Autonomie Liberté Participation Écologie

coalition politique valdôtaine

Autonomie Liberté Participation Écologie
Image illustrative de l’article Autonomie Liberté Participation Écologie
Logotype officiel.
Présentation
Fondation janvier 2010
Disparition 2 avril 2019
Siège 59, rue Trottechien, Aoste
Positionnement Centre gauche
Idéologie Social-démocratie
Régionalisme
Écologisme
Affiliation européenne Alliance libre européenne

Autonomie Liberté Participation Écologie (ALPE) est une ancienne coalition politique de centre gauche, présente dans la région autonome de la Vallée d'Aoste, appelée aussi Alliance du petit coq. Elle portait avant le congrès du 5 mars 2011, le nom d'Autonomie Liberté Démocratie. Le , elle a fusionné avec l'Union valdôtaine progressiste (UVP) pour former l'Alliance valdôtaine.

Elle était membre de l'Alliance libre européenne.

Historique modifier

Autonomie Liberté Démocratie modifier

Fondation de ALPE modifier

Ce parti est fondé en janvier 2010 par la fusion de cinq groupes[1]:

Son idéologie progressiste mêle des éléments de social-démocratie, d'écologie et de social-libéralisme. Le parti compte cinq conseillers régionaux[2] et un député, Roberto Nicco. Carlo Perrin, un ancien sénateur, est élu premier coordinateur du parti[3].

Résultats électoraux modifier

Pour les élections générales italiennes de 2013, ALPE s'allie avec le Parti démocrate et le Parti socialiste italien pour présenter une candidate au Sénat, Patrizia Morelli, qui se place en deuxième position, et un candidat au Sénat, Jean-Pierre Guichardaz, qui n'arrive que troisième.

Lors des élections régionales de 2013, ALPE forme une alliance avec l'Union valdôtaine progressiste et le Parti démocrate qui obtient quinze sièges de conseillers, dont cinq pour ALPE.

Lors des élections européennes de 2014, son candidat, Luca Barbieri, également soutenu par l'Union valdôtaine progressiste, est présent sur la liste du Parti démocrate dans la circonscription du Nord-Ouest.

Lors des élections générales italiennes de 2018, ALPE soutient Giampaolo Marcos et Luisa Trione, deux candidats qui se présentent sous le symbole électoral « Per tutti, pour tous e pe tcheut », comme alternative à la coalition Vallée d'Aoste, tradition et progrès, et avec l'appui de Stella Alpina et d'Area civica-Pour notre vallée.

Deux mois plus tard, lors des élections régionales, ALPE obtient 9 % des voix, perd deux sièges au Conseil de la Vallée et n'en conserve plus que trois. Le suivant, ALPE entre au gouvernement de coalition dirigé par Nicoletta Spelgatti de la Ligue. À l'automne suivant, des dissensions éclatent au sein de la coalition et le 21 novembre, ALPE et la Stella Alpina quittent le gouvernement Spelgatti. Le 10 décembre suivant, à la suite d'une motion de censure, Antoine Fosson, de Pour notre vallée (PNV), est élu nouveau président de la région et forme un gouvernement de coalition avec ALPE, l'UV, l'UVP et la Stella Alpina[4].

À partir du , son président est Roberto Cunéaz[5].

Le , elle fusionne avec l'Union valdôtaine progressiste (UVP) pour former l'Alliance valdôtaine.

Notes et références modifier

  1. (it) « Nasce ALPE: ad aprile le primarie sceglieranno sindaco e vice da candidare », aostasera.it,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (it) « Consiglio Regionale della Valle d'Aosta - Gruppi consiliari », sur www.consiglio.regione.vda.it (consulté le ).
  3. (it) « Notizia - Regione autonoma Valle d'Aosta », sur www.regione.vda.it (consulté le ).
  4. (it) « Valle d’Aosta: varato il nuovo governo di Antonio Fosson », sur newsvda.it,
  5. (it) « Roberto Cunèaz nuovo presidente di Alpe, ma restano le fratture nel partito », sur Aosta News 24, .

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier