Avenue Niel

avenue de Paris, France

17e arrt
Avenue Niel
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L'avenue Niel à Paris, vue côté pair vers la place du Maréchal-Juin.
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Situation
Arrondissement 17e
Quartier Ternes
Plaine-de-Monceaux
Début 30, avenue des Ternes
Fin 5, place du Maréchal-Juin
Morphologie
Longueur 655 m
Largeur 30 m
Historique
Ancien nom Avenue du Prince-Jérôme
Géocodification
Ville de Paris 6714
DGI 6773
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
avenue Niel
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
avenue Niel
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L'avenue Niel est une voie publique du 17e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès modifier

Elle débute au 30, avenue des Ternes et se termine 2, place du Maréchal-Juin. Sa longueur est de 655 mètres et sa largeur de 30 mètres.

Le quartier est desservi par la ligne de métro 3 à la station Pereire et par la ligne C à la gare de Pereire - Levallois.

Origine du nom modifier

 
Adolphe Niel.

Elle porte le nom du maréchal de France Adolphe Niel (1802-1869).

Historique modifier

Cette voie est l'ancienne partie de l'avenue du Prince-Jérôme qui en a été détachée et qui a pris son nom actuel le .

En 1886, l’avenue, « depuis longtemps déclarée d’utilité publique », n’est pas encore achevée. Il reste une section à ouvrir de 168 mètres entre la rue Laugier et l’avenue des Ternes[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

 
No 83.
  • Nos 2-10 : anciens grands magasins « À l’économie ménagère » construits en 1912 par l’architecte Marcel Oudin ; immeuble endommagé par les transformations successives[2].
  • No 7 : ambassade du Guatemala en France.
  • No 17 : à cette adresse habite en 1894 l’abbé Garnier, directeur de la publication catholique et nationaliste Le Peuple français ; le 21 mai 1894, le soir même de l’exécution de l’anarchiste Émile Henry, une bombe est déposée devant la porte de l’appartement de l’abbé[3].
  • No 46 : Mistinguett[4], Maurice Cognacq[5] et Lucette Desmoulins y ont vécu.
  • Nos 63-67 : immeuble de rapport construit en 1890 par l’architecte Édouard-Joseph Duval[2].
  • No 83 : immeuble de rapport en pierre de taille construit par les frères Perret en 1904[2].
  • No 98 : en 1929 se trouve à cette adresse un magasin de cycles et accessoires, dont le gérant est expulsé « en vertu du droit de reprise du propriétaire » mais l’huissier et le commissaire de police venus procéder à son expulsion sont accueillis par un millier de commerçants manifestant leur solidarité et leur colère[6].

Dans la littérature modifier

  • En 1935, le journal allemand Der Republikaner publie en feuilleton un roman de Marcel Allain et Pierre Souvestre intitulé Das Geheimnis der Avenue Niel[7].
  • La chanson de Mireille et Jean Nohain Faut-il que je vous fasse un dessin évoque un entresol avenue Niel.

Références modifier

  1. « Les travaux de Paris », La France, 15 mai 1886, sur RetroNews.
  2. a b et c Protections patrimoniales, 17e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 237 à 432.
  3. « Une bombe avenue Niel », Le Petit Parisien, 23 mai 1894, sur RetroNews.
  4. Martin Pénet, Mistinguett : la reine du music-hall, éditions du Rocher, (lire en ligne), p. 229.
  5. Les Annonces parisiennes, 28 décembre 1927.
  6. « Avenue Niel un millier de petits commerçants empêchent une expulsion illégale », Le Populaire, 29 août 1929, sur RetroNews.
  7. (de) Das Geheimnis der Avenue Niel, Der Republikaner, 8 janvier 1935, sur RetroNews.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier