Attaque de Tombouctou (2025)
L’attaque de Tombouctou a lieu le pendant la guerre du Mali. Elle est menée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) qui effectue une opération suicide sur plusieurs points de la ville de Tombouctou.
Date | |
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Lieu | Tombouctou |
Issue | Incertaine |
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Inconnues | Inconnues |
30 à 60 morts au moins[1] | 6 à 14 morts[2],[3] |
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- 2e Gao
- 3e Gao
- 4e Gao
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- 2e Tombouctou
- 5e Gao
- Teghboubinene et In Arab
- 3e Tombouctou
- 1re Ber
- 1re Anéfis
- 2e Anéfis
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- 2e Tin-Hama
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- 2e Kidal
- 3e Kidal
- 3e Anéfis
- 1re Tabankort
- 2e Indelimane
- N'Tillit
- Ametettaï
- 2e Tabankort
- 1er Nampala
- 1er Ténenkou
- 3e Tabankort
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- 2e Ténenkou
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- 1er Gourma-Rharous
- Sévaré
- 4e Anéfis
- Inafarak
- Tiébanda
- 1re Talahandak
- Wanna
- 2e Aguel'hoc
- Sévaré
- 2e Nampala
- 4e Kidal
- 2e Goumakoura
- Kazay-Kazay
- 1re Boulikessi
- 2e Gourma-Rharous
- Foulsaré
- 1re Dogofry
- 1re Serma
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- 4e Tombouctou
- Tin Biden
- 3e Indelimane
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- 5e Tombouctou
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- 1re Talataye
- 1re Boni
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- 2e Dogofry
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- 2e Serma
- 3e Aguel'hoc
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- 2e Boulikessi
- 4e Indelimane
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- 2e Talahandak
- Bouka Weré
- Sokoura
- 3e Boulikessi
- Niaki
- Éclipse
- 4e Boulikessi
- 2e Boni
- 2e Tessit
- 4e Aguel'hoc
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- 2e Andéramboukane
- 3e Tessit
- 2e Talataye
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
- Kobé
- 3e Dioura
- 5e Boulikessi
- 6e Tombouctou
- 4e Tessit
- Anoumalane
Coordonnées | 16° 46′ 00″ nord, 3° 00′ 00″ ouest | |
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Déroulement
modifierLe , vers 10 heures du matin, les djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) lancent une attaque sur plusieurs points de la ville de Tombouctou[4]. Le camp militaire de Tombouctou est la cible d'une attaque-suicide menée par un véhicule piégé et assaillants parviennent à pénétrer à l'intérieur[4],[3],[1]. L'aéroport de Tombouctou, où sont basés les mercenaires russes du Groupe Wagner[1],[2], essuie des tirs d'obus, mais ces derniers ne font pas de dégats[4]. Trois postes de contrôle à différentes entrées du nord et de l'est de la ville, à Assadi, Ber et Arwen, sont également attaqués et deux d'entre eux sont pris par les djihadistes qui diffusent des images d'armes, d'équipements militaires et de pièces d'identité de soldats[3],[2].
Après les combats, l'armée malienne se félicite d'avoir « déjoué une tentative d'infiltration » du camp militaire, tandis que les djihadistes affirment avoir mené une opération suicide[3].
Pertes
modifierSelon l'armée malienne, le bilan est de « quatorze terroristes neutralisés, 31 présumés terroristes interpellés »[3],[1]. Pour le journaliste Wassim Nasr, six djihadistes sont tués lors de l'assaut sur le camp militaire[2]. Les images de plusieurs cadavres de djihadistes et d'armes récupérées sont diffusées à la télévision[3]. Une personne est également lynchée et son corps est brûlé par des habitants de la ville[5],[3].
Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans revendique l'attaque et affirme avoir fait « des dizaines de morts et de blessés » parmi les militaires maliens[3].
Ni l'armée malienne ni le GSIM ne donnent de bilan sur leurs propres pertes[3].
Du côté des militaires maliens, l'AFP fait état d'au moins 30 tués et plusieurs autres portés disparus d'après une source sécuritaire à Bamako et d'au moins 60 tués selon les déclarations d'un élu local, sous couvert d’anonymat[1].
Références
modifier- AFP, « Au Mali, lourd bilan après des attaques djihadistes contre l’armée » , sur Le Monde, (consulté le ).
- AFP et Reuters, « Au Mali, une attaque jihadiste coordonnée à Tombouctou contre un camp de l'armée et l'aéroport » , sur France 24, (consulté le ).
- David Baché, « Mali: ce que l’on sait de plus au lendemain de l'attaque du Jnim à Tombouctou » , sur RFI, (consulté le ).
- David Baché, « Mali: le Jnim mène des attaques simultanées à Tombouctou et intensifie ses opérations dans le pays » , sur RFI, (consulté le ).
- ↑ AFP, « Mali : quelle est la situation à Tombouctou au lendemain de l’attaque terroriste ? » , sur Jeune Afrique, (consulté le ).