Avenue Galois

avenue de Bourg-la-Reine, en France

Avenue Galois
Image illustrative de l’article Avenue Galois
L'avenue Galois en mai 2022.
Situation
Coordonnées 48° 46′ 36″ nord, 2° 19′ 10″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Bourg-la-Reine
Quartier(s) Petit Chambord, Clos Saint-Cyr
Début Place de la Libération
Fin Avenue Larroumès à L'Haÿ-les-Roses
Morphologie
Type Avenue
Histoire
Anciens noms Route de l’Haÿ
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Avenue Galois
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Avenue Galois
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue Galois

L’avenue Galois est une voie de communication de Bourg-la-Reine dans les Hauts-de-Seine[1].

Situation et accès modifier

Elle emprunte un thalweg d'orientation ouest-est, qui se dirige vers la Bièvre. Sur son tracé, elle rencontre notamment l'avenue de la République et la rue Carrière-Marlé, passe le carrefour du boulevard Carnot puis se termine à l'extrémité ouest de l'avenue Larroumès à L'Haÿ-les-Roses. Elle mesure 1260 mètres

Origine du nom modifier

 
Plaque de rue.

Le , la route de l’Haÿ de Bourg-la-Reine devient l’avenue Galois, en hommage à Gabriel Galois, maire de Bourg-la-Reine de 1814 à 1829, et père du mathématicien Évariste Galois[2], dont la mémoire est aussi évoquée par le square Évariste-Galois, impasse donnant sur l'avenue. En 1711, elle s'appelle voie de Versailles à Choisy; chemin vicinal n°20 du Plessis-Picquet à Bonneuil sur Marne; en 1778: Pavé de Chevilly.

Historique modifier

 
Avenue Galois. Carte postale des années 1900.

La route de l’Haÿ faisait partie de l'ancienne voie de Versailles à Choisy[3]. On peut encore voir sur cet axe historique qui suit les limites des grandes propriétés, quelques anciens groupements bâtis.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

  • no 2 : emplacement au XVe siècle d'un poste d'archers du roi, et plus tard de la maison Delaunay, servant de point de départ au bornage effectué en 1778[Note 1],[4],[5].
  • no 2 bis : siège social en 1947 de la société Nomblot-Bruneau
  • no 3 : L'Auberge du Cheval Blanc, bâtiment ancien ou logeait autrefois les habitués du marché aux bestiaux de Sceaux[5].
  • no 7 : Ici se trouvait une entreprise de marchand de bois et charbons la Maison Marie jusque dans les années 1960[5].
  • no 8 : Ancien relais de poste en élévation sur deux étages avec grenier, et commerces au rez-de-chaussée avant sa démolition dans les années 2000. Possédait des écuries dans le fond de la cour. Aujourd'hui construction moderne. Ici demeurait les frères Buscaglia : Marius Félix, et Louis, déménageurs, remplacés par l'imprimerie Minier. Ici est née Christiane Lanteri couturière chez Lucien Lelong de 1941 à 1946. Propriété de la famille Gautier[5].
  • no 9 : domicile de monsieur Brisset, directeur chez Ripolin en 1930[5]
  • no 10 : domicile de 1933 à 1937 d'André Meynier (1901-1983), géographe fondateur de la revue Norois[5]
  • no 12 : domicile du musicien René Bürg (1892-1971), dans les années 1920, chez ses parents professeurs au lycée Lakanal[5].
  • no 18 : Auxilia, centre d'hébergement et de réadaptation sociale[5]
  • no 20 : domicile depuis 1930 de René Rœckel, résistant, réginaburgien arrêté le et fusillé le , auquel la municipalité a donné son nom à une rue de la commune[5].
  • no 27 : Adolphe Charles Édouard Calvet (1868 – 1936) enseigne de vaisseau, frère d'Emma Calvé [5]., époux de Marguerite Antoinette Puech, parents d'Elie Emmanuel Eugène Calvet (1904–1929), premier prix de comédie au Conservatoire[6].
  • no 28 bis : domicile de René Durand (1864-1962), professeur de philologie latine, professeur honoraire à la faculté de lettres de l'université de Paris[5].
  • no 30 : domicile de l'éditeur Albin Michel (1873-1943) de 1927 à 1943[5].
  • no 34 : domicile du professeur Jacques Bénard (1912-1987)[5].
  • no 41 : plaque de signalisation routière posée en 1883[5].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. À la fin du XIXe siècle, le propriétaire est un dénommé Buscaglia, dit Bas de laine, transporteur tenant des chevaux toujours prêts pour aider l'Arpajonnais ou autres véhicule lourds à gravir la côte de la Faïencerie en direction de la capitale (le Courrier, ancien Guide de Commerce et Courrier des Hôtels, mentionne Marius Félix et Louis Buscaglia, transport, avenue Galois au 1, 4, 8. Dans l'acte de mariage de Marius Félix à Cachan le 2 octobre 1913, il est mentionné comme déménageur et habitant au 8, avenue Galois.

Références modifier

  1. « Avenue de Gallois à Bourg-la-Reine - Cartorum », sur cartorum.fr (consulté le )
  2. « Bicentenaire de la naissance d’Évariste Galois, enfant terrible des Mathématiques ».
  3. Département des Hauts-de-Seine, plan d'occupation des sols, commune de Bourg-la-Reine, .
  4. Marius Félix et Louis Buscaglia sur geneanet.org.
  5. a b c d e f g h i j k l m et n Xavier Lenormand, Étienne Thieulin, À travers notre ville, l'histoire des rues de Bourg-la-Reine, Orléans, Imprimerie Nouvelle, 1994, 193 p. (ISBN 2-9509068-0-X).
  6. Biographie d'Emma Calvet dite Calvé

Bibliographie modifier

  • Xavier Lenormand, Étienne Thieulin, À travers notre ville, l'histoire des rues de Bourg-la-Reine, Orléans, Imprimerie Nouvelle, 1994, 193 p. (ISBN 2-9509068-0-X).