Auguste Pierre Walbourg Gemeau

Auguste Pierre Walbourg Gemeau, né à Paris le , mort à Sens le , est un général et sénateur français.

Auguste Pierre Walbourg Gemeau
Fonction
Sénateur du Second Empire
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signature d'Auguste Pierre Walbourg Gemeau
SIgnature de Gemeau.

Biographie modifier

Élève à l'École militaire, le , sous-lieutenant au 25e léger, le , sous-adjudant-major au 4e régiment des voltigeurs de la Garde impériale, le  ; lieutenant adjudant-major, le  ; lieutenant aide-de-camp du général Mouton-Duvernet, le  ; capitaine aide-de-camp du même général, le  ; chef de bataillon à la suite de l'état-major général le  ; chef de bataillon au 6e léger le 26 août suivant ; il passa avec le même grade au 1er régiment d'infanterie de la Garde royale le  ; lieutenant-colonel du 7e régiment d'infanterie de ligne, le  ; colonel du 20e léger le  ; maréchal de camp le et enfin lieutenant-général le .

Cet officier général, a fait la campagne de 1809 en Allemagne, celles de 1810, 1811 et 1812 en Espagne, celle de 1813 à la Grande Armée. Il a assisté en 1814 au siège de Phalsbourg, a fait la campagne de 1815 à la Grande Armée, de 1823 en Espagne, et de 1832 à l'armée du Nord. Il fut blessé d'un coup de feu au bas-ventre à la bataille de Leipzig le , et d'un coup de feu au genou à la bataille de Fleurus, le .

Il a commandé successivement les 5e, 7e et 6e divisions militaires.

Un décret du l'a nommé commandant supérieur de toutes les troupes stationnées dans la 6e division militaire, en y comprenant celles qui font partie de l'armée des Alpes. Immédiatement installé, il instaure l’état de siège sur toute l'étendue de son commandement en réaction au complot de Lyon[2].

Il devient sénateur sous le Second Empire, à la fin de 1852.

Le général Gémeau fut nommé chevalier de la Légion d'honneur le  ; chevalier de Saint-Louis le  ; officier de la Légion d'honneur le , commandeur le , grand officier le . Il devient titulaire de la Médaille militaire le [3].

Il est en outre décoré de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne (2e classe) depuis 1823.

Références modifier

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Robert Serre, ‘’1851. Dix mille Drômois se révoltent. L’insurrection pour la République démocratique et sociale’’, préface de Maurice Agulhon, co-édition Peuple libre/Notre temps, s.l., 2003. (ISBN 2-912779-08-1 et 2-907655-42-6). p. 53.
  3. « FICHE QUESTION », sur questions.assemblee-nationale.fr (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier