Bagad Melinerion

ensemble de musique bretonne de Vannes
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Bagad de Vannes Melinerion
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Spectacle Contrechamp du bagad de Vannes à L'Olympia de Paris le .
Informations générales
Autre nom "Les Meuniers", "les petits Meuniers de la Tour"
Pays d'origine France (Bretagne)
Genre musical Musique bretonne, musique celtique
Instruments

Cornemuses, bombardes, binioù, caisses claires, percussions, guitare, guitare basse, clavier,

accordéon
Années actives Depuis 1952 (création officielle en 1954)
Site officiel bagad-de-vannes.com
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Logo de Bagad de Vannes Melinerion.

Le Bagad de Vannes Melinerion est un bagad originaire de la ville de Vannes dans le Morbihan, en France. Créée en 1952 (officiellement en 1954,) l'association est issue d'un ensemble paroissial. Son nom breton et son costume font référence à la corporation des meuniers du pays Vannetais. Depuis 1969, le bagad évolue en première catégorie du championnat des bagadoù. Il s'est classé plusieurs fois vice-champion de Bretagne et gravite généralement dans la première moitié du classement.

Développant le concept d'orchestre, l'ensemble s'inspire du répertoire traditionnel de la musique bretonne pour composer des morceaux et des suites. Les influences sont la musique celtique, la musique classique, le jazz, d'autres musiques du monde. Plusieurs créations ont vu le jour, dont Melin'art Orchestra en 2012 et Contrechamp en 2015, des collaborations avec Carlos Núñez, The Chieftains ou Denez Prigent, Mickaël Cozien ou encore le groupe Varez.

En plus du bagad principal, l'association comprend une école de musique, trois bagadigoù ainsi qu'un pipe band. Les musiciens bénévoles se produisent dans les festivals et concours bretons, en France et à l'étranger. Le bagad est le vainqueur 2015 de l'émission La France a un incroyable talent sur M6 et se produit à l'Olympia en 2017.

Historique modifier

Création « catholique » modifier

 
La Tour du Connétable.

En 1949, il existe à Vannes une « clique », un groupe de sonneurs dénommé ainsi avant que le terme bagad ne s'impose[1]. Composée de membres de l'association Bodadeg ar Sonerion et du cercle celtique de Vannes, cette « kevrenn » participe en 1950 au deuxième championnat des bagadoù[2].

Le Bagad Melinerion est créé, dans les faits, en octobre 1952 par l'abbé Nicolas, prêtre à la cathédrale de Vannes[3]. Ses statuts sont déposés au printemps 1954, avec les encouragements du maire de Vannes, Francis Decker[4]. D'abord en aube blanche, les jeunes musiciens vont revêtir un gilet bleu, couleur des meuniers et investir à l'époque pour les répétitions la Tour du Connétable, d'où provient leur surnom des « petits Meuniers de la tour »[5]. Le groupe choisit de conserver la référence à cette corporation des meuniers, très importante dans le pays vannetais au cours des siècles passés, notamment au travers de son costume et de son nom (meliner, meunier en breton, melinerion au pluriel)[6]. De plus, les meuniers de la région possédaient autrefois une excellente réputation de sonneurs[7].

Les sonneurs ayant moins de 17 ans, le bagad concourt en classe « junior » de la troisième catégorie des bagadoù, de 1957 à 1960[8]. En 1958, Alain Caudal entre au patronage de la cathédrale Saint-Pierre à 8 ans pour apprendre la bombarde et reste dans l'association jusqu'en 2010[9]. En 1960, après une période de pause, l'abbé Jégat prend provisoirement les commandes de la formation avant que l'abbé Nicolas ne revienne en 1962, assisté de l'abbé Juhel[10]. À partir de cette année-là, les sonneurs travaillent dans le quartier de Notre-Dame-de-Lourdes, jusqu'en 1975[4]. Ils apprennent la musique bretonne de tradition orale à l'oreille, par reproduction et mémorisation, le solfège n'arrivant que plus tard[9]. Jacques Nicolas est le premier penn-soner (chef d'orchestre) et peut compter sur le dévouement de Guy Allioux, resté vingt ans au sein de la formation vannetaise[11].

