Spectrothèque

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Une spectrothèque ou une banque de spectres de masse est un ensemble de « signatures » (spectres de masse) permettant d'identifier des atomes ou molécules lors d'analyses faites au moyen de la spectrométrie de masse. Elles concernent généralement la physicochimie et plus précisément la chimie analytique, mais aussi la cosmologie, la microbiologie (dans ce cas par exemple pour identifier des molécules du métabolisme humain[1], des moisissures et des dermatophytes[2], ou des bactéries via l'analyse de leurs protéines totales (protéines ribosomales et associées aux membranes)[3].

Accès modifier

Les machines commercialisées peuvent l'être avec diverses banques de spectre intégrées à l'appareil (mise à jour pour les nouvelles molécules), et le chimiste peut accéder à des banques en lignes complémentaires, générales ou thématiques et spécialisées (ex : banque de spectre de centaines de triterpènes uniquement, ou banque de spectre de composés volatils d'arômes alimentaires[4], etc.).

Histoire modifier

Dans les années 1970, l'apparition de l'informatique permet de stocker des profils de spectrométrie sur des cartouches digitales, puis sur différents supports numériques, permettant une automatisation de la reconnaissance des molécules[5],[6].

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Kochanov, R. (2013). Contribution à la modélisation de spectres moléculaires à partir de surfaces d'énergie potentielle et d'Hamiltoniens effectifs: applications aux banques de données spectroscopiques (Doctoral dissertation, Reims).

Références modifier

  1. Emery, S., Lyan, B., Joly, C., Paulhe, N., Giacomoni, F., Thévenot, E., ... & Pujos-Guillot, E. (2016). Enrichissement de la base de données spectrale peakforest en LC-MS ; 10. journées scientifiques du Réseau Francophone de Métabolomique et Fluxomique, May 2016, Montpellier, France. 158 p., résumé
  2. A. Normand, F. Djenad, P. Becker et F. Gabriel, « Identification en ligne des moisissures et des dermatophytes », Journal de Mycologie Médicale, vol. 26, no 2,‎ , e37 (DOI 10.1016/j.mycmed.2016.04.081, lire en ligne, consulté le )
  3. René Courcol, « Quelles utilisations de la spectrométrie de masse de type MALDI-TOF en microbiologie médicale ? », Revue Francophone des Laboratoires, vol. 2009, no 416,‎ , p. 61–64 (DOI 10.1016/S1773-035X(09)70251-5, lire en ligne, consulté le )
  4. Petitjean M (1981) Banques de spectres de masse des composes volatils presents dans les aromes alimentaires. Ind Alim Agric, 9, 741-751.
  5. (en) Mohamed Bachiri et Gérard Mouvier, « Identification de composes inconnus en spectrometrie de masse par Comparaison a une Bibliotheque sur Cartouches Digitales », Organic Mass Spectrometry, vol. 11, no 6,‎ , p. 634–639 (ISSN 0030-493X et 1096-9888, DOI 10.1002/oms.1210110610, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Mohamed Bachiri et Gérard Mouvier, « Interpretation Automatique des Spectres de Masse de Composes Organiques. Mise au Point », Organic Mass Spectrometry, vol. 11, no 12,‎ , p. 1272–1280 (ISSN 0030-493X et 1096-9888, DOI 10.1002/oms.1210111209, lire en ligne, consulté le )
  7. Datation radiocarbone par spectrométrie de masse par accélérateur