Bœrsch

commune française du département du Bas-Rhin

Bœrsch
Bœrsch
La Tour-Basse et l'entrée de la ville.
Blason de Bœrsch
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Molsheim
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Rosheim
Maire
Mandat
Colette Jung
2020-2026
Code postal 67530
Code commune 67052
Démographie
Gentilé Bœrschois [1]
Population
municipale
2 412 hab. (2021 en diminution de 0,99 % par rapport à 2015)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 40″ nord, 7° 26′ 30″ est
Altitude Min. 211 m
Max. 787 m
Superficie 23,35 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Boersch
(ville-centre)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Molsheim
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Bœrsch
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Bœrsch
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Bœrsch
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Bœrsch

Bœrsch (prononcé [bœʁʃ] Écouter ; Bersch en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Ses habitants sont appelés les Bœrschois(es).

Géographie modifier

Localisation modifier

Bœrsch est située dans le vignoble alsacien, dans une dépression d'un affluent de la rive gauche de l'Ehn, à environ 3 km au sud-ouest de Rosheim, comprenant Klingenthal et le hameau de Saint-Léonard. Le village fait partie du canton de Rosheim et de l'arrondissement de Molsheim. Bœrsch est également située à 30 km au sud-ouest de Strasbourg. Cette commune se situe sur la Route des Vins d'Alsace.

Le village se trouve entre les villes de Rosheim et d'Obernai, non loin de Molsheim. Les villageois sont appelés les Bœrschois.

Lieux-dits et écarts modifier

Représentations cartographiques de la commune
 
  Mairie
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

Cours d'eau traversant la commune :

  • Ruisseau l'Ehn[2],
  • Ruisseau la Magel[3],
  • Ruisseau de Bœrsch[4],
  • Ruisseau Eisenbach[5],
  • Ruisseau Kalterbach[6],
  • Canal de l'Ehn.

Géologie et relief modifier

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Sismicité modifier

Commune située dans une zone de sismicité modérée[7].

Communes limitrophes de Bœrsch
Mollkirch Rosheim Bischoffsheim
Grendelbruch  
Ottrott Obernai

Intercommunalité modifier

Commune membre de la Communauté de communes des Portes de Rosheim.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald à 12 km à vol d'oiseau[10], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 129,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Bœrsch est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bœrsch, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 4 468 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (83,7 %), cultures permanentes (7,4 %), zones urbanisées (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), terres arables (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %), prairies (0,1 %)[23].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

Voies de communications et transports modifier

Voies routières modifier

  • D216 vers Kingenthal.
  • D322 vers Obernai.
  • D35 vers Ottrott et Rosheim.
  • D204 vers Oberhof - Molkirch.

Transports en commun modifier

 
Gare de Rosheim.
SNCF modifier

Toponymie modifier

  • Birsa, 1109 ;
  • Bersa, 1187 ;
  • Bœrsch, 1793 ;
  • Beurche, 1934 ;
  • Bœrsch, 1945.

Histoire modifier

Le village est mentionné pour la première fois en 1109 lors de la fondation de l'abbaye de Saint-Léonard. Très tôt, les chanoines de la cathédrale de Strasbourg y possèdent une cour dimière. Vers 1340, l'évêque de Strasbourg, Berthold de Bucheck, accorde le statut de ville à la localité et érige les fortifications de la cité.En 1385, Bœrsch est prise de nuit par le comte Henri III de Saarwerden, pillée, détruite et l'église brûlée. Par la suite, Guillaume II de Diest, évêque de Strasbourg (1394-1439), la gage plusieurs fois pour payer ses nombreuses dettes. En 1405 et 1406, il l’hypothèque à trois créanciers : au comte Philippe de Nassau - Saarwerden, à la Ville de Strasbourg et au Grand Chapitre. Finalement en 1423, l'évêque Guillaume, l'engage à la ville de Strasbourg, qui la garde jusqu'en 1464. En 1439 les époux Rumeler-Lawel et Anelin fondent à Bœrsch un hospice pour héberger les pèlerins et voyageurs « pauvres et honnêtes ». Au Moyen Âge la cité est ravagée et pillée à plusieurs reprises. La seigneurie passe définitivement en 1466 à l'évêché du Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg pour 1 000 florins, et ce jusqu'à la Révolution. Bœrsch connaît ensuite une période de prospérité, jusqu'à la guerre de Trente Ans (1618-1648). Bœrsch est pillée puis occupée par les troupes de Ernst von Mansfeld en 1622, puis par les Suédois en 1632. Sa population augmente ensuite régulièrement jusque vers 1830, puis régresse ensuite avec la fermeture de la manufacture d'armes blanches de Klingenthal et l'exode rural. La situation s'inverse vers 1960.

Klingenthal (vallée des lames) modifier

Klingenthal est un village situé sur la commune de Boersch. Il doit son nom à la grande manufacture royale d'armes blanches fondée en 1730. Louis XV fit venir à cette époque des ouvriers allemands de Solingen (Ruhr) près de Düsseldorf. Cette manufacture a été supprimée et remplacée ensuite par une fabrique d'armes blanches dites du commerce, ainsi que de faux et faucilles ; ces dernières égalaient en qualité celles de Styrie et leur étaient même supérieures pour ce qui concerne la fabrication. La localité de Klingenthal se développe autour de cette industrie. Jusqu'en 1736, Henri d'Anthès dirige l'entreprise qui cesse de fonctionner en 1751 par manque de commande de l'État. Durant les guerres de la Révolution et de l'Empire, la manufacture renaît à nouveau, mais victime de la révolution industrielle, la manufacture ferme en 1836. Par la suite, les entrepreneurs Coulaux font des bâtiments une fabrique d'aiguiserie de baïonnettes pour le service de la manufacture de Mutzig, une raffinerie de cuivre avec martinet et une fabrique de garance. L'entreprise ferme définitivement en 1962. La maison de la manufacture est aujourd'hui un musée qui tente de perpétuer le souvenir de cette florissante industrie[25]. Dans les montagnes, derrière le Klingenthal, on trouve cachées au milieu des sapins qui les entourent de toutes parts, les ruines du château de Kagenfels ou Kagenbourg.

Couvent bénédictin de Saint-Léonard modifier

En 1109, un couvent de bénédictins est construit à Saint-Léonard, un hameau à 2 km de Bœrsch[29]. D'après la légende, l'endroit était occupé par un ermite. La charte de fondation du couvent mentionne l'endroit sous le nom de Berse ou Bersa. À peine un siècle après sa fondation, le couvent périclite. Il est remplacé vers 1215 par une collégiale de chanoines en provenance du chapitre de la cathédrale de Strasbourg. Pendant la guerre des paysans, le , la collégiale est attaquée par des paysans venant d'Altorf et de Dorlisheim auxquels se joignent quelques habitants de Bœrsch, mais aussi d'Obernai, de Bernardswiller, et d'Ottrott. Pendant la guerre de Trente Ans, ce sont les troupes suédoises d'Ernst von Mansfeld qui se livrent par deux fois aux pillages et aux profanations du couvent, la première fois en 1622 et la seconde fois en 1632. Lors de la première expédition suédoise, des chanoines sont même brûlés vifs. La peste sévit pendant six mois dans la région en 1633, décimant une partie importante de la population. Au XVIIIe siècle, malgré les diverses spoliations, les chanoines possèdent encore de nombreux biens à Innenheim, Bischoffsheim, Blaesheim, Entzheim, Duppigheim, Kintzheim, Auenheim (près de Kehl). À la Révolution, la collégiale, les maisons capitulaires, ainsi que les biens qui en dépendaient furent vendus aux enchères. L'orgue Silbermann est transféré à Ottrott-le-Haut et occupe maintenant l'église de cette ville. L'église du couvent est démolie et les pierres réutilisées pour la reconstruction de l'église de Benfeld qui se trouvait en mauvais état. Le clocher en forme de bulbe est installé sur l'église d'Ergersheim. Avant la Première Guerre mondiale, Saint-Léonard devient un important centre culturel régional. Dans l'ancienne cour du chapitre se trouve un tableau de Charles Spindler, montrant la collégiale au XVIIIe siècle, d'après une estampe d'époque.

Héraldique modifier


Les armes de Bœrsch se blasonnent ainsi :
« D'azur aux deux perches adossées d'argent. »[30].
  Armes parlantes (Barsch signifie « perche » en allemand).

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Gustave Schmutz URD Propriétaire
Conseiller général du canton de Rosheim (1924 → 1934)
1971 2001 Gérard Lehmann UMP  
mai 2020 Philippe Meyer UMP-LR Professeur d’histoire-géographie
Conseiller général du canton de Rosheim (2008 → 2015)
Conseiller départemental du canton de Molsheim (2015 → )
Vice-président du conseil départemental du Bas-Rhin (2015 → )
1er vice-président de la CC des Portes de Rosheim (2008 → )
mai 2020 En cours Colette Jung [31]    

Budget et fiscalité 2021 modifier

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 659 000 , soit 662  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 150 000 , soit 459  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 659 000 , soit 662  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 626 000 , soit 250  par habitant ;
  • endettement : 2 244 000 , soit 895  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 19,49 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,26 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 87,49 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 26 510 [33].

Économie modifier

Entreprises et commerces modifier

Agriculture modifier

  • Culture de la vigne[34].
  • Élevage de volailles.
  • Élevage d'autres animaux.
  • Culture de fruits à pépins et à noyau.

Tourisme modifier

  • Restauration traditionnelle.
  • Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée.
  • Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs.

Commerces modifier

  • Commerces de proximité.

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

Pyramide des âges modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 2 412 habitants[Note 4], en diminution de 0,99 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8781 7582 2072 2372 3452 3172 1262 0881 985
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
1 9201 8441 8021 6321 6461 5491 5611 4811 413
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3351 3021 3031 1891 2331 1961 1511 1581 184
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1721 1541 4071 6631 8922 1072 3382 4012 412
2018 2021 - - - - - - -
2 4422 412-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Établissements d'enseignements[39] :

  • Écoles maternelle et primaire.
  • Collèges à Urmatt, Rosheim, Barr, Obernai.
  • Lycées à Urmatt, Obernai, Barr, Niedernai.

Santé modifier

Professionnels et établissements de santé[40] :

  • Médecins à Bœrsch, Rosheim, Bischoffsheim,
  • Pharmacies à Rosheim, Bischoffsheim, Ottrott, Obernai,
  • Hôpitaux à Rosheim, Obernai, Mutzig.

Cultes modifier

Jumelages modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Patrimoine modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Église Saint-Médard de Bœrsch modifier

Flanquée d'une tour de chœur en partie romane (premier étage du XIIe siècle). L'étage inférieur du clocher est du XIVe siècle. À l'intérieur du clocher il y a des restes d'une belle fresque du XIVe siècle, représentant le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean. L'intérieur de la tour correspond au chœur de l'ancienne église, détruite et brûlée en 1385. L'édifice actuel date du XVIIIe siècle. Derrière le maître-autel, on trouve un tableau peint par Heimlich en 1773 représentant saint Brice bénissant la cité, entouré de remparts, tels qu'on pouvait les voir au XVIIIe siècle. Les autels latéraux sont consacrés à la Vierge et à saint Sébastien.

Grand orgue église paroissiale Saint-Médard, Edmond Alexandre Roethinger, 1928[43],[44].

Chapelle Notre-Dame des Neiges au Chêne de Saint-Léonard modifier

Cette chapelle fut restaurée en 1933, faisant suite à l'édifice construit en 1862 qui était délabré. Sur le même emplacement existait une ancienne chapelle datée de 1694 construite par le chanoine Willaume, et qui a sans doute été rasée au cours de la Révolution[45].

Chapelle du cimetière (1862) modifier

La chapelle du cimetière date de 1862, comme la construction de la Chapelle Notre-Dame-des-Neiges-au-Chêne au hameau Saint-Léonard[46].

Grotte de Lourdes modifier

Grotte de Lourdes de l'église Saint-Médard[47],[48].

Chapelle avec Mont des Oliviers modifier

Mairie (XVIe siècle) modifier

Édifice typiquement de la Renaissance construit au XVIe siècle, en deux étapes[49]. C'est d'abord la partie nord qui est achevée, puis séparée de la seconde partie par une tour qui abrite un escalier hélicoïdal en pierre. Le rez-de-chaussée comporte alors une halle ouverte pour le marché. Au début du XVIIe siècle, un oriel à deux étages est ajouté par l'architecte Jakob Zumsteg. Il est ensuite recouvert d'un toit un peu bizarre en forme de bulbe en 1872. Au XVIIIe siècle le bâtiment est la résidence du bailli. La tourelle porte la date de 1572 et l'oriel de 1615.

Ratstube (1626) modifier

Située 2, place de l'hôtel de ville, cette maison est bâtie en 1509. Détruite par les troupes de Ernst von Mansfeld en 1622, elle est reconstruite quatre ans plus tard par le Heimburger Médard Rein. Cette demeure sert d'abord de mairie puis de poêle pour la corporation des vignerons. Au XVIIIe siècle, elle abrite un restaurant.

Puits à six seaux modifier

Situé à côté de l'Hôtel de ville, le puits comporte une margelle circulaire couronnée d'un baldaquin sculpté[50]. Il date de 1617[51].

Anciennes portes d'entrées de Bœrsch du XIVe siècle modifier

Quatre tours ou portes d'entrée munies d'un pont-levis contrôlaient l'accès de la ville. Les restes d'un chemin de ronde couvert d'une largeur de 90 centimètres environ sont encore visibles près de l'actuel cimetière. Trois tours subsistent encore aujourd'hui : la Tour-Haute, la Tour-Basse et la Tour-Arrière. La quatrième appelée « Pfaffentor » a été rasée en 1758 pour cause de vétusté et le mur d'enceinte a été rebouché à cet endroit[52].

Tour-Haute modifier

La Tour-Haute, ou Obertor est située au sud de la ville. Elle a été amputée de sa partie supérieure en 1826 et n'a retrouvé son aspect original qu'à partir de 1907-1908. Elle a été décorée à la même époque d'une peinture de Dietrich représentant saint Médard, le patron de la paroisse.

Tour-Arrière modifier

La Tour-Arrière ou Aftertor est située au nord de l'agglomération. Un puits se trouve à proximité près de l'escalier qui mène au chemin de ronde. Daté de 1564, il est peint par le célèbre illustrateur alsacien Hansi.

Tour-Basse ou des remparts modifier

Tour contrôlant l'entrée ouest de la ville munie d'un pont-levis et protégé par un rempart enserrant le village.

Autres sites et monuments modifier

Patrimoine civil :

Cinéma modifier

Boerscha servit de lieu de tournage pour :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. Gentilé : Bas-Rhinois, Bas-Rhinoises
  2. Ruisseau l'Ehn
  3. Ruisseau la Magel
  4. Ruisseau de Bœrsch
  5. Ruisseau Eisenbach
  6. Ruisseau Kalterbach
  7. Didacticiel de la réglementation parasismique
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Bœrsch et Le Hohwald », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Bœrsch », sur insee.fr (consulté le ).
  19. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  25. Maison de la Manufacture d'Armes Blanches
  26. « Temple », notice no IA00075486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. « Le mobilier du temple », notice no IM67001432, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  28. « Église paroissiale Saint-Louis », notice no IA00075485, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  29. Ancien couvent bénédictin de Saint-Léonard
  30. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
  31. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  32. Les comptes de la commune
  33. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  34. Annuaires
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Établissements d'enseignements
  40. Professionnels et établissements de santé
  41. Communauté de paroisses du Mont Sainte-Odile
  42. Consistoire de Barr
  43. « orgue (grand orgue) », notice no IM67001411, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  44. Orgue de Bœrsch, St Médard
  45. La Chapelle Notre-Dame-des-Neiges-au-Chêne
  46. La chapelle du cimetière
  47. Liste de répliques de la grotte de Lourdes
  48. Les grottes de Lourdes en Alsace. La grotte Notre-Dame de Lourdes
  49. « Mairie. Vue d'ensemble », notice no APMH00167032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  50. Notice no IM67001437, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  51. « Puits à six seaux », notice no PA00084634, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. « Enceinte fortifiée », notice no PA00084636, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  53. « Hôtel de Ville », notice no PA00084631, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  54. « Puits à six seaux. Ensemble ouest », notice no AP60L03457, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  55. « Ancienne maison du Commandeur de l'Ordre teutonique », notice no PA00132523, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  56. Monument aux morts
  57. Monument aux morts
  58. « Corps de garde et maison », notice no PA00084629, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  59. Trésors du patrimoine français : Bœrsch
  60. Lavoir
  61. « Jardin de la Fondation Goethe », notice no IA67011048, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  62. « Un jardin philosophe », notice no JAR0000148, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  63. « Domaine de la Leonardsau », notice no PA00085289, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. « Boersch ; 13 rue des Vosges », notice no IA00075483, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

"Boersch" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/