Bénédicte Kurzen
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Bénédicte Kurzen, née en 1980 à Lyon, est une photographe et photojournaliste française.

Biographie modifier

Bénédicte Kurzen est titulaire d'une maîtrise en histoire contemporaine de l’université de la Sorbonne à Paris. Elle étudie également la sémiologie pendant une année, avant la rédaction de sa thèse sur le « mythe du photographe de guerre », un sujet qui l’inspire à devenir elle-même conteuse visuelle[1].

Son travail est publié dans le New York Times, Paris Match, le New Yorker, Le Monde Magazine ou encore Newsweek[2],[3],[4],[5],[6].

Carrière professionnelle modifier

En 2003, Bénédicte Kurzen déménage en Israël, où elle couvre en tant que pigiste les conflits qui émanent de la bande de Gaza, de l’Irak et du Liban. C’est à cette période qu’elle débute véritablement la photographie[1].

Dès 2004, ses travaux photographiques se tournent vers un style plus documentaire. La photographe s’attache se concentre alors sur la vie des volontaires kamikazes et des veuves originaires de la bande de Gaza. Elle contribue avec ce travail au projet international du groupe Violence Against Women, en collaboration avec Médecins Sans Frontières (MSF) et Amnesty International[1].

Bénédicte Kurzen s'installe à Johannesbourg en 2005, où elle co-fonde Eve Photographers, un collectif de six femmes photographes dont les principales thématiques se focalisent sur les « femmes », et en particulier sur les questions liées à la maternité. Sur place, elle réalise un reportage sur le sida et l’enfantement en Afrique[7],[8].

Pendant près de dix années, Bénédicte Kurzen suit les conflits et les changements socio-économiques en Afrique. En Afrique du Sud, où elle est basée, elle explore les défis sociaux de la société post-apartheid produisant les séries Next of Kin, The Boers Last Stand et Amaqabane, sur la vie des anciens combattants anti-apartheid. Le projet Amaqabane est produit dans le cadre de la prestigieuse World Press Joop Swart Masterclass en 2008[9],[10].

En 2011, elle est lauréate d’une bourse du Pulitzer Center, qui lui permet de produire un travail sur le Nigeria, A Nation Lost to Gods[6]. Les photographies sont présentées à Visa pour l'Image et la photographe est nommée pour le Visa d'Or 2012[11],[12].

Après être devenue membre à part entière de l’agence NOOR en 2012, elle choisit de déménager à Lagos, où elle poursuit sa couverture de l'Afrique et du Nigeria[13],[14].

En 2015, son travail d’investigation aboutit à l’exposition Shine Ur Eye, en collaboration avec Robin Maddock et Crisitina de Middel. Le projet est notamment présenté au Lagos Photo Festival et à la Photo London[15].

Parallèlement, Bénédicte Kurzen devient maître de conférences en journalisme pour l'American University of Nigeria[16].

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c (en) « Benedicte Kurzen | NOOR », sur noorimages.com (consulté le )
  2. Allison Love, « Survivors of Haiti's rape crisis », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « Boko Haram: Terror’s Insidious New Face », Newsweek,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Au Nigeria, sur les marchés de Kano », sur Le Monde.fr (consulté le )
  5. (en-US) Alexis Okeowo, « Inside the Vigilante Fight Against Boko Haram », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  6. a et b (en) « Bénédicte Kurzen », sur Pulitzer Center (consulté le )
  7. « Journée de la femme et photographie : Benedicte Kurzen # 12 | Actuphoto », sur actuphoto.com (consulté le )
  8. Anna Pitoun, « Bénédicte Kurzen : l'Afrique dans le regard d'une femme », TV5 Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) « Bénédicte Kurzen », World Press Photo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Bénédicte Kurzen – Invitée d’honneur 2017 | Barrobjectif », sur barrobjectif.com (consulté le )
  11. « Bénédicte Kurzen : « J’ai été là où les femmes sont exclues » - Elle », Elle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « « Visa pour l’image » : le témoignage des femmes photojournalistes - Elle », Elle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Face à Boko Haram, la résistance quotidienne des habitants de Maiduguri », sur Le Monde.fr (consulté le )
  14. « Le delta du Niger sacrifié pour des pétrodollars », sur Le Monde.fr (consulté le )
  15. (en-US) « Cristina de Middel, Benedicte Kurzen and Robin Maddock show different sides of Nigeria », sur British Journal of Photography (consulté le )
  16. (en) « Benedicte Kurzen | American University of Nigeria, Yola - Academia.edu », sur aun-ng.academia.edu (consulté le )
  17. « Bénédicte Kurzen and Sanne De Wilde POS-AJ | World Press Photo », sur www.worldpressphoto.org (consulté le )

Bibliographie modifier

  • Amandine Seguin, « Bénédicte Kurzen : « J’ai été là où les femmes sont exclues » », Elle,‎ (lire en ligne)

Liens externes modifier