Aston Martin DBS V12

automobile

Aston Martin DBS
Aston Martin DBS V12

Marque Aston Martin
Années de production 2007 - 2012
Classe GT
Usine(s) d’assemblage Gaydon
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) V12, 48 soupapes
Position du moteur Longitudinale avant
Cylindrée 5 935 cm3
Puissance maximale À 6 500 tr/min : 517 ch (380 kW)
Couple maximal À 5 750 tr/min : 570 N m
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Manuelle à 6 rapports

Automatique à 6 rapports

Masse et performances
Masse à vide boîte manuelle : 1 695 kg
boîte automatique : 1 740 kg
Vitesse maximale boîte manuelle : 307 km/h
boîte automatique : 295 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 4,3 s
Consommation mixte 15,6 L/100 km
Émission de CO2 388 g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Coupé 2-portes
Freins en carbone 398 mm avant, 360 mm arriére
Dimensions
Longueur 4 720 mm
Largeur 1 900 mm
Hauteur 1 280 mm
Volume du coffre 155 dm3
Chronologie des modèles

L'Aston Martin DBS, nom déjà utilisé auparavant pour un modèle des années 1960-1970, est une évolution plus sportive de la DB9. Produite par le constructeur britannique Aston Martin de 2007 à 2012[1], sa fabrication était basée à Gaydon en Angleterre.

Caractéristiques modifier

Design modifier

Le design de la DBS se devait de correspondre à la devise de la marque « Power, Beauty & Soul », affichée sur l'écran situé entre le compteur de vitesse et le compte-tours lors de la mise en route du moteur. Basé sur une DB9, la DBS s'en différencie à l'extérieur visuellement grâce à des boucliers avant et arrière modifiés typés sport. Deux ouvertures supplémentaires ont fait leur apparition sur le capot pour améliorer le refroidissement du moteur.

La principale différence entre la DB9 et la DBS est la carrosserie, celle de la DBS étant largement constituée de panneaux en fibre de carbone, à l'exception de la cellule centrale commune aux deux modèles. Intérieurement, plusieurs parties sont aussi en carbone tels que les accoudoirs et d'autres éléments de décoration.

Performances modifier

Elle est équipée d'un moteur V12 atmosphérique de 5,9 L de cylindrée, développant 517 ch à 6 500 tr/min (soit environ 40 de plus que la DB9) et un couple de 570 N m à 5 750 tr/min. Ce bloc est accouplé à une boîte de vitesses manuelle à six rapports ou à une boîte automatique dénommée « Touchtronic ». Ainsi motorisée, la DBS atteint 302 km/h en pointe et accélère de 0 à 100 km/h en 4,3 s.

Elle reçoit une préparation moteur sur la base du V12 de la DB9 et des modifications sur les trains roulants. Ces deux facteurs contribuent à améliorer le rapport poids-puissance de ce coupé.

DBS Volante modifier

 
Une DBS Volante

La DBS Volante est la version cabriolet, utilisant une capote en toile pour garder les lignes du coupé. Elle conserve la même motorisation et revendique les mêmes performances : 4,3 s pour le 0 à 100 km/h.

Séries spéciales modifier

DBS Zagato Centennial modifier

 
DBS Zagato Centennial

La DBS Zagato Centennial est un modèle unique réalisé par Zagato pour les 100 ans d'Aston Martin en 2013 et basée sur la DBS V12. Elle est présentée le au parc royal de Kensington Gardens à Londres. Complètement recarrossée, elle n'a plus aucune ressemblance avec la V12[2].

Cinéma modifier

Des prototypes de l'Aston Martin DBS ont été vus au cinéma, dans Casino Royale, film de James Bond de 2006, avant même leur présentation publique au Pebble Beach Concours d'Elegance d' aux États-Unis[1], et plus d'un an avant les premières livraisons, poussant un peu plus loin la stratégie de placement de produit qui lie depuis 1964 Aston Martin et les producteurs des films de James Bond. Dans le film la DBS est pulvérisée après être restée plus d'une minute à l'écran. Le cascadeur Adam Kirley (doublure de Daniel Craig) inscrit ainsi le record du plus grand nombre de tonneaux (sept en tout) pour cette cascade réalisée à 120 km/h[3].

 
L'Aston Martin DBS V12 après la course poursuite de Quantum of solace

Elle est aussi présente dans Quantum of Solace, film de James Bond, au début pour une course poursuite dans les environs du Lac de Garde où la voiture finit en piteux état après la scène d'action.

Notes et références modifier

  1. a et b (en) DBS - Site officiel d'Aston Martin
  2. Maël Pilven, « Zagato à la fête pour les 100 ans d'Aston Martin », sur www.news.sportauto.fr/, (consulté le )
  3. JEFF, « La DBS de Casino Royale », sur Bond&TV Cars, (consulté le )

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier