) hydroélectrique(s)
Hauteur de chute
15 m
Localisation sur la carte d’Algérie
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Le barrage de Merdjet El Feïat[1] ou barrage de Oued Amara est une retenue d'eau de la Basse Kabylie de Djurdjura (ou l'actuelle wilaya de Boumerdès en Kabylie, Algérie), qui se situe au sud de la ville de Djinet, ville nodale de Kabylie, rattachée à la wilaya de Boumerdès[2].

Le Barrage de Merdjet El Feïat est l'un des 65 barrages opérationnels en Algérie[3] alors que 30 autres sont en cours de réalisation en 2015[4].

Géographie modifier

Localisation modifier

Le barrage de Merdjet El Feïat[5] est situé au centre de plusieurs villages au sud de la ville de Djinet.

Histoire modifier

La plaine d'Issers a toujours souffert du manque d'irrigation avant 1957. En effet les puits ont de tout temps été forés dans la plaine et servaient aux cultures avec des sources qui déversaient leur eau dans les parcelles de culture maraîchère.

C'est ainsi qu'est venue l'idée originale d'implanter des lacs collinaires sur les flancs accidentés du massif des Issers pour capter cette eau des ruisseaux.

Chaque lac collinaire est un réservoir artificiel de 30 000 à 80 000 m3 alimenté par les eaux de ruissellement d'un bassin versant qui surplombe la plaine des Issers, pour occuper un fond de vallée d'une superficie de 30 à 100 hectares

Tout petits, ces lacs permettent seulement une irrigation d'appoint qui prolonge d'un ou deux mois la saison humide et peut sauver les cultures en année anormalement sèche.

C'est ainsi que deux petits barrages ont été édifiés, à la fin de 1959, dans les collines bordières de la ville d'Issers[6].

Le barrage d'El Allal, au sud d'Issers, retient 60 000 m3 et arrose 40 hectares à raison de 1 500 m3/an par hectare.

Quant au barrage de Merdjet El Feïat sur l'Oued Amara[7] près de Djinet, et près des 35 villages des Ouled Smir, il retient 50 000 m3 et arrose 20 hectares à raison de 2 500 m3/an par hectare[8].

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

  1. Sarthe, Yves, « Les hommes et leurs activités dans la plaine des Issers », Méditerranée, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 5, no 2,‎ , p. 133–145 (DOI 10.3406/medit.1964.1118, lire en ligne  , consulté le ).
  2. sofiane, « L?APW de Boumerdès a prononcé sa dissolution », sur vitaminedz.com, (consulté le ).
  3. « Algérie Presse Service - Le taux de remplissage des barrages dépasse les 72%… », sur aps.dz via Wikiwix (consulté le ).
  4. « Plus de 5 milliards de m3 d’eau des barrages déversés en mer ! : Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », sur liberte-algerie.com via Wikiwix (consulté le ).
  5. « Le Midi Libre - Midi Centre », sur Le Midi libre (consulté le ).
  6. (en) « Arachne », sur uni-koeln.de (consulté le ).
  7. « Le Midi Libre - Midi Centre », sur Le Midi libre (consulté le ).
  8. Méditerranée : revue géographique des pays Méditerranéens, , 436 p. (lire en ligne).