Augustin Grass-Mick

peintre français (1873-1963)

Augustin Grass-Mick, né à Paris 7e le et mort à Marseille le , est un peintre et dessinateur français.

Augustin Grass-Mick
Grass-Mick (avant juillet 1894).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Augustin Nicolas GrasmickVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Biographie

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Fils de Jacob Grasmick, employé, et de Marie Rosenback, couturière, Augustin est né au domicile familiale, situé au 47 rue de l'Université[1].

Peintre, pastelliste, dessinateur de portraits, de scènes urbaines et de paysages, il prend le nom de « Grass-Mick » dès le début de sa carrière. Il participe à la seconde époque du Phare littéraire et artistique à partir de fin 1893 dirigé par Gyp de Nixo (Gaston Fouraignan, dit), et devient proche de Paul Verlaine, Antoine Bourdelle, Auguste Rodin, Edgar Degas et de Henri de Toulouse-Lautrec[2]. Dans l'édition du 20 juillet 1894 du Phare, il a droit à un portrait biographique un peu fantaisiste[3].

À compter de 1898, il entame une carrière de dessinateur de presse et livre des compositions à de nombreux périodiques comme Le Cri de Paris, Le Charivari, Le Sourire, Le Journal pour tous, Le Pêle-Mêle, La Caricature, La Vie pour rire, Le Tutu, Sans-gêne, Jean-qui-rît, Le Frou-frou, l'Almanach Vermot, La Gaudriole, La Chronique amusante, Le Bon Vivant, Le Pompon, Nos loisirs, Les Hommes du jour, etc.[4].

En décembre 1904, il expose à la galerie Berthe Weill (Paris) en compagnie de Gottlob, Charles Léandre, Ricardo Florès, Noblot, Roubille et Louis Vallet[5].

Le 7 novembre 1906, il épouse à Paris 15e, Thérèse Angéline Aeschlimann[1].

Cette année-là, il expose au salon d'Automne, ainsi qu'aux Indépendants[6]. Il revient au salon d'Automne de 1909 à 1913 et en devient sociétaire. Il y expose des gouaches représentant des intérieurs, des natures mortes, ainsi que des portraits et des paysages. Il est représenté par la galerie Eugène Druet[7].

Peu avant la Première Guerre mondiale, il s'installe à Marseille. Il collabore au Journal de Marseille. Il produit quelques essais sur les dessins de Daumier sur lesquels il organise une exposition, retrouvant même son domicile natal[4].

Le 4 janvier 1932, à Marseille, il épouse en secondes noces Marie Joséphine Valentine Marcelle Lavit[1].

Ouvrages illustrés

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  • Guy de Téramond, La Glorieuse Canaille, Paris, H. Simonis Empis, 1902.
  • Elzéard Rougier, La Ville des santons, Marseille, Tacussel, 1927.
  • La Lumière sur Daumier. Étude sur l'artiste et son œuvre, Marseille, Tacussel, 1931.
  • De la lumière sur Puget, Marseille, A. Ged, 1934.
  • Charles Moracchini, Des chimères et des fiacres. Grass-Mick et son époque, J. Peyronnet & Cie éditeurs, 1954.

Annexes

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Bibliographie

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  • Édith Guihéneux-Nolin, De Montmartre à Marseille, chronique d'un peintre oublié : Augustin Grasmick dit Grass-Mick, 1873-1963, Le Rove, Centre Littéraire d'impression provençal, 2016.

Notes et références

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  1. a b et c Archives de Paris - état civil, 7e arrondissement, naissances, année 1873, acte no 1183, vue 22/31.
  2. Le Phare, 25 décembre 1892, p. 1 — sur Gallica.
  3. Le Phare, 20 juillet 1894, p. 1 — sur Gallica.
  4. a et b Gérard Solo (dir.), Plus de 5000 dessinateurs de presse et 600 supports, Vichey, AEDIS, 2004, p. 366-367.
  5. Fiche exposition, base DoME.
  6. Fiche exposant SA 1906, base salons du musée d'Orsay.
  7. Fiche exposant SA 1913, base salons du musée d'Orsay.

Liens externes

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