Suite « civile » modifier

 
Le pupitre bombarde au concours de Lorient en 2012.

Après 5 ans d’absence, le bagad réintègre l'assemblée des sonneurs Bodadeg ar Sonerion en 1965 et participe aux concours de troisième catégorie du championnat national des bagadoù. Dès 1967, il termine à la première place et accède à la deuxième catégorie[12]. L'année suivante, le bagad est sacré Champion, intégrant ainsi la première catégorie en 1969[13]. Les sonneurs Hubert Poupard et Georges Poupard (président et penn-soner) marquent fortement la vie du bagad jusque dans les années 1990[14].

À partir de 1981, Er Melinerion devient mixte[15] et accueille ses deux premières filles en 1983, Marie-Pierre Le Sausse et Patricia Le Dinahet, cette dernière restant talabarder pendant plus de trente ans[16]. En 1985, 1986, 1988 et 1989, le groupe finit à chaque fois vice-champion de Bretagne[17]. Le talabarder et diacre François Gouthe, entré comme membre à l'âge de 10 ans en 1968, dirige le pupitre bombarde durant quinze ans[18]. Chaque année, au concours finistérien « Bombardes en fête », l'ensemble de bombardes renforce son savoir-faire et réalise un travail de création, dans les arrangements et l'intégration de nouveaux éléments comme du piano, du chant chorale ou en lien avec son partenariat avec l'orchestre symphonique du Conservatoire de Vannes[19].

En 1997, dans la continuité d'une démarche de formation étoffée, le président du bagad Alain Caudal fonde un bagadig[20] ; les jeunes formés partaient dans d'autres bagadoù, ce qui conduisait à un manque de musiciens[21]. Après une année hors des concours en 2002, le bagad instaure une commission musicale pour une écriture collective des créations et renforce son pupitre batterie, point faible jusque-là lors des concours[22]. Les compositeurs réalisent des arrangements qui font que l'orchestre exploite la polyphonie des instruments, crée des harmonies, des colorations[21]. Entre septembre 2004 et septembre 2006, le bagad fête ses 50 ans[14]. Une nouvelle génération prend les commandes, issue pour la plupart de l'école de formation, la moyenne d'âge étant de 20 ans en 2006, la plus jeune de première catégorie[21]. Ouvert en septembre 2007, le département de musique traditionnelle est le fruit d'une collaboration étroite entre la ville de Vannes, le conservatoire et le bagad[23].

Développements récents modifier

 
Parade de la Saint Patrick 2016 à Dublin.

Le groupe commence à travailler à la mise en place d'un pipe-band en 2010 dans le but de concourir au Championnat du monde de pipe band qui se tient tous les mois d'août à Glasgow. Plusieurs de ses membres intègrent les pipe-bands de Cap Caval et de Brieg qui participent déjà à cette épreuve pour se former[24]. Le pipe band est effectivement constitué l'année suivante et il participe en 2012 à son premier championnat du monde en concourant en Grade 2[25].

2015 est une année médiatique pour le bagad qui réalise quatre passages télévisés sur M6[26], vainqueur de La France a un incroyable talent[27], et remporte en fin d'année deux prix (jury et public) aux Victoires de la Bretagne[28] ainsi que le prix culture du « Morbihannais de l'année »[29]. Après avoir réalisé une tournée à Montréal en 2015, le bagad se rend à Dublin à l'occasion de la Saint-Patrick 2016[30]. Durant un an, il produit un grand spectacle, Contrechamp, qui a été joué à l'Olympia le 5 février 2017[31]. Pour la première fois, un bagad non professionnel était à l'affiche du music-hall, 45 ans après le concert mythique d'Alan Stivell en février 1972[32].

En 2018, l'ensemble part en tournée en France. Sont présentés des titres emblématiques du bagad, comme des nouvelles compositions, pour l'Essentiel Tour, un spectacle façonné pour les tournées, qui donnera lieu à la production d'un C.D.

En 2019, le bagad présente, en coopération avec des musiciens liés au conservatoire de Vannes, son spectacle Confidences au Palais des Arts de Vannes. Une double représentation a lieu, les 30 novembre et 1er décembre. Ce nouveau projet consacre la diversité musicale des Meuniers, et "l'orchestralisation" de la pratique de la musique bretonne.

Après une coupure des concours des bagadoù et des représentations liée à la Crise du Covid-19, l'ensemble travaille en 2022 sur un nouveau spectacle, Kemmesk, en collaboration avec Varez, un groupe de musique actuelle originaire du pays de Nantes. Les titres typiques du bagad sont réinterprétés et réarrangés en lien avec des musiciens issus du rock et du jazz fusion. De nouveaux titres sont aussi composés, faisant la consécration d'une dynamique du métissage emblématique des vannetais. Une tournée est prévue pour le spectacle.

Fonctionnement modifier

Structure modifier

Liste des présidents :

Créée en 1954, le Bagad de Vannes Melinerion est organisé sous la forme d'une association loi de 1901 reconnue d'utilité publique depuis le [37]. Les groupes font partie de Sonerion 56, la section du Morbihan de l'assemblée des sonneurs Bodadeg ar Sonerion[38]. En 2018, l'association compte 300 membres actifs, de 17 à 60 ans[39].

Installé pendant quelque temps dans l'hôtel de Limur, l'association siège pendant 25 ans dans un local du parc des sports place Théodore Decker. En 2007, elle s'installe dans un local de 170 m2 de l'ancienne école de la Rabine, sur la rive droite du port de plaisance[40].

Le financement est assuré par les cotisations de ses membres, la vente de produits, du mécénat ou diverses subventions et partenariats. Le conseil municipal de Vannes fournit ainsi par exemple 21 420 euros de budget à l'association en 2013[41]. Depuis 2012, le journaliste Patrick Mahé préside le cercle des partenaires du bagad[42]. En remportant le concours La France a un incroyable talent en 2015, l'association gagne 100 000 €, soit l'équivalent de son budget annuel[43]. Une source importante de revenus se fait aussi par les cachets perçus lors de sorties et diverses prestations.

L'association est dirigée par un bureau ainsi qu'un conseil d'administration, tous deux élus lors de l'assemblée générale ordinaire annuelle. On y trouve différents pôles et commissions, comme la Commission Musicale chargée de la composition, la Comition Vie, le pôle gestion ou le pôle communication.

Le groupe principal modifier

Liste des penn soner :

L'ensemble musical comporte une quarantaine de musiciens, répartis en quatre pupitres : cornemuses, bombardes, percussions et caisses claires. Les musiciens peuvent être formés en interne et beaucoup suivent des cours au département de musique traditionnelle du conservatoire de Vannes dans le cadre d'un partenariat entre les deux entités[52].

Le bagad participe aux concours de Brest en hiver et de Lorient en été, organisés par Sonerion. Sa direction musicale est assurée par le compositeur Étienne Chouzier, à partir de 2007, alors âgé de 18 ans[35]. Il transmet le statut de penn-soner à Ewen Couriaut en 2013, lorsqu'il devient président de l'association, le plus jeune président des bagadoù[53]. Par la suite, son frère, Ylan Couriaut devient penn-sonneur

Leur costume, qui se réfère à la corporation des meuniers du pays vannetais, est confectionné par la marque Armor-Lux depuis 2013[54]. La couleur « bleu fumée » du gilet, qui identifie le bagad depuis ses débuts, est conservée, de même que les pantalons noirs et les chemises blanches[55]. L'on retrouve aussi, dans les habits des sonneurs, une marinière bleue et blanche - aux couleurs de l'association - qui leur sert lors des petites sorties, en répétition publique ou simplement d'habit secondaire, quand le costume est l'habit principal.

Les autres formations modifier

 
Le bagadig au concours de Pontivy en 2016

Le Bagadig modifier

Le bagadig (« petit bagad »), aussi appelé B3 (en référence à la catégorie dans laquelle il évolue) est le deuxième ensemble de l'association, regroupant des sonneurs n'ayant pas forcément le niveau de jouer en première catégorie, comme des jeunes musiciens en passe d'y accéder. Sa création en 1998 est justifiée par un nombre croissant de sonneurs au sein de l'association, ainsi que de jeunes. Le bagadig est créé et géré par le président de l'époque, Youenn Le Ret. De nombreux piliers actuels du bagad, au début de leur formation l'intègrent alors, comme Pierre Thébaud ou Yvonig Le Mestre.

En 2007, le Conservatoire de Vannes ouvre en son sein des classes d'instruments de musique traditionnelle bretonne (caisse claire, bombarde et cornemuse). On voit ainsi une augmentation considérable du nombre d'élèves au bagad, et donc un renforcement des rangs du bagadig. La formation prend en qualité par cet accroissement, tout comme le niveau des musiciens. Longtemps en cinquième catégorie des bagadoù, l'ensemble accède donc logiquement à la 4e catégorie en 2012[56] et participe chaque année aux concours d'hiver et d'été. Il monte en 3e catégorie en 2018 et participe alors à ce championnat depuis 2019[57]. En 2023, il remporte la manche d'été et se classe 4ème au classement général de la saison.

Il s'agit d'une formation « école », un ensemble dont la première volonté est pédagogique. Le B3 regroupe les élèves de l'école de musique ayant acquis un niveau de technique instrumentale suffisant pour pouvoir évoluer en ensemble, tout comme des anciens sonneurs du "B1" souhaitant toujours pratiquer, mais n'ayant plus le niveau pour le bagad. La grande majorité des membres de l'ensemble de première catégorie est issue de cette formation, véritable école du « jeu d'ensemble », l'ensemble des pupitres y étant représenté. Elle regroupe en outre des personnes de tous âges et accompagne le bagad lors de certaines sorties, comme au Festival d'Arvor. Les musiciens du bagadig jouent aussi indépendamment du bagad : en concours mais aussi en sortie. Ainsi, le retrouve-t-on parfois par exemple aux matchs du Rugby Club vannetais.

Les musiciens du bagadig portent le même costume que ceux du bagad, comme la marinière bleue et blanche dans les mêmes occasions.

Le Bagadigan modifier

Pour faire face au nombre d'élèves toujours plus grand ces dernières années, un second bagadig est créé. On l'appelle le bagadigan, le bagadigdig, ou le "B5". Il voit le jour en septembre 2017[58]et sert les mêmes objectifs que le bagadig, à savoir ceux d'un ensemble pédagogique de transition, comme d'un ensemble d'un niveau moins exigeant mais nécessitant de l'implication - notamment pour ce qui est des concours. Il évolue en 5e catégorie depuis son existence. Depuis 2019, il a pour nom Bagadig Ar Voused Melinerion, autrement dit « les Mousses des Melinerion »[59], pour le différencier de l'autre bagadig de l'association. Contrairement aux musiciens du bagad et du bagadig, qui jouent en costume, ceux du bagadigan jouent uniquement en marinière.

Autres formations modifier

Les Meuniers posssèdent aussi un pipe band constitué en 2010 de 46 membres venant du groupe principal ou d'autres bagadoù du département. Il concourt en Grade II du Championnat du monde de pipe band depuis 2012, soit deux ans après sa création[60]. Il ne concourt pas tous les ans et est actuellement en pause.

En 2019, un ensemble appelé le bagad loisir est créé, dans le but de permettre à des sonneurs de pratiquer la musique bretonne sans le stress et l'implication des concours et des nombreuses prestations. Ce quatrième organe de l'association se produit pour la première fois le 18 mai 2023, lors de la fête de la fédération de Sonerion 56 et remplit l'effectif d'un bagad normal.

La formation modifier

Les cours de formation individuelle (cours instrumental et théorique) sont dispensés par deux organismes employant des professeurs payés : le conservatoire à rayonnement départemental de Vannes (CRD) et la fédération Sonerion (BAS). L'école de musique double ses effectifs en 2018, avec 88 élèves, en cours de bombarde, de cornemuse, de caisse claire et en initiation[61]. Le bagadigan est l’ensemble pour les élèves encore peu avancés et est géré par le conservatoire. En 2018 un emploi de Dumiste (intervenant musique) est créé à la fois pour assurer la formation en interne mais aussi pour intervenir en milieu scolaire[62]. Avec le conservatoire, l'association ouvre une classe Cham « musiques traditionnelles » début 2019 dans l'école publique La Rabine de Vannes[62], ainsi que dans d'autres écoles du Pays de Vannes (ex : Saint-Avé). Les interventions du bagad se font dans des écoles à travers divers échanges, mais aussi lors de journées d'initiation au long de l'année, par exmeple pendant le Festival d'Arvor à Vannes.

Les formations complémentaires approfondissent certains aspects. Le tutorat permet aux membres d'être cooptés et accompagnés par un pair plus expérimenté lors de leurs premières années de pratique. Lors d'ateliers, le travail de couple permet aux sonneurs d'aborder la musique bretonne sous sa composante de couples bombarde / binioù ou bombarde / cornemuse. On note aussi l'exercice de la caisse-claire soliste, accompagnée d'une cornemuse seule, ou d'un duo ou trio de sonneurs. Ainsi, des couples de jeunes sonneurs et batteurs se sont illustrés lors des festoù-noz et des concours solistes dans toute la bretagne (championnat des sonneurs, manches qualificatives etc.)[63], mais aussi dans le monde, comme lors des Championnats du monde de caisse claire soliste à Glasgow en octobre 2022 (4ème place de Martin Duguet en catégorie Juvenile 5).

Productions artistiques modifier

Répertoires et créations modifier

 
Percussions, biniou kozh et « bombarde basse ».

Le bagad arrange la musique traditionnelle bretonne pour la faire évoluer, par une recherche harmonique et mélodique. Son style musical est porté par la jeunesse qui caractérise le bagad[64]. La commission musicale chargée d'écrire les partitions est composée de plusieurs membres qui réussissent à faire converger leurs influences multiples avec les particularités des terroirs bretons[65].

Dans l'optique d'une recherche artistique, en association avec les danseurs du cercle celtique de Vannes, plusieurs comédies musicales ont vu le jour, notamment lors du festival Bro Gwened : Le roi Stevan, La légende de Tréfine (40 ans du Bagad en 1994)[n 1], Jean des Pierres (50 ans du Cercle en 1996)[66], Pierre et Le Loup en 1998[67], Gwenedissimo (avec les formations brésiliennes Batucada Batala ou Saravá en 2001[68] et 2002[69])[n 2]. Par la suite, ils se produisent à nouveau ensemble aux Fêtes d'Arvor, en 2008[70], en 2010[71] et en 2011 pour « L'auberge des trois danseurs »[72].

Les compositeurs du bagad travaillent la qualité des arrangements, intègrent de nouveaux instruments et construisent des spectacles visuels. En 2009, Djeïa, l'œuvre d'Étienne Chouzier, âgé de 19 ans, est écrite pour orchestre, ensemble de bombardes, chœur mixte et guitare électrique[73]. En 2012, Melin’art Orchestra est une ouverture à différents univers, tels que la musique classique du Conservatoire de Vannes (cordes, bois, cuivres) et la danse contemporaine en imbrication avec la vidéo[74]. En 2014, après quatre années de recherches, le bagad intègre une « bombarde basse », un instrument sur-mesure d'1,50 m baptisé « Duchesse-Anne »[75]. Il s'ajoute aux sons déjà intégrés lors de concours, tels que ceux du couple biniou kozh-bombarde en sol dièse, des bombardes alto et ténor dans les années 1980, en lien avec les progrès de la lutherie[66], l'accordéon et la clarinette depuis 1999, en lien avec le Conservatoire[76].

En 2015, Contrechamp allie une musique aux accents cinématographiques, les codes des musiques actuelles et une scénographie épique[77]. Cette esthétique s'appuie sur les compétences internes, disposant de trois compositeurs professionnels de musiques de films[78].

En 2019, Confidences mêle à la musique traditionnelle, des tendances orchestrales de musique classique et de jazz, pour une collaboration avec des musiciens du Conservatoire de Vannes et des connaissances du bagad.

En 2022, le bagad présente au Palais des Arts et des Congrès de Vannes, son nouveau spectacle, Kemmesk, en coopération avec le groupe nantais de musique actuelle Varez ; une fusion qui voit environ 1 200 personnes assister à la double représentation[79].

Discographie modifier

 
Les danseurs du cercle de Pluneret participent au DVD Melin'art Orchestra.

Le premier média du bagad a été édité dans les années 1960, sous la forme d'un super 45 tours (Disques DMF). En 2002, le bagad de Vannes était l'un des seuls en première catégorie à n'avoir pas produit un enregistrement CD. Dans Dour er Velin il inscrit donc sur disque les quatre suites jouées lors des concours de Brest et Lorient 2000 et 2001[80]. Sorti au printemps 2005, Gwenn ha Blue est le résultat du dynamise de son école de formation de 70 élèves et de son ouverture musicale[81]. En octobre 2009, Breizh Irae réunit plusieurs suites de concours et quatre pièces originales[82]. Naviguant toujours entre tradition et modernité, la création Melin'art Orchestra témoigne du travail d'innovation et d'écriture (90 partitions) réalisé par les membres, avec le tournage d'un DVD en 2012[83] et des captations audio en festival à Quimper et à Vannes en 2013[84].

L'association de collectage Dastum publie des enregistrements, dès 1990. Par ailleurs, le bagad intervient dans les compilations issues des concours (Bagadoù) et dans le coffret L'anthologie vol 2 (2008, Coop Breizh). En février 2015, à la suite de son passage « en prime time » sur M6, le bagad enregistre ses trois titres sur un EP édité à 5 000 exemplaires[85], distribué en août à 40 000 exemplaires par Télé 7 jours[86]. En 2016, le live Essentiel s'écoule à 52 000 exemplaires[87]. La captation de Contrechamp à l'Olympia donne lieu à la sortie d'un album live et un DVD[87]. La tournée qui suit est également enregistrée pour un album live, Essentiel Tour 2018[88].

Albums modifier

 
Spectacle Contrechamp au festival Yaouank le 21 novembre 2015.

Albums live modifier


Single modifier

Prestations et collaborations modifier

 
Supporters du bagad à Lorient.

Le bagad se produit en spectacle dans tout l'Hexagone et régulièrement en Europe (Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique, Italie, Autriche, Espagne...)[48] ainsi que dans les pays celtiques, aux États-Unis et en Chine[89]. En 2007, il défile sur les Champs Élysées à Paris lors de la Breizh Touch[90]. En 2009, il représente Vannes pour la finale de la Coupe de la Ligue au Stade de France[91]. En décembre 2014, le bagad de Vannes participe à la 9e saison de l'émission La France a un incroyable talent diffusée sur M6[92] et remporte la finale du [93]. Cela permet à la quarantaine de musiciens d'être invités à aller se produire au festival Juste pour rire à Montréal, pour quatre spectacles, des parades et un gala télévisé présenté par Gilbert Rozon[94].

 
Le bagad accompagne le chanteur breton Denez Prigent en 2016.

Le bagad a collaboré pour un disque avec le groupe irlandais The Chieftains[11]. En 1999, le bagad enregistre à l'IRCAM (Paris) l'album Amazing Grace : De la Bretagne au Brésil avec la Batucada Batala. En 2001, il intervient sur l'album Batucando de Batala Paris[95]. En 2004, avec des musiciens japonais, le bagad est au cœur d'un reportage diffusé sur la première chaîne de télévision nippone[96]. Les « gilets bleus » ont également partagé des expériences scéniques avec la chanteuse lyrique Hélène Delavault en 2003[97], Carlos Núñez en 2005[98], en 2006 pour leurs 50 ans[65] et en 2011[99] ou encore Hugues Aufray[100]. En janvier 2016, le bagad se produit dans les Zéniths de l'Ouest lors des Nuits de la Bretagne aux côtés de Denez Prigent et de danseurs pour le final[101]. Le bagad apparaît dans le DVD de Denez A-unvan gant ar stered. En 2022, le bagad présente au Palais des Arts et des Congrès de Vannes, son nouveau spectacle, Kemmesk, en coopération avec le groupe nantais de musique actuelle Varez.

Résultats en championnat modifier

Évolution des résultats au championnat national des bagadoù :Bagad principal
1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977
HC (1re cat)HC (1re cat)4 (1re cat)5 (1re cat)5 (1re cat)5 (1re cat)HC (1re cat)4 (1re cat)NPP
1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986
HC (1re cat)4 (1re cat)HC (1re cat)HC (1re cat)HC (1re cat)HC (1re cat)4 (1re cat)2 (1re cat)2 (1re cat)
1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995
HC (1re cat)2 (1re cat)2 (1re cat)5 (1re cat)NPP6 (1re cat)HC (1re cat)7 (1re cat)8 (1re cat)
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
10 (1re cat)10 (1re cat)HC (1re cat)11 (1re cat)10 (1re cat)10 (1re cat)NPP14 (1re cat)12 (1re cat)
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
13 (1re cat)10 (1re cat)11 (1re cat)9 (1re cat)11 (1re cat)6 (1re cat)11 (1re cat)8 (1re cat)5 (1re cat)
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
4 (1re cat)8 (1re cat)4 (1re cat)5 (1re cat)5 (hiver*)

5 (été*)(1re

cat)
7 (1re cat)5** (1re cat)(manche d'hiver)COVID-197*** (1re cat)
2023 2024 - - - - - - -
5 (1re cat)12 (1re cat)(manche d'hiver)-------

* : le concours annuel est exceptionnellement divisé en deux concours, correspondants aux deux manches d'été et d'hiver

** : la manche d'été n'a pas eu lieu pour cause d'épidémie de COVID-19

*** : la manche d'hiver n'a pas eu lieu pour cause d'épidémie de COVID-19


Bagadig
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
(5e cat)(5e cat)(5e cat)(5e cat)(5e cat)(5e cat)(5e cat)(5e cat)(5e cat)
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
(5e cat)(5e cat)(5e cat) NPP (5e cat) NPP (5e cat) 2 (5e cat) 7 (4e cat A) 4 (4e cat A) 5 (4e cat B)
2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024
4 (4e cat A) 6 (4e cat A) 2 (4e cat A) 9 (3e cat) COVID-19 COVID-19 NPP (3e cat) 4 (3e cat) X *
  • * année sabbatique

Palmarès du bagad Melinerion modifier

Titres en tournois de bagadoù

Sources modifier

Notes modifier

  1. La légende de Tréfine raconte de manière théâtrale, avec près de 120 participants, l'histoire d'un mariage malheureux d'une princesse avec le seigneur Comor, décapitée par son mari et ressuscitée par saint Gildas.
  2. En 1999, c'est avec l'ensemble de danseurs polonais Mokrzeszow qu'ils partagent la scène à Locoal-Mendon : « L'ensemble polonais Mokrzeszow en tournée », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).

Références modifier

  1. « Goulenn ha respont » [questions-réponses], Ar Soner n°2, juin 1949, p. 8, cité par Vince et Cler 2010, p. 44
  2. Ollivier et Lagree 1994, p. 98-99
  3. « L'abbé Albert Nicolas fondateur de la paroisse Notre-Dame de Lourdes est décédé », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Un peu d’histoire, site officiel bagad-de-vannes.com
  5. Jérémy Parayre, « Le Grand Spectacle, Festival Interceltique de Lorient (France 3) - Incroyables Bretons ! », sur programme-television.org, Télé 7 jours, (consulté le ).
  6. Éric De Grandmaison, « Les Trente glorieuses du bagad de Vannes », Ouest-France,‎
  7. Morgant et Roignant 2005, p. 142
  8. Ollivier et Lagree 1994, p. 114-115
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Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Ouvrages
    • Armel Morgant et Jean-Michel Roignant (photographie), Bagad : vers une nouvelle tradition, Spézet, Coop Breizh, , 160 p. (ISBN 2-84346-252-5).  
  • Travaux universitaires
    • Steven Ollivier et Michel Lagree (dir.), Bodadeg ar Sonerion, l'Assemblée des sonneurs (1943-1993) : Du sonneur au musicien breton, Rennes, Université de Rennes 2, , 206 p.  
    • Logann Vince et Jérôme Cler (dir.), Débuts des bagadoù, Chroniques d'un succès annoncé : L'expansion du nouvel orchestre breton (1943-1970), Paris, Université Paris IV, , 215 p. (lire en ligne).  
  • Articles
    • « Le Bagad de Vannes triomphe sur M6 : Un coup de jeune pour les bagadoù », Bretons, no 107,‎

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

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