Bénédict Rougelet

sculpteur français
Bénédict Rougelet
Biographie
Naissance
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Nom de naissance
Benoît RougeletVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Benoît Rougelet dit Bénédict Rougelet est un sculpteur français né à Tournus le , et mort à Ivry-sur-Seine le .

Biographie modifier

Il est le fils de Pierre Rougelet, un corroyeur, et se forme d'un atelier de dessin pour jeunes tailleurs de pierre ouvert par le père Philibert Garnier, prêtre à Tournus, qui a été le frère de lait de Alceste de Chapuys-Montlaville, sénateur pendant le Second Empire. Grâce à l'appui de ce sénateur, il a obtenu une bourse de 500 francs du conseil général pour étudier à Lyon, puis à Paris.

En 1862, il est à Lyon où il travaille sous la direction de Guillaume Bonnet. Il suit aussi les cours de Joseph-Hugues Fabisch qu'il quitte brusquement en jetant « un tabouret à la tête du professeur[1] ». Ayant un caractère indiscipliné, il change souvent de lieu de résidence. Il est directeur de modelage d'un atelier de sculpture religieuse fondé par le père Richter, curé de Saint-Laurent-lès-Mâcon[2].

En 1866, il est à Paris dans l'atelier de Francisque Duret à l'École des beaux-arts. Il remporte le concours pour la réalisation d'un monument dédié à Jean-Baptiste Greuze, à Tournus, inaugurée en 1868.

Il a reçu peu de commandes de l'administration des Beaux-Arts. Il mène à Paris une vie entre la bohème et les arts, où, malgré son talent, il ne peut se contraindre à une règle, à une méthode, et on lui reproche le peu d'envergure de ses œuvres[3].

Il s'est marié en premières noces, en 1873, avec Cécile-Rose Durand, en secondes noces, en 1888, avec Louise Didiot.

Il meurt de paralysie à l'hôpital d'Ivry-sur-Seine le .

Œuvres modifier

 
Monument à Jean-Baptiste Greuze, 1868, Tournus.

Notes et références modifier

  1. Gabriel Jeanton, op. cit., p. 19.
  2. Gabriel Jeanton, op. cit., p. 21.
  3. Gabriel Jeanton, op. cit., p. 21
  4. Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'Ecole française au XIXe siècle, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1921, tome IV, N-Z, p. 193-194 (lire en ligne).
  5. Florence Vidonne, « Une nouvelle acquisition pour le musée Greuze de Tournus : Le Petit Malin, sculpture de Benedict Rougelet », Bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, tome CXVI, Tournus, 2017, p. 117-124, (ISSN 0153-9353).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Gabriel Jeanton, « Bénédict Rougelet sculpteur tournusien (1834-1894) », Société des amis des arts et des sciences de Tournus, 1911, p. 18 (lire en ligne).
  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'Ecole française au XIXe siècle, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1921, tome IV, N-Z, p. 192-194 (lire en ligne).
  • Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839), p. 423-430.

Liens externes modifier