Augustin Grass-Mick
Augustin Grass-Mick, né à Paris 7e le et mort à Marseille le , est un peintre et dessinateur français.
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Augustin Nicolas Grasmick |
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Biographie
modifierFils de Jacob Grasmick, employé, et de Marie Rosenback, couturière, Augustin est né au domicile familiale, situé au 47 rue de l'Université[1].
Peintre, pastelliste, dessinateur de portraits, de scènes urbaines et de paysages, il prend le nom de « Grass-Mick » dès le début de sa carrière. Il participe à la seconde époque du Phare littéraire et artistique à partir de fin 1893 dirigé par Gyp de Nixo (Gaston Fouraignan, dit), et devient proche de Paul Verlaine, Antoine Bourdelle, Auguste Rodin, Edgar Degas et de Henri de Toulouse-Lautrec[2]. Dans l'édition du 20 juillet 1894 du Phare, il a droit à un portrait biographique un peu fantaisiste[3].
À compter de 1898, il entame une carrière de dessinateur de presse et livre des compositions à de nombreux périodiques comme Le Cri de Paris, Le Charivari, Le Sourire, Le Journal pour tous, Le Pêle-Mêle, La Caricature, La Vie pour rire, Le Tutu, Sans-gêne, Jean-qui-rît, Le Frou-frou, l'Almanach Vermot, La Gaudriole, La Chronique amusante, Le Bon Vivant, Le Pompon, Nos loisirs, Les Hommes du jour, etc.[4].
En décembre 1904, il expose à la galerie Berthe Weill (Paris) en compagnie de Gottlob, Charles Léandre, Ricardo Florès, Noblot, Roubille et Louis Vallet[5].
Le 7 novembre 1906, il épouse à Paris 15e, Thérèse Angéline Aeschlimann[1].
Cette année-là, il expose au salon d'Automne, ainsi qu'aux Indépendants[6]. Il revient au salon d'Automne de 1909 à 1913 et en devient sociétaire. Il y expose des gouaches représentant des intérieurs, des natures mortes, ainsi que des portraits et des paysages. Il est représenté par la galerie Eugène Druet[7].
Peu avant la Première Guerre mondiale, il s'installe à Marseille. Il collabore au Journal de Marseille. Il produit quelques essais sur les dessins de Daumier sur lesquels il organise une exposition, retrouvant même son domicile natal[4].
Le 4 janvier 1932, à Marseille, il épouse en secondes noces Marie Joséphine Valentine Marcelle Lavit[1].
Œuvre
modifierOuvrages illustrés
modifier- Guy de Téramond, La Glorieuse Canaille, Paris, H. Simonis Empis, 1902.
- Elzéard Rougier, La Ville des santons, Marseille, Tacussel, 1927.
- La Lumière sur Daumier. Étude sur l'artiste et son œuvre, Marseille, Tacussel, 1931.
- De la lumière sur Puget, Marseille, A. Ged, 1934.
- Charles Moracchini, Des chimères et des fiacres. Grass-Mick et son époque, J. Peyronnet & Cie éditeurs, 1954.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Édith Guihéneux-Nolin, De Montmartre à Marseille, chronique d'un peintre oublié : Augustin Grasmick dit Grass-Mick, 1873-1963, Le Rove, Centre Littéraire d'impression provençal, 2016.
Notes et références
modifier- Archives de Paris - état civil, 7e arrondissement, naissances, année 1873, acte no 1183, vue 22/31.
- ↑ Le Phare, 25 décembre 1892, p. 1 — sur Gallica.
- ↑ Le Phare, 20 juillet 1894, p. 1 — sur Gallica.
- Gérard Solo (dir.), Plus de 5000 dessinateurs de presse et 600 supports, Vichey, AEDIS, 2004, p. 366-367.
- ↑ Fiche exposition, base DoME.
- ↑ Fiche exposant SA 1906, base salons du musée d'Orsay.
- ↑ Fiche exposant SA 1913, base salons du musée d'Orsay.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :