Auguste Jean

céramiste et maître verrier français
Auguste Jean
signature émaillée d'Auguste Jean
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
VierzonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Sainte-Marie François Augustin JeanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Mouvements
Maître
Joseph Devers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Auguste Jean
Signature d'Auguste Jean sur faïence

Auguste Jean, né le 19 janvier 1829[1] à Paris et mort le 3 novembre 1896 à Vierzon[2], est un céramiste et verrier français.

Il est l'un des acteurs du renouveau de la faïence française au milieu du XIXe siècle aux côtés de Joseph (Giuseppe) Devers, Charles-Jean Avisseau, Georges Pull, Eugène Rousseau ou encore Théodore Deck.

Si sa production céramique s'inscrit pleinement dans l'éclectisme ambiant du XIXe siècle, sa production verrière se rattache quant à elle à un style pré-Art nouveau relevant de l'étrange et de l'insolite, souvent audacieux et surprenant tant par les formes que par les décors qu'il emploie.

Biographie modifier

Jeunesse et formation modifier

Auguste Jean nait le 19 janvier 1829 au sein d'un des logements de la Manufacture des Gobelins au 270, rue Mouffetard dans le 12e arrondissement de Paris[1]. Il est le fils d'Antoine Théodore Jean (1797-1864), dessinateur-peintre en tapisserie au sein de l'atelier de basse-lisse de la Manufacture des Gobelins[3] et de Jeanne Virginie Héronville (1806-1832), ouvrière en tapisserie[4].

Il passe les premières années de sa vie au sein de ce modeste logement de la Manufacture des Gobelins avec sa sœur cadette, Jeanne Victorine Jean. Sa mère y meurt des suites d'une maladie en 1832, alors qu'il n'est âgé que de trois ans[5]. En 1836, il quitte ce logement à l'occasion du mariage en secondes noces de son père avec Jeanne Élisabeth Vautier (1817 - après 1864)[6]. De cette union naîtra Françoise Geneviève Antoinette, demi-sœur d'Auguste Jean[7].

Auguste Jean commence très jeune à travailler en tant que potier et peintre sur céramique au sein de l'atelier parisien de l'italien Joseph (Giuseppe) Devers (1823-1882) auprès duquel il se forme[8]. Ce dernier est reconnu par ses pairs comme un acteur majeur du renouveau de la faïence en France en se tournant vers des œuvres empreintes de « réminiscences archéologiques[9]».

Dans les années 1850, Auguste Jean, « Peintre sur porcelaine[10]», semble se plaire à peindre sur plâtre « des natures mortes et des fruits[11]» au sein du tout nouveau Café Génin qu'il fréquente avec d'autres artistes depuis son inauguration en 1857 dans le quartier de Montparnasse, rue Neuve-Vavin[12]. La presse souligne son talent de peintre, tout en regrettant qu'il ne peigne pas sur toile mais sur porcelaine : « Je ne veux pas oublier les fruits et les natures mortes d'Auguste Jean, - un peintre sur porcelaine qui ferait bien de peindre sur toile[13] ».

Les Ateliers Jean : une manufacture de faïences artistiques modifier

 
En-tête d'Auguste Jean

C'est en 1859 que Auguste Jean, alors âgé de 30 ans, fonde son propre atelier au 11, rue de Sèvres à Paris[14]. Il ne semble alors pas produire lui-même mais fait appel aux manufactures de Sceaux-Penthièvre, de Bourg-la-Reine et de la Faïencerie Toul-Bellevue auprès desquelles il achète des biscuits qu'une fois réalisés il se charge de peindre[15].

Trois ans auparavant en 1856, il prenait pour épouse Marie Claire Sophie Roux (1832 - après 1896)[16] avec laquelle il aura trois enfants : une fille Marie Geneviève (1863 - ?)[17], et deux garçons Sainte Marie Maurice (1861 - 1938)[18] et Charles Augustin Henri (1865 - ?)[19].

C'est en 1863, alors qu'il emménage au 32, rue d'Assas qu'il semble commencer à produire ses propres céramiques[20]. Deux ans plus tard, il ouvre un premier magasin de vente au 39, boulevard Malesherbes[21]. Dans les annuaires spécialisés, il apparaît alors sous cette mention[22] :

« Jean (Auguste), r. d'Assas, 32, faub. St-Germain. - Fayences artistiques de tous les styles et de toutes les époques. - Spécialité pour l'intérieur des bâtiments et l'extérieur. - Fayences monumentales et religieuses. - Imitation de Luca della Robbia de toutes grandeurs, ronde-bosse et bas-relief. Dallage, carrelage et panneaux de toutes les dimensions. - Toutes les peintures sont cuites au grand feu, ce qui les rend inaltérables »

Ses affaires prospères, lui permettant d'acquérir en 1868, un terrain au 61, rue Dombasle sur lequel il construit son nouvel atelier et ses appartements[23].

 
Enseigne "Aux Forges de Vulcain" d'Auguste Jean

Les premières expositions auxquelles participe Auguste Jean remontent à l'année 1861[24]. S'il s'y fait déjà remarquer, c'est véritablement lors de l'Exposition universelle de 1862 à Londres que le public comme les connaisseurs le découvrent[25]. Il apparaît comme une des figures les plus prometteuses dans la fabrication de faïences artistiques qui connaît alors en France un tout jeune renouveau. Waring déclare que « nous pouvons lui prédire de grands succès à venir, car il a prouvé de la manière la plus frappante qu'il sait combiner le goût artistique avec les qualités d'utilité, combinaison nécessaire pour satisfaire aux exigences de notre époque[26] ». S'ensuit une participation quasi annuelle aux expositions lors desquelles il est largement récompensé[27] ».

En réalité, ce qui semble faire en partie son originalité, c'est sa recherche permanente d'innovations à travers de multiples expérimentations techniques : « M. Auguste Jean […], en chercheur infatigable, arrivera à la perfection, nous n'en doutons pas[28] ». En tout, ce sont cinq brevets d'invention concernant la céramique qu'il dépose en 1858, 1870, 1872, 1887 et 1889. Ses recherches se portent essentiellement sur les émaux et sur les effets de métallisation[29].

Malgré un succès indéniable, les violents affrontements durant la Commune de Paris (1871) provoquent la destruction de sa boutique et par la même d'une grande partie de sa production en vente ce qui le pousse à réaliser un premier dépôt de bilan. Faute de pouvoir régler ses dettes, il est ainsi déclaré en faillite l'année 1875[30].

Il est cependant maintenu à la tête de ses ateliers et continue à produire. Il réalise notamment un élément du décor de la chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs au sein de la basilique Notre-Dame-des-Victoires de Paris. C'est aussi durant cette période qu'il réalise une enseigne publicitaire représentant Vénus et Vulcain pour la célèbre boutique de M. Chouanard, au 3, rue Saint-Denis près de la place du Châtelet : Aux forges de Vulcain[31]. Il fait alors le choix d'investir dans une nouvelle production en parallèle de celle de la céramique : celle du verre pour laquelle il fonde une nouvelle société en 1879[32].

La verrerie Jean : un tournant vers la modernité modifier

 
Vase d'Auguste Jean

Pour ce faire, il investit dans de nouveaux aménagements et loue de nouveaux espaces consacrés à la production de verreries artistiques et notamment « à un produit de son invention auquel il a donné le nom de verre métallisé[33] ». Il ouvre ainsi une boutique pour vendre ses créations verrières au 64, rue d'Hauteville de 1880 à 1882[34], puis au 45, rue des Petites-Écuries de 1881 à 1883[35].

Si cette nouvelle production semble relever du défi, Auguste Jean réalise pourtant depuis les années 1870 des recherches et expérimentations techniques sur le verre : dès 1877 il dépose un brevet d'invention concernant l'obtention d'un verre métallisé[36]. L'année suivante, il expose des verreries déjà forts remarquées à l'Exposition universelle de 1878 à Paris[37]. Difficile cependant de savoir ce qu'Auguste Jean réalise lui-même et ce qu'il délègue à autrui.

 
Vase (d'une paire) d'Auguste Jean

Cette production verrière constitue par ailleurs une parenthèse assez courte dans sa carrière puisqu'elle ne s'étend que de 1879 à 1883, ce qui contraste avec l'importante quantité de verreries qui nous sont parvenues[36]. Sur cette période il ne participe qu'à trois expositions durant lesquelles son travail est salué : à la tête « d'un de ces petits ateliers féconds en trouvailles et que dirige un goût distingué[37] », il est « heureux dans ses irisations prismatiques, ses nuances changeantes ornées de fleurettes en émail et de dessins gravés[11] ». Sa production en étonne plus d'un : « des produits des plus riches, élégants et originaux, […] aux effets tout à fait étranges et inconnus jusqu'à nos jours[38] » qui transportent l'imagination « dans les rêves fantastiques des Mille et une Nuits[11] ».

Du point de vue formel, le verre soufflé lui permet une liberté de forme infinie qu'il n'aura de cesse d'exploiter. Auguste Jean semble par ailleurs accorder une grande importance à la couleur, tant au niveau de la décoration émaillée que de la coloration du verre dans la masse. Du point de vue du décor émaillé dont la plupart des verreries sont le support, on dénote des inspirations extrême-orientales, plus rarement proches-orientales, voire néo-renaissances. Il n'hésite pas non plus à mélanger différentes influences sur une même création[39].
C'est ce travail à chaud parfois très audacieux, couplé au décor émaillé, aux effets métallisés et à la coloration du verre qui fait que chaque œuvre d'Auguste Jean constitue une pièce unique[40]. Son travail inspirera de nombreuses cristalleries comme celle de Monot & Stumpf contre laquelle il intente un procès en 1880[41], ou encore celle de Harrach en République Tchèque qui produira des verreries aux formes et aux décors similaires mais aux finitions moins raffinées et qui pourtant font aujourd'hui l'objet de fausses attributions[42].

Le départ pour Vierzon modifier

En choisissant d'investir dans une nouvelle industrie, celle du verre, alors qu'il se relève à peine de sa faillite, Auguste Jean prend un risque considérable, et se lance un défi qu'il ne sera malheureusement pas en mesure de relever. Si le succès est au rendez-vous, les dettes s'accumulent, les créanciers sont de plus en plus nombreux, les investissements trop ambitieux. Toute activité est stoppée lorsqu'il est obligé de déposer un second dépôt de bilan en 1883[33].

L'aventure parisienne s'achève, de même que celle de la création verrière. C'est son fils, Maurice Jean, alors âgé de 23 ans et son frère cadet, Charles, âgé de 19 ans, qui reprennent péniblement les affaires exposant occasionnellement dans les salons en son nom[43].

Auguste Jean préfère quant à lui quitter Paris dès 1887 pour s'installer dans le Cher, à Vierzon, tout près de Bourges. Il réside avec son épouse et sa fille au 1, rue Sergent Bobillot[44], adresse à proximité de laquelle il installe à partir de 1891 un modeste atelier de faïences et de porcelaines constitué de trois moufles et de deux ateliers de peinture. Bientôt rejoint par son fils aîné Maurice Jean[45], il participe à de rares exposition régionales où il est cependant toujours récompensé et organise ses propres expositions dans son atelier qu'il ouvre au public. En parallèle de cette activité, il enseigne dès 1887 au sein de l'atelier céramique de la toute nouvelle École Nationale Professionnelle (ENP, actuel Lycée Henri-Brisson) de Vierzon en tant que chargé de l'enseignement du dessin d'imitation et de la peinture sur porcelaine[46], un des premiers établissements d'enseignement technique fondé en France[47]. Il y enseigne semble-t-il jusqu'à sa mort en 1896[2], loin de Paris et de la gloire de ses débuts, mais reconnu par ses pairs.

Œuvres modifier

Expositions modifier

  • 1861, Metz : Exposition universelle de l'agriculture, de l'industrie et l'horticulture et des beaux-arts
  • 1861, Nantes : Arts Industriels - Exposition nationale
  • 1861, Bruxelles
  • 1861, Paris : Exposition de la Société du progrès de l'art industriel
  • 1862, Londres : Exposition universelle
  • 1863, Paris : Exposition de l'Union Centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie
  • 1863, Nevers
  • 1864, Paris : Exposition de la Société du progrès de l'art industriel
  • 1865, Paris : Exposition de l'Union Centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie
  • 1865, Porto : Exposition Internationale
  • 1867, Paris : Exposition universelle
  • 1868, Le Havre : Exposition maritime internationale
  • 1869, Paris : Exposition de l'Union Centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie
  • 1871, Londres : Exposition Internationale
  • 1874, Paris : Exposition de l'Union Centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie
  • 1875, Paris : Exposition des industries maritimes et fluviales
  • 1876, Paris : Exposition de l'Union Centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie
  • 1878, Paris : Exposition universelle
  • 1880, Paris : Exposition de l'Union Centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie
  • 1882, Paris : Exposition de l'Union Centrale des arts décoratifs
  • 1894, Vierzon : Exposition Industrielle de Vierzon

Distinctions et prix modifier

  • 1861, Metz, Exposition universelle de l'agriculture, de l'industrie et l'horticulture et des beaux-arts : Médaille de première classe
  • 1861, Nantes, Arts Industriels - Exposition nationale : Médaille d'argent
  • 1861, Bruxelles : Médaille de bronze
  • 1861, Paris, Exposition de la Société du progrès de l'art industriel : Médaille d'argent
  • 1862, Londres, Exposition universelle : Médaille
  • 1863, Paris, Exposition de l'Union Centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie : Médaille de première classe
  • 1863, Nevers : Médaille d'or
  • 1865, Porto, Exposition Internationale : Médaille de première classe
  • 1867, Paris, Exposition universelle : Médaille de bronze
  • 1868, Le Havre, Exposition maritime internationale : Médaille de bronze
  • 1869, Paris, Exposition de l'Union Centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie : Prix de première classe
  • 1894, Vierzon, Exposition Industrielle de Vierzon : Grand Diplôme d'Honneur

Collections publiques modifier

En France

En Allemagne

  • Cologne, Museum für Angewandte Kunst : vase.
  • Düsseldorf, Glasmuseum Hentrich - Stiftung Museum Kunstpalast: jardinière, vase.
  • Leipzig, Grassi Museum für Angewandte Kunst : vases.
  • Zürich, Museum für Gestaltung : jardinière.

En Angleterre

  • Barnard Castle, Bowes Museum : plat, tasses, soucoupes.
  • Harrogate, Royal Pump Room Museum : fontaine monumentale.

En Autriche

En Belgique

Aux États-Unis

Au Japon

  • Hokkaido, Musée d'art Moderne : vase.
  • Nagoya, Musée d'art Daiichi : vases.

Aux Pays-Bas

En République Tchèque

Signatures modifier

Une part importante des pièces d'Auguste Jean sont signées, qu'il s'agisse de ses faïences comme de ses verreries. Voici les différents types de signatures référencées à ce jour.

De nombreuses fausses attributions de verreries à Auguste Jean sont encore observables aujourd'hui, souvent confondues avec le travail de la Cristallerie de Clichy, de Monot & Stumpf ou de Harrach.

Annexes modifier

Travaux universitaires modifier

Jusqu'à aujourd'hui, un seul travail universitaire de référence a été mené sur Auguste Jean :

  • CUYALA, Aurore, Sainte Marie François Augustin Jean (1829-1896) : céramiste et verrier, Mémoire de master en histoire de l'art, sous la direction de Jérémie Cerman, Paris, Lettres Sorbonne Université, 2018.

Bibliographie modifier

  • ARWAS, Victor, Glass, Art Nouveau to Art Deco, New York, Rizzoli, 1977 [256 p.].
  • BLOCH-DERMANT, Janine, L'art du verre en France, 1860 - 1914, Lausanne, Edita, Paris, Denoël, Lausanne, 1987 [199 p.].
  • CAPPA, Giuseppe, Le génie verrier de l'Europe, témoignages de l'Historicisme à la Modernité (1840-1998), Sprimont, Mardaga, 1998 [575 p.].
  • CUYALA, Aurore, Sainte Marie François Augustin Jean (1829-1896) : céramiste et verrier, Mémoire de master en histoire de l'art, sous la direction de Jérémie Cerman, Paris, Lettres Sorbonne Université, 2018.
  • HILSCHENZ-MLYNEK, Helga, RICKE, Helmut, Glas, Historismus, Jugendstil, Art Déco. Band 1 : Frankreich. Die Sammlung Hentrich im Kunstmuseum Düsseldorf, Munich, Prestel-Verlag, 1985 [459 p.].
  • HILSCHENZ-MLYNEK, Helga, Das Glas des Jugendstils : Das Glas des Jugendstils : Katalog der Sammlung Hentrich im Kunstmuseum Düsseldorf, Munich, Prestel, 1973 [535 p.].
  • KLESSE, Brigitte, Glas und Keramik vom Historismus bis zur Gegenwart – Schenkung Gertrud und Dr. Karl Funke-Kaiser, Cologne, Musée des Arts appliqués, 1991 [320 p.].
  • MÖLLERS, Doris, Der islamische Einfluss auf Glas und Keramik im französischen Historismus, Francfort-sur-le-Main, P. Lang, 1992 [286 p.].
  • OLLAND, Philippe, Dictionnaire des maîtres verriers, marques et signatures, de l'Art Nouveau à l'Art déco, Dijon, Éditions Faton, 2016 [367 p.].
  • OLLAND, Philippe, L'art verrier 1900, Art Nouveau - Art Déco, collections privées, Dijon, Éditions Faton, 2007 [223 p.].
  • PERRIN Isabelle, « L'art du pastiche dans la céramique du XIXe siècle », Revue du Musée des Arts et Métiers, n°26, mars 1999, p. 21-27.
  • PLINVAL DE GUILLEBON, Régine de, Faïence et porcelaine de Paris au XVIII - XIXe siècles, Dijon, Éditions Faton, 1995 [475 p.].
  • RICKE, Helmut, SCHMITT, Eva, Art Nouveau Glass : The Gerda Koepff Collection, Munich, Prestel, 2004 [336 p.].
  • RICKE, Helmut, Glaskunst Reflex der Jahrhunderte, Meisterwerke aus dem Glasmuseum Hentrich des Kunstmuseums Düsseldorf im Ehrenhof, Munich, Prestel, 1995 [383 p.].
  • SANCHEZ, Pierre, Dictionnaire des céramistes, peintres sur porcelaine, verre et émail, verriers et émailleurs exposant dans les salons, expositions universelles, industrielles, d'art décoratif et des manufactures nationales : 1700 - 1920, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2005, vol. 2 [551 p.].
  • SCHMITT, Eva, Glas - Kunst - Handwerk, 1870 - 1945, Glassammlung Silzer, Leihgabe der Deutschen Bank im Augustinermuseum Freiburg im Breisgau, Fribourg-en-Brisgau, Schillinger, 1989 [398 p.].
  • SCHMITT, Eva, MINGES, Klaus, BARTEN, Sigrid, Museum Bellerive Zürich : Glas. Band II : Historismus, Jugendstil, zwanziger jahre, Zürich, Museum Bellerive, 1995 [381 p.].
  • THIÉBAUT, Philippe (dir.), Un ensemble Art Nouveau. La donation Rispal (cat. expo., Paris, Musée d'Orsay, 21 novembre 2006 - 28 janvier 2007), Paris, Flammarion, 2006 [286 p.].

Notes et références modifier

  1. a et b Archives de la ville de Paris, V3E/N 1209 [Acte de naissance d'Auguste Jean].
  2. a et b Archives départementales et patrimoine du Cher, 3E 5749, no. 145 [Acte de décès d'Auguste Jean].
  3. Archives de la Manufacture des Gobelins, G3* [Inventaire du personnel].
  4. Archives de la ville de Paris, V3E/M 527 [Acte de mariage d'Antoine Théodore Jean et Jeanne Virginie Héronville].
  5. Archives Nationales de Paris, Série MC Minutier central des notaires de Paris, MC/RE Répertoires, LXVIII [Étude de Victoire François Casimir Noël], 14 [Minutes. 1835, 20 Août - 1841, 02 Octobre. Inventaire après décès de Jeanne-Virginie Héronville].
  6. Archives de Paris, V3E/M527 [Acte de mariage d'Antoine Théodore Jean et Élisabeth Vautier]
  7. Archives de la ville de Paris, V3E/N 1209 [Acte de naissance de Françoise Geneviève Antoinette Jean].
  8. WARING, J.B, Masterpieces of Industrial Art and Sculpture at the International Exhibition, 1862, Londres, Day & son, 1863, vol. 3, p. 189-190.
  9. DEMMIN, Auguste, Guide de l'amateur de faïences et de porcelaines : poteries, terres cuites, peintures sur lave, émaux, pierres précieuses artificielles, vitraux et verreries, Paris, H. Leones, 1867, vol. 1, p. 580.
  10. DELVAU, Alfred, « Le Musée Génin », Figaro : journal non politique, 5ème année, n°178, 30/10/1856, p. 6.
  11. a b et c Ibid.
  12. GRAND-CARTERET, John, Raphaël et Gambrinus ou l'art dans la brasserie, Paris, L. Westhausser, 1886, p. 19.
  13. DELVAU, Alfred, Histoire anecdotique des cafés et cabarets de Paris, Paris, E. Dentu, 1862, p. 167.
  14. [ANONYME], Exposition universelle de 1862 à Londres, Section française, Catalogue officiel, Paris, Commission impériale, 1862, p. 221.
  15. DEMMIN, Auguste, Guide de l'amateur de faïences et de porcelaines : poteries, terres cuites, peintures sur lave, émaux, pierres précieuses artificielles, vitraux et verreries, Paris, H. Leones, 1867, vol. 1, p. 583.
  16. Archives de la ville de Paris, V3E/ M 527 [Acte de mariage d'Auguste Jean et de Marie Claire Sophie Roux].
  17. Archives de la ville de Paris, V4E 669 [Acte de naissance de Marie Geneviève Jean].
  18. Archives de la ville de Paris, V4E 641 [Acte de naissance de Sainte Marie Maurice Jean].
  19. Archives de la ville de Paris, V4E 693 [Acte de naissance de Charles Augustin Henri Jean].
  20. FIRMIN-DIDOT, Ambroise, FIRMIN-DIDOT, Hyacinthe, Op. cit., 1863, p. 1194.
  21. [ANONYME], Guide illustré du clergé et des familles dans Paris et ses environs, Paris, L'Heureux, 1867, p. 47.
  22. SAGERET, P.-F., Almanach-annuaire des bâtiments, des travaux publics et de l'industrie, Paris, Bureau de l'Almanach, 1864, p. 214.
  23. Archives de la ville de Paris, D1P4 351 [1862 : Cadastre 61, rue Dombasle].
  24. CUYALA, Aurore, Sainte Marie François Augustin Jean (1829-1896) : céramiste et verrier, Mémoire de master en histoire de l'art, sous la direction de Jérémie Cerman, Paris, Lettres Sorbonne Université, 2018, p. 31.
  25. [ANONYME], The Art Journal illustrated Catalogue of the International Exhibition, 1862, Londres, J.S. Virtue, [1862 ?], p. 201.
  26. WARING, J.B, Masterpieces of Industrial Art and Sculpture at the International Exhibition, 1862, Londres, Day & son, vol. 2, 1863, p. 189.
  27. CUYALA, Aurore, Sainte Marie François Augustin Jean (1829-1896) : céramiste et verrier, Mémoire de master en histoire de l'art, sous la direction de Jérémie Cerman, Paris, Lettres Sorbonne Université, 2018, p. 33.
  28. ECK, Charles Louis Gustave. « L'Art et l'Industrie, influence des expositions sur l'avenir industriel. Exposition de 1865 », Revue des Beaux-Arts Appliqués à l'Industrie, Paris, 1866, p. 270.
  29. CUYALA, Aurore, Sainte Marie François Augustin Jean (1829-1896) : céramiste et verrier, Mémoire de master en histoire de l'art, sous la direction de Jérémie Cerman, Paris, Lettres Sorbonne Université, 2018, p. 44.
  30. Paris, Archives de la ville, D11U3 813, no. 997 [Dossier de faillite et d'insolvabilité d'Auguste Jean, 26 Août 1875 - 18 Avril 1876].
  31. FOURNIER, Edouard, Histoire des enseignes de Paris, Paris, 1884, p. 418.
  32. [ANONYME], Archives commerciales de la France : journal bi-hebdomadaire… , Paris, [s.n.], 6ème année, n°90, 09/11/1879, p. 2.
  33. a et b Paris, Archives de la ville, D11U3 1090, no. 13397 [Dossier de faillite et d'insolvabilité d'Auguste Jean, 27 Mars 1883 - 1er Août 1884].
  34. Paris, Archives de la ville, calepins de révision du cadastre, D1P4 539 [1876 : Cadastre 64, rue d'Hauteville].
  35. Paris, Archives de la ville, calepins de révision du cadastre, D1P4 873 [1876 : Cadastre 45, rue des Petites Écuries].
  36. a et b CUYALA, Aurore, Sainte Marie François Augustin Jean (1829-1896) : céramiste et verrier, Mémoire de master en histoire de l'art, sous la direction de Jérémie Cerman, Paris, Lettres Sorbonne Université, 2018, p. 55.
  37. a et b LIESVILLE, A.-R de, « Exposition Universelle. Les Industries d'art au Champ de Mars. La Céramique moderne. Verrerie. », Gazette des Beaux-Arts, juillet - décembre 1878, p. 696.
  38. STEVENS, « Verrerie et Cristallerie artistiques », Le Panthéon de l'industrie : revue hebdomadaire internationale illustrée des expositions et des concours, Paris, [s.n.], 6ème année, n°268, 23/05/1880, p. 172.
  39. CUYALA, Aurore, Sainte Marie François Augustin Jean (1829-1896) : céramiste et verrier, Mémoire de master en histoire de l'art, sous la direction de Jérémie Cerman, Paris, Lettres Sorbonne Université, 2018, p. 60.
  40. CUYALA, Aurore, Sainte Marie François Augustin Jean (1829-1896) : céramiste et verrier, Mémoire de master en histoire de l'art, sous la direction de Jérémie Cerman, Paris, Lettres Sorbonne Université, 2018, p. 64.
  41. [ANONYME], La Céramique, la verrerie, Organe officiel de la Chambre syndicale, Paris, Bernard imprimeur-éditeur, 09/1882 - 12/1882, p.16.
  42. MERGL, Jan (dir.), From Neuwelt to the whole world 300 years of Harrach glass (cat. expo., Prague, Musée des arts décoratifs de Prague, 2012), Prague, musée des arts décoratifs de Prague, 2012, p. 240.
  43. [ANONYME], Exposition [huitième] de l'Union centrale des arts décoratifs : la pierre, le bois (construction), la terre et le verre : catalogue des œuvres et des produits modernes exposés au Palais de l'industrie, Paris, Motteroz, 1884, p. 59, 78.
  44. Bourges, Archives départementales et patrimoine du Cher, Table de recensement à Vierzon-Villages (1891), Cote : 6M 0129.
  45. [Anonyme], La Démocratie du Cher : journal quotidien, Bourges, [s.n.], 20/12/1891, p. 4.
  46. [ANONYME], La Dépêche du Berry : journal républicain indépendant, Bourges, Dépêche du Berry, 06/11/1896, p. 2.
  47. DESBORDES, Jean-Pierre, RICHOUX, Claude, L'École Nationale Professionnelle Henri Brisson de Vierzon, Châteauroux, La Bouinotte, 2011, p. 20.

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