Azar Khalatbari

journaliste scientifique française
Azar Khalatbari
Azar Khalatbari, lors de la présentation de son livre Lumières du ciel profond, le 12 février 2009 à la Fnac Saint-Lazare.
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Azarmidokht Khal'AtbariVoir et modifier les données sur Wikidata
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Azar Khalatbari, née le à Téhéran et morte le à Paris, est une journaliste scientifique française.

Biographie modifier

Originaire d'Iran, école Jeanne d'Arc de Téhéran puis de l'institut du Bon Sauveur du Vésinet (Yvelines) et du lycée Saint Thomas d'Aquin (Paris), Azar Khalatbari est titulaire d’un doctorat en géophysique interne de l'Université Paris-Diderot, puis d’un diplôme national de master en histoire des sciences à l'Université de Lille. En 2011, elle suit le cycle national de l’Institut des hautes études en sciences et technologie (IHEST), et se passionne pour la poésie classique persane, qu'elle étudie[1]. Elle passe plusieurs semestres aux États-Unis comme envoyée spéciale de journaux scientifiques français[2].

Azar Khalatbari se consacre à la physique fondamentale, l'astrophysique, les mathématiques et les sciences de la Terre[3]. Elle se spécialise notamment sur les étoiles à neutrons, les déviations de l'espace-temps ou encore les rayons cosmiques. Elle collabore à la rédaction de Libération durant une décennie, entre les années 1990 et les années 2000. Pigiste, elle réalise des enquêtes sur ses thématiques de prédilection, mais également sur des sujets variés autour du monde des sciences[1]. La journaliste se dit convaincue de l'importance de la culture scientifique dans la formation citoyenne[1].

Elle rejoint le magazine Sciences et Avenir en 2006, après avoir travaillé de 1989 à 1990 pour La Recherche, de 1990 à 1992 pour Sciences Illustrées, de 1990 à 1996, pour Sciences et Vie Junior, de 1996 à 2006 pour Ciel et Espace. Elle a collaboré également avec La Recherche, France Culture (Front de Science, Itinéraire de Sciences, Continent Sciences) et Philosophie magazine[3],[4],[5].

En mars 2019, Azar Khalatbari reçoit le prix Jean-Perrin 2018, décerné par la Société française de physique[1], afin de récompenser l'ensemble de son travail de journaliste et d'autrice d'ouvrages de vulgarisation scientifique[1],[6]. Elle est membre de l'Association des journalistes scientifiques de la presse d’information[7].

En 2020, Azar Khalatbari choisit de mettre un terme à sa carrière de journaliste, pour se consacrer à la rédaction d’ouvrages de vulgarisation scientifique et s’adonner à ses autres passions, dont la sculpture et le dessin[2]. Elle meurt le 15 avril 2022 à 61 ans[1].

Publications modifier

Honneur modifier

L'astéroïde (40198) Azarkhalatbari a été nommé en son honneur.

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f Corinne Bensimon, « Azar Khalatbari, passeuse de lumières », Libération,‎ (lire en ligne)
  2. a et b « Disparition de la journaliste Azar Khalatbari », sur Sciences et Avenir, (consulté le )
  3. a et b « Azar Khalatbari: biographie et publications », sur Sciences et Avenir (consulté le )
  4. « Azar Khalatbari: biographie et publications », sur www.challenges.fr (consulté le )
  5. « Azar Khalatbari | Librairie Quae : des livres au cœur des sciences », sur Librairie Quae (consulté le )
  6. « Azar Khalatbari, lauréate du prix Jean-Perrin », sur Sciences et Avenir, (consulté le )
  7. Agnès Vernet, « Azar Khalatbari nous a quittés ce 15 avril – AJSPI » (consulté le )

Liens externes modifier