Avenue du XXe Corps

avenue de Nancy, en France

Avenue du XXe Corps
Image illustrative de l’article Avenue du XXe Corps
Avenue du XXe Corps
Place Division de Fer
Situation
Coordonnées 48° 41′ 32″ nord, 6° 11′ 16″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Lorraine
Ville Nancy
Quartier(s) Rives de Meurthe
Début Porte Saint-Georges
Fin Pont d'Essey (Saint-Max)
Morphologie
Type avenue
Forme rectiligne
Longueur 1 500 m
Histoire
Anciens noms Faubourg Saint-Georges

Carte

L'Avenue du XXe Corps est une voie de la commune de Nancy, dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Lorraine.

Situation et accès modifier

L'avenue du XXe Corps est placée au sein du quartier Rives de Meurthe. Elle est rectiligne, d'une longueur d'environ 1 500 mètres et orientée de l'Ouest vers l'Est.

Elle va de la porte Saint-Georges à l'Ouest jusqu'au pont d'Essey, à la limite de Saint-Max, à l'Est.

L'avenue du XXe Corps était desservie par la ligne T1 du réseau Stan, via, d'Ouest en Est, par les stations Division de Fer, Saint-Georges et Cristalleries[1].

Origine du nom modifier

Elle porte le nom de l’héroïque XXe Corps de l'armée française créé en 1898 dont le Quartier Général est au Palais du Gouvernement à Nancy. La 11e Division dite Division de Fer en fait partie et sauve Nancy en s'illustrant dans la bataille du Grand-Couronné en .

Historique modifier

L'ancienne route de Château-Salins, construite en 1613, reste longtemps l'unique voie du faubourg Est de la ville de Nancy. Souvent inondée par les crues de la Meurthe et de ses bras morts, on construit de nombreux petits ponts à présent disparus. Le seul souvenir qu'il en reste est la rue du pont Cézard[2]. À présent, elle traverse successivement trois ponts : d'abord dans sa partie Ouest le pont au dessus du canal de la Marne au Rhin, ensuite le pont Gustave Nordon sur le Bras vert qui est un canal de dérivation de la Meurthe et enfin à sa limite Est le grand pont d'Essey, reliant Nancy à Saint-Max, construit en 1749 sur l'ancien bac de la Meurthe.

Elle a pour nom rue du Faubourg Saint-Georges jusqu'à sa nouvelle dénomination en 1922.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

  • Porte Saint-Georges, à l'extrémité Ouest, classée aux monuments historiques par arrêté du [3].
  • no 35: Bâtiment Quai-Ouest construit en 2015 avec ses façades en inox et des paupières sur les fenêtres[4]. CE bâtiment est parfois surnommé la râpe à fromage[5].
  • Église Saint-Georges située au croisement de l'avenue du XXe Corps et de la rue du Pont Cézard. Par délibération du conseil municipal de Nancy du , le parvis de l'église prend le nom de place André Cajelot, un résistant nancéien arrêté le 14 juin 1941 et fusillé le [6].
  • Pont Gustave Nordon, au-dessus du «Bras vert» dénommé en souvenir de sa mort en déportation en 1944.
  • no 78 : Maison alsacienne Fruhinsholz inscrite aux monuments historiques par arrêté du [7].
  • Derrière la Maison alsacienne Fruhinsholz se trouve le site industriel de Fives Nordon, un, des seuls établissements industriels encore en activité à Nancy, spécialisé dans la tuyauterie industrielle de haute technicité[8].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Les rues de Nancy, Dominique et Paul Robaux, 1984, (ISBN 3261040009).
  • Dictionnaire des rues de Nancy, Jean-Mary Cuny, 2001, (ISBN 2908141078).
  • Promenades à travers les rues de Nancy, Charles Courbe, 2004, (ISBN 2844350747).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. « Ligne T1 du réseau STAN »
  2. Dominique Robaux et Paul Robaux, Les rues de Nancy, Nancy, Éditions universitaires Peter Lang, , 314 p. (ISBN 3-261-04000-9, lire en ligne), p. 297
  3. « Porte Saint-Georges », notice no PA00106316, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « Anne Démians architecte du bâtiment " Quai Ouest" »
  5. « Le guide architectural de la France », sur Booking.com (consulté le ).
  6. Frédéric Stévenot, « CAJELOT André, Pierre », sur Les Fusillés.
  7. « Maison alsacienne Fruhinsholz », notice no PA00125526, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. Guillaume Decourt, « Nancy. Avec le retour en force du nucléaire, la société Fives Nordon recrute en masse », L'Est républicain,‎ (lire en ligne  , consulté le ).