Augustin Keller (homme politique)

politicien suisse
Augustin Keller
Fonctions
Président du Conseil des États
Conseiller aux États
-
Président du Conseil national
Quatrième législature du Conseil national
-
Conseiller national suisse
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
Aarau ou LenzbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Membre de
Alte Breslauer Burschenschaft der Raczeks (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Augustin Keller, né le à Sarmenstorf et mort le à Lenzbourg, est une personnalité politique suisse.

Biographie modifier

Il fait ses études dans la ville d'Aarau jusqu'en 1825 avant de partir étudier à Munich et Breslau jusqu'en 1830. Il est nommé instituteur à Lucerne en 1831, puis directeur de l'école normale cantonale argovienne de 1834 à 1856. Très influencé par le mouvement des Lumières, il est l'auteur de la loi refondant l'école primaire argovienne en 1835. Par la suite, il sera membre du conseil de l'école polytechnique fédérale de 1854 à 1881.

Engagé politiquement au niveau cantonal (au Grand Conseil de 1835 à 1842, puis au Conseil d'État de 1856 à 1881), il l'est également au niveau fédéral où il est successivement député à la Diète fédérale en 1841, 1844 et 1845, membre du premier Conseil des États en 1848 (puis réélu de 1867 à 1881), conseiller national de 1854 à 1866 (il sera président du Conseil national en 1858).

Bien que catholique, il s'oppose à la politique du Vatican après la publication du dogme de l'infaillibilité pontificale à la suite du Ier concile œcuménique du Vatican et fonde successivement l'Association suisse des catholiques libéraux (en 1871) puis l'Église catholique-chrétienne de Suisse (en 1874, également appelée Église vieille-catholique de Suisse)[1]. En 1841, il fait campagne pour la suppression des couvents d'Argovie et contre l'appel des jésuites en Suisse, revendications qui vont déboucher sur l'affaire du Sonderbund. Il soutient également l’émancipation des Juifs de Suisse pour qu'ils obtiennent les mêmes droits civils que les citoyens non juifs, en particulier dans des lettres de 1852[2] et dans un discours du .

Divers modifier

Notes et références modifier

Sources bibliographiques modifier