August Ludwig von Nostitz

Ferdinand von Nostitz
Fonction
Membre de la première Chambre de Prusse
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
August Ludwig von NostitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
August Ludwig Ferdinand von NostitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Père
Georg August, Graf von Nostitz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Jeanette, Freiin von Reiswitz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Général de cavalerie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions

August Ludwig Ferdinand comte von Nostitz-Rieneck (né le à Zessel, arrondissement d'Œls et mort le à Berlin) est un général de cavalerie prussien, adjudant général de Frédéric-Guillaume III et de 1850 à 1859 envoyé prussien à Hanovre et Oldenbourg ainsi qu'héritier de Zobten et Zyrowa. Il sauve la vie du général feld-maréchal Blücher à la bataille de Ligny.

Biographie modifier

Origine modifier

Ses parents sont Georg August Ludwig von Nostitz-Rieneck (1753-1795) et sa femme Johanna, née baronne von Reiswitz-Kaderzin et Grabowka (1756-1840). Son père est lieutenant prussien et Adjudant du lieutenant général von Werner (de) ainsi que seigneur de Zobten près de Löwenberg.

Carrière modifier

Nostitz est agrégé en 1802 comme sous-lieutenant dans le régiment des Gardes du Corps de l'armée prussienne. Le , il est transféré avec un brevet du , au nouveau 14e régiment de dragons et promu le premier lieutenant. Pendant son séjour à Münster, il fait la connaissance de Blücher. On dit qu'ils se sont rencontrés tous les deux en jouant aux cartes. Dans la guerre de la Quatrième Coalition, il combat dans la bataille d'Iéna, puis dans la bataille de Nordhausen avant d'être capturé lors de la capitulation de Prenzlau, mais est libéré sur parole d'honneur.

Après la guerre, Nostitz devient maître d'état-major de l'armée le , mais démissionne le . Il en profite pour voyager à travers l'Italie et la France, où il est également présenté à Napoléon à Paris. Pendant les guerres napoléoniennes il combat dans les batailles de Lützen, Bautzen, la Katzbach, Leipzig, Laon, Paris, Ligny et Waterloo. Durant cette période, il est d'abord agrégé au régiment d'uhlans silésien le , puis en , il est déjà incorporé au régiment national de cavalerie silésien. Le , il est nommé Rittmeister de l'adjudant du général feld-maréchal Blücher. En , il est promu major. Il obtient la Croix de fer de 2e classe à Bautzen, l'Ordre de Saint Georges de 4e classe ainsi que la croix de fer de 1re classe le et l'Ordre de l'Épée le .

Le , il est promu lieutenant-colonel et reçoit la croix de chevalier de l'Ordre militaire de Marie-Thérèse. Il sauve la vie de Blücher lors de la bataille de Ligny. Le , Nostitz reçoit l'Ordre de Saint Vladimir de 3e classe. Le , il fut promu colonel. Le , il rejoignit le roi Frédéric-Guillaume III en tant qu'adjudant d'aile et reçoit le commandement du régiment de hussards de la Garde. Le , il est nommé commandant de la 2e brigade de cavalerie de la Garde. Le , il est promu général de division et le , il devient adjudant général du roi, mais reste à la tête de la 2e brigade de cavalerie de la Garde et reçoit l'ordre Pour le Mérite avec des feuilles de chêne. Il vit la guerre russo-turque de 1828 dans le quartier général du tsar Nicolas.

Du au , Nostitz est chef d'état-major général du gouvernement général des provinces du Bas-Rhin (de) et de Westphalie (de). Ensuite, il est de nouveau commandant de la 2e brigade de cavalerie de la Garde, jusqu'à ce qu'il soit nommé 2e commandant de Berlin le . Le , il est promu lieutenant général, mais doit abandonner son poste de commandant en second, tout en restant adjudant général du roi. Le , il reçoit l'Ordre de l'Aigle blanc russe, ainsi que l'Ordre de l'Aigle rouge de 1re classe le et l'Ordre bavarois du mérite civil le . Le , Nostitz est agrégé au 5e régiment de hussards (de) et le , il est nommé chef de régiment. En 1843, il acquiert le château de Waldstein (de) dans l'arrondissement de Glatz (de)[1]. Le , il reçoitt l'Ordre Alexandre Nevski avec des diamants et le Grand-croix de l'Ordre d'Henri le Lion.

Le , il reçoit son congé avec pension, le , il reçoit encore le caractère de général de cavalerie avec la permission de porter l'uniforme du 5e régiment de hussards. À partir de , il fut mis à disposition avec l'uniforme, pour ensuite aller en tant qu'ambassadeur prussien au Hanovre (de) jusqu'en 1859. Pendant cette période, le , le roi le nomme chevalier de l'ordre de l'Aigle noir et le , Nostitz reçoit le brevet de son grade.

Il décède le à Berlin, est transféré dans son domaine de Zobten près de Löwenberg et y est enterré le .

En l'honneur du général, l'ancienne rue no 25 du plan d'aménagement (section. II) de Berlin-Kreuzberg porte déjà le nom de Nostitzstraße (de) depuis le . Le nom est donné avant sa mort, car il est fait pour le 50e anniversaire de la bataille de Ligny et de Waterloo. Depuis le , l'ancienne Kiesstrasse à Berlin-Lankwitz et Berlin-Lichterfelde porte également son nom.

Famille modifier

Nostitz se marie le à Berlin avec la comtesse Luise von Hatzfeldt (1807-1858). Elle est la fille du lieutenant-général Franz Ludwig von Hatzfeldt et est enterrée dans le caveau de l'église Sainte-Hedwige à Berlin. Le couple a plusieurs enfants :

  • Maria Pauline Johanna Amalie Mathilde (née en 1832) mariée avec Franz Grimm von Grimmenstein (1819-1892), premier lieutenant prussien, chevalier d'honneur de l'ordre souverain de Malte, fils du général Franz Christian Grimm von Grimmenstein (de)[2]
  • Franziska (1833-1870) mariée en 1861 avec le comte Alexander Strachwitz von Gross-Zauche et Camminetz (1817-1866)
  • Friedrich (1835-1916), major prussien marié avec Ellinor de Johnston (1868-1938)

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

Références modifier

  1. Karl-Helmut Klose: Burgen und Schlösser der Grafschaft Glatz. Marx Verlag 1997 (ISBN 3-87854-128-7), S. 181.
  2. Monatsblatt des Heraldisch-genealogischen Vereines „Adler“. Juni 1901, S. 49.